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Misère de la philosophie : la "révolution bolivarienne" et les génuflexions de Gianni Vattimo.

Publie le dimanche 28 août 2005 par Open-Publishing
16 commentaires

de Marc Saint-Upéry*

On peut être tout à fait favorable à un soutien lucide et critique (du point de vue vénézuélien) du processus bolivarien et à un soutien inconditionnel (de l’extérieur) de la légitimité du gouvernement de Hugo Chávez, en particulier contre l’agression impérialiste. C’est mon cas. Mais il y a des enthousiasmes infantiles et désinformés dont les conséquences idéologiques sont, au fond, pires que les critiques les plus féroces.

Je ne doute pas que nombre d’anti-chavistes intelligents auront ricané en se frottant les mains de satisfaction maligne à la lecture de l’article de Vattimo de retour du Vénézuéla, publié dans le quotidien La Stampa du 25 juillet 2005 et repris par divers médias électroniques européens et latino-américains [1].

Quelle meilleure illustration de leurs sermons sur l’incorrigible irresponsabilité de l’intelligentsia gauchisante ? On reste en effet confondu face à la naïveté et la superficialité abyssale de l’analyse de Vattimo, un ignorant qui n’hésite pas avouer son ignorance et, au fond, ne s’intéresse ni à l’"analyse concrète de la situation concrète", comme disait l’autre, ni à la dynamique sociale et institutionnelle réelle du processus bolivarien, ni à la nature et à la soutenabilité des politiques publiques du gouvernement Chávez.

Le point de vue de Vattimo est strictement sotériologique et narcissique. Il s’agit pour lui essentiellement de sauver son âme. La question qu’il pose ouvertement est la suivante : ai-je le droit de vivre l’expérience exaltante d’une grande espérance historique, comme le réclame avidement mon métabolisme religieux, sans tomber dans l’adulation aveugle de mes prédécesseurs compagnons de route, genre Sartre, Beauvoir et compagnie ? Par chance pour lui, Chávez n’est effectivement ni Staline, ni Mao, ni Kim Il Sung, ni même Castro, et le désir-crainte profondément ambivalent d’être convaincu-converti-ébloui [2] qu’exprime le pauvre Vattimo ne devrait pas se traduire par un excès d’indignité succédant à un excès d’honneur, comme ce fut le cas pour tant d’adulateurs aveugles des grands maîtres-fous totalitaires du XXe siècle. Il est clair que ses déclarations pathétiques manifestent encore une fois l’anti-intellectualisme et le sentiment de culpabilité latent - ainsi que la fascination populiste pour la foi du charbonnier - qui gît au fond de tout intellectuel critique demi-habile. Mais quel que soit le destin final du chavisme, les conséquences en seront probablement assez bénignes pour le philosophe italien et pour ses lecteurs acritiques. Sa petite performance rhétorique mérite toutefois quelques commentaires.

Le fait qu’un heideggero-nietszchéen post-moderne vaguement de centre-gauche, a priori sceptique à l’égard de la symbologie militariste, caudilliste et messianique de la révolution bolivarienne, se laisse finalement séduire à l’occasion d’un court voyage dans un cadre absolument cérémoniel et officiel, confirme une caractéristique d’Hugo Chávez sur laquelle adversaires intelligents et partisans non aveugles s’accordent tous : le président vénézuélien est un "charmeur de serpents", un type capable de projeter une extraordinaire impression de sympathie, de bonhomie, de générosité et de chaleur humaine. On ne saurait trop insister sur cette incroyable habileté de communicateur charismatique, qui n’est pas une simple façade manipulatrice et insincère, même si Chávez est un animal politique qui sait faire un usage machiavélien de son charme naturel. À la différence de Fidel Castro, bien connu à Cuba pour sa totale absence de sens de l’humour [3], le mandataire vénézuélien combine le profil de caudillo héroïque, souvent dans une version assez kitsch, et celui de plébéien au grand coeur, bon vivant et grand blagueur caribéen.

