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Méluche compatit pour ses amis socialos et admire... Rachida Dati...(et lui...)

Publie le jeudi 23 juillet 2009 par Open-Publishing
15 commentaires

"(...) ENTREGENS

J’ai beaucoup croisé mes camarades du PS français.
Plusieurs d’entre eux m’ont parlé amicalement et la conversation a eu ce tour si plaisant et humoristique qui est souvent possible avec des socialistes quand ils font une pause dans les méchancetés qu’ils disent sans trêve les uns à propos des autres.

D’aucuns sont passés au large et ils ont bien fait car je sais de quels noirs bureaucrates il s’agit.

J’ai lu dans le journal de référence que je tétanisais les uns et les autres en raison de la surveillance morale que j’exercerai sur eux. Si c’est vrai ça me réjouis.

Ma surveillance ne peut pas leur faire de mal.

Et ça peut même les encourager à être plus intransigeant avec le paquet de social capitulards qui infeste le groupe dont il sont membres.

Car la vérité c’est bien que le sort du PS ne m’est pas du tout indifférent. Et celui de beaucoup de socialistes en particulier également. Si je sers de surmoi à quelques uns d’entre eux, tant mieux.

Hier ca me faisait pitié pour beaucoup d’entre eux de les voir cloués au sol avec ce vote pour ce président polonais de droite alors que je connais leurs convictions personnelles.

Si profondes que soit mes divergences avec le PS social démocratisé, je n’oublie aucun des hommes et des femmes qui composent ce parti à tous les niveaux et dont je sais qu’ils restent du bon côté même si leur pleutrerie les empêche de l’assumer.

Et je dois dire que j’ai été très heureux d’apprendre la condamnation radicale que les deux députés emmanuelistes ont prononcé non seulement contre le choix du PSE de soutenir le polonais de droite mais aussi de l’abstention de leurs autres collègues socialistes français qui se sont contenté en effet de sz défiler.

Au moins ces deux là ont courageusement assumé publiquement de voter pour notre candidate, Britt Svenson.

En fait je sais bien que plusieurs autres en ont fait autant. Ils m’en ont parlé. Mais ils n’ont rien dit publiquement. Je ne les dénoncerai donc pas à Martine panpancucul !

Quoiqu’il en soit le bilan est consternant pour les socialistes français. Leur groupe a changé de nom contre leur avis. Il a été décidé sans eux de soutenir un président de droite. Une partie d’entre eux a suivi la consigne, l’autre s’est abstenu et la dernière part a voté avec la GUE ! J’ai beau ne plus être de la maison, ça me tord les boyaux de les voir dans cet état !

Mais tout n’est pas triste ici. Le plus drôle de cette matinée fut de saluer de nouveau madame Rachida Dati. Je la trouve fascinante pour l’énergie qu’elle dégage et qui la fait repérer plusieurs mètres avant qu’on la croise. Hier, une discussion courtoise avec elle au milieu du couloir de l’hémicycle, dans le bazar général m’a fait rater le premier vote pour le vice présidents. Tel quel. Ca ne m’a pas privé de grand-chose car je n’avais pas l’intention de participer a un vote qui prive mon groupe, la GUE, de toute représentation. N’empêche que dans la conversation j’en ai surtout pris pour mon grade car madame Dati a la dent dure contre la gauche. Selon elle le fait que la gauche ne fasse rien de bon alors qu’elle a « un boulevard » (sic) devant elle prouve son épuisement « intellectuel ».

Je résume, bien sur. Mais reconnaissons que ce n’est pas facile à balayer d’un revers de main. Bon. Ce matin du 16 juillet, après la brève séance de plénière, la minute de silence recueilli au martyr inconnu et le vote par acclamation à propos du nombre de membre des commissions, il a bien fallu aller travailler sérieusement. (...)"

http://www.jean-luc-melenchon.fr/?p=698#more-698

Messages

  • Fascinante, énergique, discussion courtoise, mais aussi un vote raté.Eh, Mélenchon tu vas finir par avoir mal au poignet...
    On dirait que malgré qu’il faille un respect dans ce milieu , je trouve que t’en fais un peu trop. Elle faisait quoi déjà avant d’être députée européenne la dati ?
    Faudrait stopper le cirage de pompes , non ?!? H L V S
    Quand aux socialos, j’en cause même pas tellement ils sont minables !!!

