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Pourquoi les nonistes du PS votent oui au nouveau traité

Publie le lundi 5 novembre 2007 par Open-Publishing
18 commentaires

Vincent Peillon, député européen, membre du bureau national, David Assouline, sénateur de Paris, secrétaire national du PS, Jacques Bascou, député de l’Aude, membre du bureau national, Geneviève Gaillard, députée des Deux-Sèvres, Jean Gaubert, député des Côtes-d’Armor,Jean Guérard, vice-président de la région Aquitaine, membre du bureau national, Christian Martin, conseiller régional de Paca, secrétaire national du PS, Béatrice Patrie, députée européenne, Gilbert Roger, maire de Bondy, membre du bureau national, Claude Saulnier, sénateur des Côtes-d’Armor,Pascal Terrasse, député de l’Ardèche, président du conseil général, secrétaire national du PS, Jean-Jacques Thomas, maire d’Hirson, membre du bureau national.

Le Parti socialiste va devoir maintenant délibérer et adopter sa position face au traité de Lisbonne. Disons le clairement : s’abstenir ou refuser de participer au vote sur la ratification du traité de Lisbonne, ce serait faire le choix de pérenniser en notre sein la pratique des compromis inaudibles dans le débat public et inefficaces à éviter les divisions.

C’est pourquoi nous devons être capables de définir une ligne majoritaire qui soit à la fois lucide sur la portée limitée du traité, consciente des nécessités immédiates de la relance de l’Europe et avant tout soucieuse d’y impliquer les citoyens. Rien ne lui interdit non plus d’être respectueuse de la minorité ! A juste raison, le Parti socialiste défend aujourd’hui l’organisation d’un nouveau référendum. Il le fait au nom d’une certaine conception de la relation entre la souveraineté nationale et la citoyenneté européenne.

Opter pour la procédure parlementaire de ratification plutôt que pour la voie du référendum, c’est, de la part du pouvoir en place, marquer sa profonde défiance à l’égard de la souveraineté populaire au motif qu’elle ne s’est pas exprimée en 2005 dans le sens attendu. C’est la dessaisir de l’enjeu européen. C’est plonger à nouveau l’Europe dans un sommeil démocratique dont il n’y a jamais rien de bon à attendre.

Mais si l’on demande un référendum, alors il faut convenir qu’il y a quelque inconséquence à dire que, si on l’obtenait, ce serait pour s’abstenir. Car au cadeau de la division, que l’on n’empêchera pas, on en ajoutera un second : celui de la dérobade du Parti socialiste à une question qui ne porte ni sur la vie interne du Parti socialiste ni même sur la vie nationale, mais sur l’Europe, et qui sera posée en même temps dans vingt-six autres pays. Quelle conception peu responsable de notre rôle si nous demandions à l’ensemble des Français de trancher en nous refusant nous-mêmes à le faire !

A l’évidence, si la gauche avait gagné la présidentielle, nous n’aurions pas négocié ce texte de la sorte. Prenant appui sur le non français qui ouvrait l’espace d’une renégociation, c’était d’ailleurs tout son intérêt, nous aurions posé d’autres exigences : celle d’une Europe sociale, dotée de nouveaux outils d’harmonisation des systèmes nationaux de droit du travail, de protection sociale et de fiscalité, d’une Europe réorientée vers la croissance et l’emploi, par la modification des objectifs de la Banque centrale et le vote d’un budget digne de nos ambitions en matière d’industrie et de recherche, et enfin d’une Europe capable de mieux protéger ses salariés contre une concurrence mondiale asymétrique. Pour nous qui, au sein du PS, avons milité en 2005 pour le non au traité constitutionnel, il est bien évident que ce texte ne répond pas à notre vision de l’Union.

Le traité de Lisbonne doit être jugé pour ce qu’il est : un texte dont l’unique objet est de tenter d’améliorer le fonctionnement des institutions de l’Union. Ainsi a été supprimée la troisième partie du traité constitutionnel qui avait pour effet de « graver dans le marbre » l’ensemble des politiques européennes les plus libérales. En outre, le texte désormais proposé n’a plus valeur de constitution. Il n’est plus qu’un classique traité « modificatif » qui amende les traités existants sans s’y substituer. L’approuver ne signifie donc pas que l’on donne quitus à l’ensemble de la construction européenne, comme y conduisait implicitement l’adoption du traité constitutionnel.