Cette double nature est tout à fait parallèle à une autre caractéristique, sur le plan idéologique cette fois : Chávez offre un intéressant mélange de traits messianiques et de réel pragmatisme. Nombre de témoignages fiables ne provenant nullement d’opposants acharnés signalent qu’il caresse à l’occasion la conviction mystique qu’il est littéralement, pas métaphoriquement, la réincarnation non pas de Bolivar - il n’a pas atteint ce degré de mégalomanie, contrairement à ce que prétend l’opposition -, mais d’Ezequiel Zamora, un caudillo populaire anti-oligarchique du XIXe siècle. Mais la certitude précoce d’un destin exaltant ne semble nullement entraver chez lui une notable souplesse idéologique et un indéniable sens du compromis. En outre, contrairement à d’autres caudillos latino-américains, "progressistes" ou non, s’il manifeste des traits clairement autoritaires - mais pas étroitement autocratiques -, il ne semble pas être obsédé par un esprit de vindicte sanguinaire. De même, son narcissisme est bien connu, et il se laisse volontiers cajoler par tout un cercle d’opportunistes et d’adulateurs médiocres, mais il sait aussi s’entourer de gens capables et efficaces.

Bien entendu, au-delà de la psychologie du leader, qu’il ne faut pas sous-estimer dans le cas d’un régime très personnaliste, les caractéristiques systémiques du processus bolivarien sont également totalement méconnues par Vattimo, qui est désespérément à la recherche d’une foi ou d’un drapeau - si possible non maculé de sang, tout ce qui lui reste de sa culture bourgeoise-libérale douillette étant la pusillanimité, pas le véritable esprit rationaliste critique.

Signalons en passant à quel point le jugement de Vattimo sur Cuba et Castro ("le persécuteur des homosexuels cubains") montre que le philosophe italien vit de purs clichés. De fait, son ambivalence émotionnelle à l’égard du régime cubain exprime un mélange apparemment paradoxal, mais en réalité assez fréquent chez les intellectuels de gauche européens, de droit-de-l’hommisme pieux (le côté "bobo") et de populisme tiers-mondiste sous-informé (le côté "gogo"). D’abord, Vattimo n’est apparemment pas au courant que le régime castriste, rendons lui cette justice, ne persécute pratiquement plus aujourd’hui les homosexuels. (Pour ce qui est de Fidel Castro lui-même, tous les témoignages s’accordent sur le fait que le leader cubain manifeste personnellement ce genre d’homophobie compulsive qui révèle peut-être une terreur ou une ambivalence inavouable au coeur de sa masculinité ostentatoire.) L’autorisation du film Fresa y Chocolate il y a quelques années était bien entendu une opération idéologique tout à fait délibérée destiné à envoyer le signal approprié à l’opinion mondiale progressiste. De fait, sur le plan de la liberté culturelle et de la marge de manoeuvre laissée à un certain nombre de manifestations de la diversité sociétale, du moins tant qu’elles ne portent pas atteinte au monopole politico-idéologique du parti, Cuba est déjà entré dans une phase post-totalitaire [4].

Deuxièmement, si le régime de Chávez peut-être décrit de façon très impressionniste et assez peu éclairante comme une "démocratie imparfaite" (mais qu’est-ce qu’une démocratie parfaite ?), et s’il est certainement plus défendable que la ploutocratie populiste autoritaire et décadente que la droite républicaine est en train de consolider aux Etats-Unis, ce n’est pas le cas du régime de Castro, qui n’a de démocratique que son pseudo-égalitarisme de pénurie : tous égaux dans une misère largement due à un volontarisme idéocratique incompétent et despotique ; tous égaux sauf la nomenklatura, bien sûr. Il est en outre parfaitement grotesque et irresponsable de prétendre que "les violations des droits humains sont largement explicables à cause de la pauvreté de son île et des effets du blocus économique depuis plus de quarante ans" [5]. Ce qui laisse d’ailleurs entendre a contrario que c’est seulement grâce à la rente pétrolière que Chávez peut se permettre le luxe de ne pas violer les droits de l’homme. Absurde et insultant pour la culture démocratique du peuple vénézuélien, chavistes compris.