  • Ce que Mélanchon oublie de dire, pendant qu’il faisait des courbettes, c’est la commission a décidé de continuer la diminution des quotas laitiers qui devront disparaitre ; Les parlementaires en grande majorité sont contre, ce qui est une bonne chose, mais ils oublient par contre de dire qu’ils n’y peuvent rien, donc ils sont totalement inutiles, les Etats membres ayant le dernier mot...

  • Je cois qu’en effet il y a de l’humour dans ses propos et une certaine dose de férocité !

    Il faut peut-être pour cela lire entre les lignes ce qui semble difficile pour certains !

    Allons ne perdez pas votre humour !
    Il y a de la justesse pans les propos de Mélanche.

    Allez c’est certain c’est lui le Papa ....

    • Incroyable cette complaisance que la plupart d’entre vous ici ont pour les "cadres" politiques comme ce type...

      Y’a de quoi être soufflé quand on en est au stade où on invente de "l’humour" pour excuser les flagorneries d’un homme de cour, au fond, comme les autres ou disons, comme la plupart de ceux qu’il a fréquentés au PS et ailleurs pendant 35 ans et qu’il fréquente sans doute encore dans le secret des loges.

      Ahhh de l’humour ok.... Comme quand Wurtz a commencé par féliciter Sarkozy au Parlement euro non ?

      Venez pas vous plaindre après de vous faire niquer.

    • Incroyable cette complaisance que la plupart d’entre vous ici ont pour les "cadres" politiques comme ce type...

      et c’est aussi incroyable que cette complaisance proviens des certaines militantsle de plus stals que fréquente notre site... mais probable que on a rient d’incroyable dans leur "démarche" l’histoire nous a montre que pour avoir même le plus petit "pouvoir" ou un minimum de "reconnaissance institutionnel" donc du pouvoir, tous est bon pour ces soit disant "militant", même de se "vendre" au "dernier" venu, même si a rient a voir historiquement et actuellement avec le mouvement communiste...

      RF

    • Wurtz a félicité Sarkozy... Ah oui ? Tu peux nous en dire plus ?

      Tu fais peut-être allusion à cette proposition de Sarkozy alors à la présidence de l’Union en octobre 2008 d’une relance budgétaire européenne pour éviter la récession que Wurtz approuve sur le principe (alors que les autres dirigeants européens la rejettent) mais qu’il assortit d’une condition de changement radical sur les critères de l’utilisation de l’argent, ce qui n’est absolument pas le postulat de base de Sarkozy, on s’en doute...

      Lire "Sarkozy lance un défi à la gauche européenne", 19/10/08 :
      http://www.francis-wurtz.eu/chroniq...

      "De même, une relance budgétaire à l’échelle de toute l’Union pour tenter d’éviter la récession économique et la dépression sociale (Nicolas Sarkozy l’a proposée, le Président de "l’Eurogroupe", et la chancelière allemande s’y sont opposés) est une bonne chose...à condition que ces dépenses exceptionnelles n’aillent pas alimenter des "modernisations" contre l’emploi, des "rationalisations" se traduisant par des reculs de services publics ou d’autres formes de "gains de compétitivité" contre les besoins sociaux ! Une politique offensive pour l’emploi et une augmentation substantielle des revenus des ménages ne sont pas seulement des exigences sociales. C’est aujourd’hui une nécessité économique. Changer les critères d’utilisation de l’argent et assurer le contrôle effectif de ce changement radical est la condition décisive du succès d’une telle relance."

    • MAIS BIEN SUR !!

      Y’A QU’A DEMANDER....

      http://www.francis-wurtz.eu/interventions.htm

      QUAND ON S’APPELLE WURTZ Y A DES ERREURS QU IL NE FAUT PAS COMMETTRE OU QUI NE SONT PLUS DES ERREURS.... Les personnes honnêtes apprécieront ,les autres trouveront toujours un moyen de dire que ce qui est rond est carré.

      Les mêmes trouvent sans doute que Aubry a bien fait de souhaiter un bon rétablissement à Sarkozy avec tte la smala politicarde et s’indignent que le front de gauche ne l’ait pas encore fait j’imagine...


