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Occupation de l’ANPE Spectacle !

Publie le lundi 6 février 2006 par Open-Publishing

Communiqué 6 février 2006

Coordination des Intermittents et précaires d’Ile de France

14 quai de la Charente

75019 Paris (M° Corentin Cariou) Tél. : 01.40.34.59.74

www.cip-idf.org

Convention Unedic, protocole juin 2003, non à l’agrément gouvernemental !

Retrait du projet CPE, abrogation du CNE !

Une cinquantaine de manifestants occupe actuellement l’ANPE spectacle, 50 rue de Malte à Paris dans le 11e, M° République.

Ils exigent du Ministère de l’emploi que celui-ci refuse son agrément à la convention d’assurance chômage ainsi qu’à la prorogation du protocole Unédic aux annexes VIII et X, du gouvernement le retrait du projet CPE et l’abrogation du CNE.

Ce gouvernement promet une « sécurité sociale professionnelle », or il instaure des contrats (CNE, CPE) qui font de l’emploi une épreuve éliminatoire quotidienne selon une logique de casting généralisé et permanent. Le ministre de la culture s’est lui engagé à ce que soit instauré un « système pérenne » qui prenne en compte l’intermittence et la discontinuité de l’emploi, sans qu’à ce jour intervienne aucune concrétisation de cette engagement.

La convention Unédic en cours d’adoption serait désastreuse pour tous les salariés actuellement au chômage et pour tous ceux qui connaîtront le chômage, qu’ils soient licenciés, terminent un CDD (70% des embauches actuelles), ou éjectés lors d’une période d’essai de deux ans que le gouvernement cherche à généraliser (CNE, projet de CPE).

La prorogation du protocole Unédic de juin 2003, qui pourrait être toiletté à la marge lors de la réunion Unédic du 14 février, serait elle aussi totalement inacceptable car elle aggraverait l’éviction, l’aléatoire, les inégalités, la course aux cachets déjà à l’œuvre avec les dispositions en vigueur.

Ces restrictions des droits ciblent au premier chef les salariés qui dépendent à la fois de salaires issus de l’emploi et du versement d’une allocation : intermittents, « saisonniers », intérimaires, et plus largement « demandeurs d’emploi indemnisés et employés en activité à temps réduit » (soit 720 000 des 2,2 millions de chômeurs indemnisés).

Alors qu’on évoque, enfin, au sommet de l’Etat, un renouvellement du financement de la protection sociale, agréer une telle convention Unédic, agréer la prorogation du protocole serait tourner résolument le dos à l’objectif d’un renouveau des droits sociaux.

Nous exigeons :

 La recherche des 507 heures ouvrant droit à indemnisation sur une période de 12 mois à date anniversaire fixe

 Les 12 mois d’indemnisation, chaque jour chômé étant indemnisé.

Nous appelons tous les salariés, qu’ils soient intermittents, chômeurs ou en formation, à participer à la mobilisation contre le CPE et le CNE.

Rendez-vous :

Mardi 7 à 13h

4 bd de Belleville, devant le siège de la CFDT, métro Belleville, avant de rejoindre la manifestation.

Mardi 14 février à 14h30

manifestation depuis le Théâtre national de l’Odéon jusqu’au siège du Medef, 55 avenue Bosquet, métro Ecole Militaire - où se tiendra une réunion de négociation des annexes VIII et X de l’Unédic.