Pour revenir au Vénézuéla, on ne peut pas porter de jugement sensé sur le processus bolivarien sans analyser un certain nombre de dimensions critiques dont Vattimo non seulement se contrefiche, mais au fond n’a même pas la moindre intuition qu’elles pourraient être pertinentes. Citons-en quelques unes (la liste n’est pas limitative) :

1/ Le caractère ectoplasmique du mouvement bolivarien. Le jour où l’hélicoptère de Chávez tombe à la mer, c’en est fini de la "révolution bolivarienne". Et le président vénézuélien lui-même a dû intervenir plusieurs fois pour calmer les luttes de factions étroitement personnalistes et parfois quasi mafieuses, en tout cas absolument dénuées de contenu idéologique ou programmatique, qui déchirent son mouvement et le font déjà beaucoup ressembler au Parti justicialiste argentin.

2/ L’immense fossé entre la diarrhée rhétorique chaviste (et l’hystérie oppositionnelle, souvent assez symétrique dans son inconsistance, d’ailleurs) et les enjeux politiques, économiques et sociaux réels du pays. En témoigne par exemple le vide conceptuel et programmatique absolu du slogan de "socialisme du XXIe siècle" lancé à l’emporte-pièce il y a quelques mois par Chávez, à la grande joie de la fraction néo-bolchevique des touristes politiques du Forum social mondial.

3/ La boite noire Pdvsa. Avant Chávez, cette entreprise publique pétrolière était un déjà un gigantesque Etat dans l’Etat, totalement opaque et corrompu. Aujourd’hui, même si la gestion de la rente pétrolière a pris un tour nettement plus redistributif, l’usage discrétionnaire et passablement dénué de transparence de cette poule aux oeufs d’or de l’économie vénézuélienne (usage dénoncé entre autres par des critiques de gauche de Chávez, comme l’ex guérillero et toujours radical Douglas Bravo) ne présage rien de bon. Il est vrai que certains ministres chavistes défendent au moins verbalement une stratégie de développement "endogène" et post-rentière à moyen et long terme tout à fait digne d’attention [6]. En tout cas, ça mérite enquête sérieuse, ce qui visiblement n’intéresse nullement Vattimo.

4/ Le problème de la corruption systémique et de l’inefficience administrative. Chávez n’a certes pas inventé la corruption et le népotisme au Vénézuéla, et il serait d’autant plus injuste de lui en imputer la responsabilité qu’il semble lui même relativement irréprochable sur ce plan [7]. L’existence d’une version bolivarienne de ces maux endémiques, qui mériterait là aussi une analyse sérieuse, se manifeste à travers l’émergence d’une "bolibourgeoisie" dont les négoces fructueux et le pouvoir sans contrôle sont favorisés par les tendances verticalistes, autoritaires et militaristes (l’administration est littéralement truffée de militaires) du régime. Il est en gros exact que le gouvernement vénézuélien ne porte pas atteinte aux droits civiques fondamentaux, et les médias d’opposition jouissent effectivement d’une liberté de parole presque obscène quand on connaît leur caractère factieux et putschiste. N’empêche qu’il ne se gêne nullement à l’occasion pour manipuler les institutions à sa guise, en particulier les organismes de contrôle et la justice, et pour violer la lettre de sa propre constitution. Cette manipulation n’est toutefois ni absolue, ni systématique, et elle alterne avec des gestes périodiques de "bonne volonté" et d’auto-restreinte démocratique de la part du chavisme. Là aussi, ça mériterait un débat de fond basé sur une analyse minutieuse des faits. On peut parfaitement refuser le fondamentalisme juridico-constitutionnel libéral abstrait et considérer, d’un point de vue néo-léniniste ou machiavélien, que cette manipulation est inévitable et "de bonne guerre", et qu’elle est nécessaire à la "conquête de l’hégémonie" ou à la "défense de la révolution". En outre, contrairement à ce que prétend hypocritement l’opposition vénézuélienne, ces pratiques n’ont rien de spécialement "castro-communiste" et sont couramment mises en oeuvre par tous les gouvernements latino-américains, quelle que soit leur couleur politique - et aussi, dans une version éventuellement moins criante, par une bonne partie des régimes démocratiques libéraux de la planète. On peut aussi signaler, à juste titre, que l’Amérique latine n’est pas la Scandinavie. Mais il faut alors avoir le courage de ses positions, et ne pas faire semblant de croire que le problème n’existe pas ou qu’il n’est pas pertinent pour l’évaluation de l’avenir démocratique du processus "révolutionnaire".

