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Mayotte est le plus grand fournisseur mondial des faux clandestins.

Publie le samedi 7 novembre 2009 par Open-Publishing

Jeudi prochain, 12 novembre 2009, les Comores fêteront le 34ème anniversaire de son admission à l’Organisation des Nations Unies comme pays composé de quatre îles : Gde-Comore ; Anjouan ; Mayotte et Mohéli.
En effet, le 12 novembre 1975, à 11h15 à New york, le président (M. Gaston THORN – Luxembourg) déclare : « Au nom de l’Assemblée générale, c’est pour moi un honneur et un plaisir que de présenter mes sincères félicitations à la délégation comorienne et de lui souhaiter la bienvenue à l’Organisation des Nations Unies. »
L’assemblée générale venait d’accepter la recommandation du Conseil de sécurité et adoptait le projet de résolution A/L.772 et Add.1 : résolution 3385 (XXX).
Dans cette résolution on lit :
L’Assemblée générale,
Ayant reçu la communication du Conseil de sécurité, en date du 17 octobre 1975, recommandant l’admission des Comores à l’Organisation des Nations Unies,
Ayant examiné la demande d’admission des Comores,
Réaffirmant la nécessité de respecter l’unité et l’intégrité territoriale de l’archipel des Comores, composé des îles d’Anjouan, de la Grande-Comore, de Mayotte et de Mohéli, comme le soulignent la résolution 3291 (XXIX) du 13 décembre 1974 et d’autres résolutions de l’Assemblée générale,
Décide d’admettre les Comores à l’Organisation des Nations Unies
(2402e séance plénière - 12 novembre 1975)

Malgré cette admission à l’ONU, la France par des micmacs constitutionnels dont elle a le secret, refuse de quitter l’île comorienne de Mayotte. Elle refuse de respecter les nombreuses résolutions onusiennes (voir ci-dessous) et ignore le droit international, dont l’ONU est l’instance :
« L’Assemblée générale […]
1. Condamne les référendums du 8 février et du 11 avril 1976 organisés dans l’île comorienne de Mayotte par le Gouvernement français et les considère comme nuls et non avenus, et rejette :
a) Toute autre forme de référendums ou consultations qui pourraient être organisés ultérieurement en territoire comorien de Mayotte par la France ;
b) Toute législation étrangère tendant à légaliser une quelconque présence coloniale française en territoire comorien de Mayotte ;
2. Condamne énergiquement la présence de la France à Mayotte, qui constitue une violation de l’unité nationale, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de la République indépendante des Comores ;
3. Demande au Gouvernement français de se retirer immédiatement de l’île comorienne de Mayotte, partie intégrante de la République indépendante des Comores, et de respecter sa souveraineté ;
4. Invite tous les Etats Membres à apporter, individuellement et collectivement, une aide efficace à l’Etat comorien et à coopérer avec lui dans tous les domaines pour lui permettre de défendre et sauvegarder son indépendance, l’intégrité de son territoire et sa souveraineté nationale ;
5. Lance un appel à tous les Etats Membres afin qu’ils interviennent, individuellement et collectivement, auprès du Gouvernement français en vue de l’amener à renoncer définitivement à son projet de détacher l’île comorienne de Mayotte de la République des Comores ;
6. Demande au Gouvernement français d’entamer immédiatement des négociations avec le Gouvernement comorien pour la mise en application des dispositions de la présente résolution.

Sans parler du droit comorien qui est conforme au droit international, tout comorien est chez lui à Mayotte. Mayotte est une île comorienne internationalement reconnue comme telle.
Les 17000 déplacements forcés sur une population de 186000 habitants dont se réjouit M. Besson ministre de l’immigration, sont injustes (ce sont des faux clandestins). Un comorien n’est pas clandestin à Mayotte et sur les 27 000 clandestins qui seront renvoyés chez eux cette année, 17000 sont des clandestins clandestinement crées par la France au mépris du peuple comorien et du droit international.

La France loue le silence de l’Etat comorien pour atteindre l’objectif fixé par le raïs français, à moindre coût. Une reconduite à la frontière coûte plus de 27 milles euros à partir de la France métropolitaine, alors qu’elle coûte moins de 3 milles euros à partir de Mayotte.
Je ne désespère pas qu’un jour les Comores auront un chef d’Etat à la stature de Gandhi ou de Mandela pour défendre la dignité du peuple comorien, lorsque l’on sait que la dignité prime sur des miettes financières qualifiées par les guignols qui gouvernent les Comores d’intérêts de l’Etat.

Depuis l’instauration du visa Balladur interdisant la libre circulation entre les quatre îles, on compte plus de 7000 morts comoriens. L’Etat Comorien ne peut-il pas porter plainte contre l’Etat français pour génocide ?

Abdou Said (un habitué de reconduites à la frontière) avait crié avant d’embarquer pour Anjouan (île la plus proche de Mayotte) « Je reviendrai, je n’accepterais jamais d’être un clandestin du droit clandestin français »

Mayotte plus grand fournisseur mondial des faux clandestins. C’est aussi un record et peut-être une fierté.
La Colombie n’est-elle pas le premier fournisseur de cocaïne au monde ? A chacun son record

Baraka Inzouddine (http://wongo.skyrock.com)
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