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PS-VERTS : MARCHE DE DUPES

par provola

Publie le mercredi 16 novembre 2011 par provola - Open-Publishing
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Peu à peu les cadavres remontent à la surface, les corps lestés se libèrent et s’étalent à la vue de tous. Les négociations qui se déroulent entre écologistes et socialistes vont accoucher d’une souris et tout ça pourquoi ? Tout simplement parceque les socialistes ne sont pas socialistes et parceque les écologistes ne sont probablement pas des écolos.

Les lecteurs fidèles de CNC savent ce que je pense de ces deux bandes d’usurpateurs. Le PS rassemblant la bourgeoisie repentie, les bobos, d’ anciens soixante-huitards, arcboutés sur leurs privilèges, libre-échangistes, persuadés de pouvoir amadouer les marchés qu’ils vénèrent en réalité. Ces faux nés rouges étaient tous trotskistes au sortir du lycée, ils finissent en bons défenseurs de la filière nucléaire. Le Parti Vert, lui, n’espère en réalité qu’une seule chose : partager une partie du gâteau et des sièges de députés, il est prêt à tous les renoncements pour empocher les miettes du pouvoir, montrant les dents face aux caméras mais son seul souhait inavoué est de fouler les tapis dorés de la République.

La polémique a éclaté entre les deux partis sur l’avenir de la filière MOX, le combustible nucléaire, qui est devenu la pierre d’achoppement des négociations, mais le mal est bien plus profond, car ni les uns ni les autres ne sont des révolutionnaires dans l’âme alors que l’urgence de la situation requiererait plutôt des troupes une remise en cause radicale de notre système économique.

Le PS, dominé par une tendance centriste reste sous la coupe des lobbies, la volte-face exécutée en une nuit sur l’accord signé avec le Verts en est la triste illustration. Il aura suffi qu’ AREVA lève le petit doigt ou la menace d’une destruction de milliers d’emploi à La Hague, (usine de retraitement des déchets nucléaires ) pour que le chapitre stipulant les conditions d’abandon de la filière soit effacé du contrat en catimini. Bien sûr, comme les choses cachées sont les premières à être remarquées, la réaction des Verts n’a pas traîné.

On peut s’attendre à de nouvelles concessions au niveau des postes subalternes accordées aux candidatures écolos, de manière à éteindre le feu nucléaire qui couve dans les alcôves incandescentes des gauches.

Tout cela laisse comme une saveur amère en bouche, assurant à la critique De Funesque en la personne de NKM un angle d’attaque facile. La reine du Grenelle a ainsi beau jeu de dénoncer les tripatouillages et les tergiversations du candidat de la gauche molle.

Le parachutage de Duflot à Paris est un autre coup porté aux espoirs de renouvellement des pratiques politiques. Comment peut-on aller jusqu’à s’excuser de la sorte, pour justifier son débarquement : “Pour aller de Villeneuve Saint-Georges à Paris, je prends le RER”

On est aux antipodes des réels enjeux en matière environnementale, on aurait tendance à conseiller à cette fanfare de branquignols de passer le périph. des égos. Notre avenir mériterait un traitement meilleur de la part de ces gens de peu de sérieux, la révolution n’est pas affaire de clairons mais de flibustiers. Avec ces gentils suppôts des puissances économiques, l’uranium semble avoir de beaux lendemains devant lui, au moment où la CRIIRAD relève des taux inexpliqués d’iode radioactif dans l’atmosphère.

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