5/ Le problème de l’extrême violence sociétale, de l’ineptie presque totale du système policier et judiciaire et de son caractère souvent mafieux. Chávez n’a pas pu ou pas voulu - c’est a voir - réformer en profondeur la police et la justice, et il s’agit d’une véritable bombe à retardement. Ce serait d’ailleurs une réforme de longue haleine infernalement complexe et problématique (Lula et Kirchner se heurtent à peu près au même problème), mais c’est Chávez qui affirme qu’il veut une transformation "révolutionnaire" de la société vénézuélienne, pas moi.

6/ Les succès et les limites de la politique sociale. Il y a tout un débat, malheureusement presque clandestin, ou bien largement instrumentalisé par partisans aveugles et adversaires acharnés du régime, sur l’efficacité et la soutenabilité à moyen et long terme des politiques sociales de Chávez, en particulier des fameuses "missions". Ce débat se cristallise entre autres à travers le mystère statistique de la possible divergence entre indice de pauvreté - qui ne s’est guère amélioré, et semble même avoir empiré [8] - et indice de développement humain, indices eux-mêmes sujets à diverses formulations et interprétations. Bref, sans prêter l’oreille à une opposition généralement délirante, factieuse et fascistoïde - mais il y a quelques exceptions -, il ne faut pas avaler toutes les balivernes de la propagande chaviste et négliger de considérer l’hypothèse que la "révolution sociale" soit sans doute toujours pour le moment plus symbolique que réelle. Sans oublier, cela dit, que dans un pays marqué par un racisme-classisme d’autant plus virulent que partiellement masqué, et par un indéniable héritage de "colonialisme interne" à connotations ethniques insidieuses, comme beaucoup de pays de la région, le symbolique pèse énormément et l’effet d’"empowerment" des dominés par le discours chaviste n’est pas négligeable. En tout cas, ça mérite également analyse et débat.

Or, précisément, des analyses circonstanciées, des débats alimentés par des donnés empiriques fiables et des arguments articulés, des réflexions militantes pondérées sur les aspects tactiques et stratégiques du projet chaviste, voilà ce qui fait cruellement défaut au milieu de l’avalanche de rhétorique incantatoire déclenchée depuis plus de six ans par la "révolution bolivarienne". Ce qui ne manque pas, ce sont les torrents d’adrénaline chaviste et antichaviste, les sarabandes rituelles autour du veau d’or de la "révolution" ou de la "démocratie", le défilé des grandes têtes vides qui ont une idée sur tout sans avoir enquêté sérieusement sur rien. Sur ce sujet, tant que l’alternative aux Vargas Llosa, Alexandre Adler et compagnie sera les Vattimo, Ramonet et consorts, on n’est pas sortis de l’auberge. Il va de soi que le contexte géopolitique et socio-économique au sein duquel se développe le processus bolivarien, quelles que soient ses ambiguïtés et ses contradictions - et dans la mesure où celles-ci, à mon humble avis, n’ont pas atteint le seuil critique qui pourrait nous faire rejeter cette expérience aux horizons toujours globalement ouverts et démocratiques -, justifie pleinement notre solidarité contre les agressions impérialistes et la propagande anti-chaviste primitive et répugnante des grands médias occidentaux. Mais l’expérience vénézuélienne mérite mieux que les génuflexions d’un double repenti à la Vattimo : repenti (par procuration) du radicalisme et repenti du modérantisme, nous offrant en pâture le spectacle pitoyable de son oscillation narcissique et abstraite entre les deux.

*Journaliste, éditeur et traducteur résidant à Quito (Équateur).


[1En France, consulter le site http://bellaciao.org/fr/article.php...