      > Documents > Interventions

      Intervention de Francis Wurtz en plénière le 16 décembre 2008.

      "Incontestablement, on retiendra cette présidence française. On la retiendra du fait de la gravité des événements survenus durant le semestre et de la portée exceptionnelle de certains dossiers inscrits à son agenda. Mais on la retiendra aussi, j’en conviens tout à fait, en raison du style assez inusité, du Président du Conseil en exercice, fait de volontarisme, de réactivité, de méthodes iconoclastes par rapport aux canons communautaires - toutes choses qui ne sont pas faites pour me déplaire -. Et, par de-là le style, on retiendra surtout le mode de "gouvernance" de l’Union qu’il a inauguré : en particulier l’irruption de la politique dans un univers où il n’a traditionnellement pas droit de cité - ce que j’ai, pour ma part,, toujours appelé de mes vœux.

      Aussi suis-je convaincu que le Président du Conseil européen, sinon appréciera, du moins acceptera de meilleure grâce que lors de sa dernière intervention au Parlement européen, que je sorte des discours convenus et lénifiants - cette fois au sujet du dernier Conseil européen - pour pointer quelques problèmes. Car la politique vraie suppose la confrontation d’idées, respectueuse mais franche.

      X X X

      A propos du "paquet énergie-climat" tout d’abord. Il aurait été, évidemment, dramatique que le Conseil européen soit en échec sur cette question de civilisation. Je comprends donc que l’on souligne l’intérêt que représente pour l’autorité de l’Union européenne et surtout pour la suite du processus, le fait qu’existe un compromis entre les "27".

      Doit-on, pour autant, parler d’ "accord historique" faisant de l’Union un "modèle" ? Je ne le crois pas. Ce compromis risque-t-il ou non d’aboutir à l’exonération des industriels européens, dans leur plus grand nombre, de toute contrainte écologique ? L’Europe risque-t-elle ou non de ne réduire qu’une faible part de ses propres émissions, en se contentant de contribuer à les réduire hors d’Europe, par le biais du mécanisme de compensation ? Les pays en développement expriment-ils légitimement ou non leur amertume devant l’absence de mécanisme contraignant de solidarité financière à leur égard ?

      Si ce "modèle" se généralisait tel quel, il serait impossible d’atteindre les objectifs pourtant impératifs fixés par la communauté scientifique mondiale. Donc : c’est bien qu’il existe un accord européen. Mais sa portée n’est pas , à ce stade, à la hauteur des attentes ni des besoins.

      X X X

      Je prônerai la même lucidité en ce qui concerne l’appréciation du "plan de relance" adopté à Bruxelles. S’en féliciter bruyamment constituerait, à mes yeux, un message contre-productif adressé à nos concitoyens.

      Au moment où la consommation des ménages chute, où des plans de suppressions d’emplois déferlent, où l’angoisse sociale s’exacerbe - voyez la Grèce... -, ce plan suscite beaucoup de questions :

      La relance pour qui ? Qui va payer cette nouvelle valse de milliards ? A quels résultats va-t-elle conduire ? Pourquoi, dans le cadre d’un même "plan", tel Etat augmente -t-il le pouvoir d’achat des populations et tel autre n’aide-t-il que les entreprises ? Comment se fait-il que les crédits accordés aux banques n’aillent pas aux entreprises, puisqu’il faut à présent aider directement celles-ci ? Pourquoi les Etats qui renflouent les banques n’en prennent-ils pas systématiquement le contrôle, en proportion, pour y créer les conditions d’une gestion responsable, orientée vers la création d’emplois et de richesses utiles à la société ?

      X X X

      Autant de questions de bon sens, auxquelles il serait fort judicieux de répondre avant toute autre considération.

      Enfin, cela n’étonnera personne que mon groupe ne félicite pas le Conseil européen pour sa pression sur le peuple irlandais. Vous n’ignorez pas que les attentes de changement du peuple irlandais, comme des peuples européens en général, sont beaucoup plus profondes que celles que vous avez évoqués. -

      Vous en aurez tout à l’heure une nouvelle illustration dans les rues de Strasbourg ! - Il faut les entendre et y répondre, car comme vous l’avez très bien dit : "Quant on met la poussière sous le tapis, on se prépare à des lendemains difficiles."

      http://www.francis-wurtz.eu/interventions.htm

  • Disons que pour une fois que cette dame ex-minsitre de la justice fait (elle a fermé des centaines de tribunaux de tous ordres) ou dit quelque chose de sensé, Mélenchon veut nous faire profiter de sa cinglante diatribe contre le PS. Il est vrai que celle-ci est difficile à balayer d’un revers de main...

