ON PARLE MOINS DU CHIK : IL EST TOUJOURS LA !

3.000 NOUVEAUX CAS DÉCLARÉS PAR SEMAINE

Nous ne sommes pas sortis de l’épidémie
Publié dans l’édition du samedi 22 avril 2006
temoignage.

Nouveau point épidémiologique hier en préfecture, avec la presse. L’épidémie de chikungunya ne ralentit pas, il n’y a pas de place au relâchement. La lutte continue.

CHIKUNGUNYA - SANTÉ PUBLIQUE

AU jour d’aujourd’hui, c’est environ 244.000 cas de chikungunya qui sont estimés depuis l’émergence de l’épidémie à La Réunion en mars 2005. Dans la semaine du 10 au 16 avril, 3.000 nouveaux cas ont été déclarés. Il y a 203 certificats de décès mentionnant le chikungunya, parvenus à la DRASS au 16 avril 2006, soit 14 de plus.
Le préfet Laurent Cayrel a lancé un nouvel appel à la vigilance, hier. Observant un relâchement, une lassitude générale liée à la succession d’événements psychologiquement et physiquement éprouvants.
Ce rappel à la vigilance s’adresse aussi bien à la politique de ramassage des déchets qu’à la lutte individuelle. Il annonçait également que les conditions n’étaient pas encore réunies pour lancer le dispositif pour l’hiver austral et dit sa crainte réelle pour le retour de l’été austral. Car l’épidémie ne faiblit pas, l’évolution est constante, 3.000 nouveaux cas chaque semaine depuis trois semaines. S’il estime que nous sommes sortis de la phase explosive, il réaffirme que nous ne sommes pas sortis de l’épidémie et que le combat continue plus que jamais pour acquérir les réflexes de la lutte anti-vectorielle. Il note qu’il commence à avoir un relais associatif, si cette réponse st encourageante, la mobilisation commune est encore loin d’être satisfaisante, et il n’y a que par elle que la démoustication peut être réellement efficace.

Eiffel