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Plusieurs milliers d’internes en médecine ont manifesté à paris

Publie le jeudi 11 octobre 2007 par Open-Publishing
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cf Reuters
Plusieurs milliers d’internes en médecine ont manifesté jeudi après-midi à Paris pour défendre le principe de la liberté d’installation, avec le soutien de syndicats de médecins libéraux.

Partis vers 14h00 du secteur Montparnasse, les manifestants en blouse blanche devaient se rendre jusqu’aux abords du ministère de la Santé, avenue de Ségur, dans le 7e arrondissement de Paris.

"Jeunes médecins en grève" ou "Non à une médecine à deux vitesses", proclamaient les banderoles des manifestants, défilant dans un concert de sifflets et de pétards.

Des internes ont entamé au début du mois à l’appel de l’intersyndicale des internes de médecine générale (ISNAR-IMG) un mouvement de protestation pour dénoncer une disposition du Projet de loi de finance de la Sécurité sociale (PLFSS).

Celui-ci prévoit de réguler l’installation des médecins afin d’éviter l’apparition de "déserts médicaux", dans les zones rurales par exemple.

Les internes menacent d’entamer une grève illimitée à partir de lundi si le gouvernement ne renonce pas à une méthode qu’ils jugent coercitive.

Selon la CGT, les articles 32 et 33 du projet de loi "visent à subordonner l’installation de cabinets professionnels de santé à la densité professionnelle de la zone d’exercice."

Le mouvement est soutenu par la quasi-totalité des organisations de médecins libéraux.

La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a assuré que le gouvernement ne prendrait aucune mesure coercitive à l’encontre des internes en médecine.

"Nous sommes attachés à la liberté d’installation et il n’est pas question d’y revenir", a-t-elle déclaré mercredi lors des questions d’actualité à l’Assemblée nationale.

"J’en prends l’engagement aujourd’hui devant vous, je m’en porte le garant : il n’y aura aucune mesure coercitive qui sera mise en place", a assuré Roselyne Bachelot, qui a dit vouloir agir "dans la concertation" dans le cadre du PLFSS.

La négociation donnera la parole aux "jeunes médecins, jeunes internes, chefs de clinique, car on décide toujours de leur avenir sans les consulter", a précisé la ministre, qui a adressé lundi une lettre en ce sens aux 15.000 internes de France.

Le différend porte sur l’article 32 du PLFSS, qui prévoit un conventionnement sélectif suivant les zones d’installation. Les internes craignent qu’à terme, les médecins choisissant de s’installer dans des zones considérées comme surmédicalisées ne seront plus conventionnés, et leurs patients non remboursés.

Messages

  • il faut faire super gaffe les médias vont tenter d’opposer les étudiants en medecine , aux pauvres malade qui ne peuvent pas se soigner dans les campagnes et dans les quartiers sans médecins !
    La mutualité Française va jouer le rôle de passe plat une fois de plus , pour l’idéologie dominante ! Alors que ce vrai prôblème est lié au numérus clausus . On ne forme plus assez des professions medicales et sociales depuis 20 ans ! L"idée était très bête pour les gouvernements liberaux sociaux ou sociaux libéraux , moins de medecins égal moins de dépenses de santé remboursées !
    Resultat, des deserts sanitaires, des dépassements d’honoraires, dans un système capitaliste ce qui est rare devient chère , normal !
    Mais qui va aller s’installer, ou l’Hôpital , les services publics , les gares, les emplois, les bistrots etc... ont disparu .
    Qui va aller s’installer ou les gens n’ont plus un rond pour payer la consultation et en secteur 1 les médecins crèvent la dalle !
    Par contre dans les quartiers chics les cabinets médicaux vont se louer ou se vendre à prix d’or , AXA ou la générale de santé vont se regaler en creant des cabinets de groupe , avec autorisation de dépassements !

    Martine Aubrit et Kouchner, la droite étaient alertés de ce qui allait arriver , mais pacte de stabilité et qualification à l’Euro oblige il ont continé , maintenant on est dans la mouise , nous, pas eux !

    boris