[2Symptomatiquement, Vattimo déclare à l’hebdomadaire colombien Semana : "Chávez m’a converti au chavisme"

[3De fait, Castro présente deux caractéristiques absolument anti-cubaines : il ne sait pas danser et il ne sait pas déconner

[4Je sais que l’usage de la catégorie de "totalitarisme" est considéré par certains à gauche comme suspecte, voire inepte. Ils oublient que Trotsky, par exemple, en faisait lui-même un usage assez pertinent

[5Je ne peux m’étendre ici sur l’éternel argument de l’éducation et de la santé, d’ailleurs fondé sur des réalisations effectivement remarquables du régime castriste, mais dont l’extension et la qualité sont gravement menacées par ce que les économistes cubains officiels appellent pudiquement "l’épuisement du régime d’accumulation extensif", à savoir les résultats catastrophiques de l’économie de commande de type soviétique, subventionnée hier par Moscou, aujourd’hui par les dollars de l’émigration et du tourisme - et le pétrole vénézuélien ! Sur les perspectives de crise du système social cubain expliquées entre autres par des spécialistes fidèles au régime, voir Lothar Witte (éd.), Seguridad social en Cuba : diagnósticos, retos y perspectivas, Nueva Sociedad, Caracas, 2003. Sur la liberté d’opinion à Cuba, il suffit de citer Marx, qui écrivait dans la Rheinische Zeitung en 1842 que "quiconque entend combattre la liberté de presse doit défendre la thèse de la permanente immaturité de la race humaine"

[6Le ministre de la Planification et du Développement vénézuélien, Jorge Giordani, signale que le véritable développement endogène prendra au moins une cinquantaine d’années, tandis que le pétrole ne durera que vingt ou trente ans. Pour passer d’une économie essentiellement rentière à une économie productive, explique Giordani, "ce qui est fondamental, c’est l’existence d’un véritable classe d’entrepreneurs nationaux qui prenne des risques [et] un soutien en provenance des secteurs productifs nationaux qui devront être à la hauteur d’un monde de plus en plus globalisé et interdépendant". Fort bien, mais quel rapport avec le "socialisme du XXIe siècle" ?

[7Ce qui ne l’empêche pas d’avoir considérablement relaxé les mesures de contrôle du train de vie gouvernemental prises au début de son mandat, ni d’avoir laissé sa famille (son père et plusieurs de ses frères) contrôler l’administration de son Etat natal de Barinas, ce qui fait grincer des dents jusque dans son propre mouvement (mais il est vrai que son père y a été élu gouverneur par le peuple)

[8Sur le caractère incomplet et les paradoxes des statistiques officielles, voir par exemple l’article (favorable â Chávez) de Mark Weisbrot, "A Note on Venezuela’s Economic Performance", 27 mai 2005, www.venezuelanalysis.com

Messages

  • MUCHO RUIDO Y POCAS NUECES

    Je ne viens pas défendre ici, le point de vue de Gianni Vattimo, mais ce que tu viens d’écrire : cette espèce de diatribe anti-G.V. (ou anti-Chavez-Castro) n’apporte pas grand chose de plus que le peu que l’on sait déjà, et en tout cas aucune information concrète !

    Pour un journaliste (ou prétendu tel) ça craint !

    Ou parler du "côté kitch" des vénézueliens, serait un scoop ? Et même si ça l’était ? Franchement, quel intérêt ?

    Enfin beaucoup de barratin pour ne pas dire grand-chose, et en tout cas pour éluder une quelconque analyse sérieuse de la situation du Venezuela (entre autres pays), dans le contexte politico-économique du continent américain.

  • "*Journaliste, éditeur et traducteur résidant à Quito (Équateur)"

    Journaliste dans quel(s) journal(aux) ?
    Editeur de... ?
    Traducteur de... ?

    • Totalement d’accord, mais pas trop.

      Peut être d’accord, peut être pas.

      Ni non, ni oui.

      Ni pour, ni contre.

      Au passage une baffe à Castro qui utilise le Blocus Yankee « sans importance » pour expliquer son économie « mal en point ».

      Et on continue avec :
      « La diahrée rhétorique chaviste et l’hystérie oppositionnelle symétrique dans son inconsistance… ».

      Vattimo… ? Beau prétexte pour la démonstration de notre philosophe analyste qui a pour dernière analyse : j’attends pour voir !

      Je retiendrais ce qu’est la dysenterie « saint-upéryenne » consistante.