    • Mélenchon veut nous faire profiter de sa cinglante diatribe contre le PS.Il est vrai que celle-ci est difficile à balayer d’un revers de main...

      1° Perso je vois pas ce qu’on en à foutre des diatribes de Dati sur le PS - qu’elle s’occupe de son parti et de ses collègues ça sera déjà pas mal.

      2° En conséquence, Pas facile de lui répondre ? Ben si très facile...quelle est la VALEUR de la parole de Dati sur le PS ? C à d quelle valeur lui accorde t on ? Pour moi c’est simple zéro même si elle est dans le juste.

      "Madame Dati, prenez donc le PS en mains alors ! qu’attendez vous" ?

      Autre manière de lui signifier de s’occuper de son cul et de ses sacs Dior à cette pou.....

      vous êtes en plein délire là ?... Bientôt on va lui trouver du mérite à celle là ?

      c’est le même mode de raisonnement qui consistait à dire "ah j’aimais pas Mitterrand mais je dois reconnaître qu’il était fortiche" chez de nbx PCF ou alors "je suis contre mais je vais voter pour"... etc. BON COURAGE pour vous sortir du consensualisme petit bourgeois.

      Mélenchon pour moi c’est la quintessence de 1848/1851 tels que décrits par Marx. Sur ce...

    • "c’est le même mode de raisonnement qui consistait à dire "ah j’aimais pas Mitterrand mais je dois reconnaître qu’il était fortiche" chez de nbx PCF ou alors "je suis contre mais je vais voter pour"... etc. BON COURAGE pour vous sortir du consensualisme petit bourgeois."

      Excuses-moi, je ne suis plus au PCF depuis plusieurs années mais lorsque j’ai cotoyé des communistes (j’en côtoie encore) je n’ai pas entendu ce genre de discours sur Mitterrand et encore moins ce "je suis contre mais je vais voter pour...",récurrent dis-tu ?, mais plutôt "je suis contre et je vais le faire savoir !".

      En tout cas, ce qui m’a frappé chez les communistes c’est que leur engagement les rend plus libres de penser une société débarrassée de l’idéologie capitaliste et des valeurs qu’elle véhicule et d’entrer en résistance en actes et en paroles...

      Ensuite, que le PCF ait fait les frais de la chute du mur de Berlin, de l’effondrement de l’URSS, de Mitterand et du cours de l’histoire, pour de bonnes et de mauvaises raisons, c’est indéniable.

      Mais il n’est pas juste de dénigrer la capacité de ce courant politique français à penser et agir pour un autre monde quand dans toutes les sphères de la société, de l’école à l’entreprise, les médias, on conditionne les esprits à obéir à l’ordre établi...

  • Les Tribulations d’un Courtisan à la Cour Européenne nous intéressent-elles vraiment ?

    Mr Melenchon devrait réserver ce genre de témoignage pour son cercle d’ami...

    (k)G.B.

  • Pour connaitre les positions politiques de fond de JL Melenchon,le mieux est de consulter régulièrement son blog.

    C’est sûr... Mais le "consulter" seulement, hein. Parce qu’à la moindre critique, hop, poubelle, et t’es définitivement tricard avec ton IP bloquée.

    Essayez, pour voir...

  • ET PUISQUE MELENCHON NOMME LUI MÊME CETTE PARTIE DE SON ARTICLE "ENTREGENs( sic)" (de l’humour encore, bien évidemment...)

    Je rappelle que l’entregenT est :

    "l’ Habileté à établir des contacts utiles en société."

    Aucune des remarques faite ici pour le dédouaner ne tient la route et je partage à 100 % l’avis de GL. JLM est, comme bcp, révolutionnaire en AL et soce dém ici. Et ça ne changera pas.

    Et quand on critique la social démocratie c’est parce qu’on espère encore un peu en profiter sinon on ne la critique pas, on la condamne.

    En ceci un type comme G Filoche est mille fois plus honnête qu’un Mélenchon.