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Montpellier Universités, ça y est, Bourquin fait son Frêche, il éructe et menace les universitaires de leur couper les vivres

Publie le vendredi 24 décembre 2010 par Open-Publishing
2 commentaires

Alors que le film "Le président" (1) nous restitue - involontairement ? - la face cachée du frêchisme dans son art consommé de marier les frères ennemis cynisme et hypocrisie, le nouveau pape de la la Frêchie régionale [Christian Bourquin, nouveau président de Région, exclu du du PS pour avoir soutenu la liste Frêche aux Régionales] nous la joue grande gueule et, sans surprise...100% progouvernemental.

En clone parfait de son défunt maître il a recours au coup de force et menace d’asphyxier financièrement les universités montpelliéraines si elles ne parviennent pas à se mettre d’accord pour constituer le pôle d’excellence sarkozyen ! Avec le cynisme du "c’est moi qui vous tiens par l’argent !" et l’hypocrisie du "chercheurs, vous êtes formidables, mais je suis inquiet pour la recherche" !

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Antoine (Montpellier)

(1) Ce que révèle le documentaire d’Yves Jeuland sur Frêche (Montpellier Journal)

"Le Président" : Georges Frêche, la face noire de la politique (Le Monde)

www.resistons.net

Messages

  • Pour être plus clair, je suis d’accord avec Antoine mais faut-il préciser par honnêteté politique que :
     Bourquin n’est pas seulement "la gauche frêchiste", il vient d’être réintégré au sein du Parti Socialiste ;
     Groupe qui se dit "communiste" au sein du conseil régional : en ce qui concerne l’hérault, Josianne Collerais a démissioné" du PCF et Jean-Claude Gayssot s’est mis en dehors du parti depuis la décision de la Conférence Fédérale de l’Hérault de juin 2010.

    • Merci pour ces précisions. La réintégration des exclus de toutes les fédérations PS départementales du Languedoc-Roussillon, sauf celle de l’Hérault, a en effet été annoncée sans que l’on sache à l’heure qu’il est si elle est effective. Le communiqué de la convention socialiste émis le 9 décembre précise par exemple "Sont ainsi notamment réintégrés s’ils le souhaitent, Christian Bourquin, alors président du Conseil général des Pyrénées-Orientales, et successeur à la tête du Languedoc-Roussillon de Georges Frêche décédé le 24 octobre, les secrétaires fédéraux, et Didier Codorniou, chef de file des socialistes alliés à Frêche." Il n’est pas évident que les précités le souhaitent. Les premières déclarations de Codorniou laissent même entendre le contraire ( en gros : c’est tout le monde, héraultais compris, ou personne !). Précisons que, sur le fond de l’orientation politique, réintégration ou pas, cela ne changera en fait rien : si la gauche libérale se réunifie c’est pour mieux persévérer dans ses reniements comme le prouve ce dont il est question dans cet article.

      Quant aux élus se réclamant du PC, il convient en effet d’avoir en tête la situation des ex qui cohabitent cependant, dans l’approbation du sociallibéralisme régional, avec des élus toujours affiliés au PC.

      Encore merci pour ces remarques

      Antoine