      Esteban

  • Je ne sais pas d’où parle M. Saint-Upéry, qui fait effectivement assez long pour pas grand-chose.
    Mais bon, en particulier pour ceux qui pensent soutenir en Bolivie un "processus révolutionnaire", deux points :

     Le processus bolivarien ne mène nulle part ailleurs qu’à la case départ : le capital. On peut toujours l’apprécier avec une sympathique nostalgie toute idéologique (j’entends religieuse), c’est pas une raison pour s’en aveugler

     Pour mémoire, P. Istrati, 1929, en substance : "Si l’on veut connaître la situation de l’ouvrier soviétique, c’est pas en descendant d’une voiture officielle pour s’asseoir à une table officielle, c’est en travaillant au coude à coude avec etc..."

    A bon entendeur, salut !

    P.

  • Hola, Y qué diablos quiere decir todo esto ????

    Car franchement, j’ai absolument rien compris !
    Cela doit être parce que je suis vénézuélienne, donc, pour Mr. St Upéry, absolument inclulte et sans éducation d’aucune sorte vis à vis de la culture moderne. Je suis donc, un personage tout à fait kitch et basique...!

    Je pense que lorsqu’on se prétend journaliste, c’est parce que on aime comuniquer. Après tout ce bla-bla ou il pense nous expliquer ce que Vattimo a senti, mais qu’il ne le sait pas, parce qu’il est lui aussi, trop naïf pour comprendre ce qu’il a vécu..!!

    Bref, Monsieur je sais tout mieux que tout le monde et qui utilise des mots bien compliqués, avec des références incompréhensibles, pour nous faire sentir combien petit on est face à la grandeur de celui qui a tout compris, mais qu’il ne faut pas encore dire !

    j’en suis toute retournée et je file passer mon aprem avec le dico voir si j’arrive à traduire en quelque chose de logique et compréhensible ce que ce "journaliste" vient de nous dire.

    Si j’y arrive, je vous tiens au courant, c’est promis

    Palmyre
    Une vénézuelinne trop kitsh et fière de l’être !

    • "Je ne doute pas que nombre d’anti-chavistes intelligents auront ricané en se frottant les mains de satisfaction maligne à la lecture de l’article de Vattimo"... écrit St Up au début...

      ...avant de se mettre à l’ouvrage avec une "satisfaction maligne", lui qui semble se penser suffisemment itelligent pour traiter VATTIMO, en gros, de pauvre c...

      Il s’est donc défii anti-chaviste d’emblée... et apprenti assassin au moins de l’un de ses soutiens.

      Ce qu’il y a de bien avec les anti-chavistes, c’est qu’ils se surestiment et sous-estiment systèmatiquement leur adversaire. Puissent-ils continuer à se tirer ainsi dans les pieds.

    • Hola guapa Palmyre, no te pongas así, no hay nada que comprender. Habla que algunos tienen diarrea.

      Es un cerebro lleno que tiene muchas ideas sobre nada y aviendo investigado “librescamente” sobre todo.

      amistosamente

      Esteban

    • Quizas el payaso este se cree el gran descubridor como le fue Alexander Von Humboldt , a la diferencias que uno era descubridor con espiritu abierto y el otro es un narrador de cosas que no comprendio .

      Quelevasmoshacer ! Unos nacen listos , otros tontos .

      Animo ! Animo ! Muchas criticas estan por venir , por celos al exito de Hugo Chavez y su demo. de como hacer el bien con PetroDollars , sembrar curacion y esperanzas , a la ves de muerte y dictadura Neo-Con como le hace el eje del "bien".

    • Pero hombre, nuestro maestro no se reconoce en ningunos de estos casos.

      Ni listo, ni tonto. Encima todo esto.

      Me parece que hace como el “Ojete”… Mucho “viento”.

      Esteban

    • un peu de lecture :

      Le Vénézuela à la recherche d’un projet contre-hégémonique

      jeudi le 1er septembre 2005,
      par : Edgardo LANDER

      * Edgardo Lander enseigne la sociologie à l’Université centrale du Venezuela à Caracas

      http://www.alternatives.ca/article2073.html