Le traité de Lisbonne peut-il permettre de fluidifier le fonctionnement des rouages de l’Union, grippés par un élargissement à vingt-sept Etats membres si mal préparé et un traité de Nice si mal négocié ? Force est de constater que, même si les blocages institutionnels n’expliquent pas à eux seuls l’impuissance de l’Union, les innovations du traité seront les bienvenues : un président du Conseil européen élu pour deux ans, un haut représentant pour les affaires étrangères et la politique de sécurité aux pouvoirs renforcés et, au sein du Conseil des ministres, un nouveau mécanisme de vote à la majorité qualifiée. En outre, il faut se réjouir que, parmi les valeurs citées en préambule, soient ajoutées celles de non-discrimination, de justice, de solidarité et d’égalité entre hommes et femmes, et que, parmi les objectifs de l’Union, soient retirée la concurrence libre et non faussée. Enfin, un protocole sur les services publics permet de créer une base juridique en vue de l’adoption d’une directive-cadre sur les services publics, jusqu’alors refusée par la Commission.

Toutefois, le contexte est tout aussi déterminant. Ce qui a motivé, en 2005, notre opposition au traité constitutionnel, c’est le défaut d’Europe. Ce qui justifiait notre stratégie, c’est que l’on puisse prendre appui sur le non pour exiger plus d’Europe, là où nous en avons besoin. En 2005, la gauche française avait la perspective d’une victoire à la présidentielle. Elle aurait eu à conduire elle-même la renégociation, puis à assumer la présidence française de l’Union qui s’ouvrira en juin. Ce n’est plus le cas. Dès lors, la stratégie développée à l’époque est caduque. Il y a bien eu renégociation, comme nous le disions, mais c’est Nicolas Sarkozy qui l’a menée et qui en a gâché la force. Aujourd’hui il faut voter sur le texte et non sur celui que nous imaginions. Si le traité de Lisbonne n’est pas adopté, nous en resterons à Nice, et pour longtemps.

Ce nouveau traité clôt donc un cycle. Une autre période s’engage, au cours de laquelle les socialistes français devront se battre plus que jamais pour donner un nouveau cap à l’Europe. Ils n’y réussiront pas seuls, mais en lien avec la social-démocratie européenne. C’est ce à quoi nous voulons inviter nos camarades socialistes.

http://www.liberation.fr/rebonds/289060.FR.php

Messages

  • Un le référundum doit etre mis en chantier.

    Le PS ici ce fout de la gueule des citoyens, alors un coup je consulte et un autre je ne consulte pas c’est n’importe quoi, comment voulez vous faire avaler cette pillule, vous aviez commencer a couler vous allez enfin disparaitre, prenez votre carte avec l’Agité, de toute façon y a pas grand chose de différent, plutot que de réclamer une commission pour les Evadés du Tchad (nécessaire certainement, qu’en au résultat ???) «  nous attendons toujours votre réclamation pour une commission parlementaire concernant les 600 millions d’euros piquer par le MEDEF aux ouvriers des industries métalurgiques, y sont ou ces sous, j’espère pas chez vous, enfin faut espérer.  »

    Comme il sont franc du collier vont il etre capable de nous tenir informés ????

    A propos, un grenelle sans atome, vous trouvez ça comment, pataphysiquant, ou antitransparent, j’ai honte de cette oposition en carton pate. Olivier dépèche toi de mettre à bas ces petits bourges, et accessoirements fervant partisant de la calotte et de la bigotte !

    Skapad

  • Ce n’est plus : Encore un effort pour être socialistes !

    Ca devient : Encore un effort pour être démocrates !

    La capitulation est maintenant sans rivages, il sont aussi vaillants qu’une volée de moineaux au moindre frémissement.
    Je renouvelle l’appel aux quelques personnalités courageuses et honorables qui existent encore dans la gauche du PS :
    Que faites-vous dans le parti du reniement et de la lâcheté !

    Copas

  • Alors la réponse, c’est pour quand, vous allez attendre la prochaine élection présidentielle pour y répondre, pour coller votre papier ci dessus ça pas été aussi long ! Skapad

  • Scandaleux ! je voterai plus jamais PS. Le coté positif, c’est qu’en fin et sans langue de bois on sait maintenant qui est qui.

    SL

    • Tu ne voteras plus jamais Ps ???
      Mais on fait comment pour les municipales avec les listes d’union ?
      Si la position de Ps est scandaleuse alors faire l’union avec le Ps c’est participer du scandale !

      Ce qui est tout autant scandaleux, insupportable, c’est le silence de la direction du Pcf sur cette question du rapport entre le traité constitutionnel et les municipales .

      Si la question du traité n’est pas règlée avant les municipales, si elle n’est pas (au minimun dans le fait pour le Ps de se prononcer pour un référendum) condition préalable pour de quelconques listes communes, alors tout ce qui est dit plus haut du Ps il faudra le dire du Pc et en tirer les conséquences.

      Pour ma part je ne voterai plus jamais Ps et pour tout parti en collusion avec lui si les choses restent en l’état ! Il faut être conséquent et dire ceci : La victoire de la gauche aux municipales serait une défaite si elle se payait du prix de la victoire d’un dénie démocratique aussi proche du fascisme que serait la victoire de Sarkozy piétinant le volonté du peuple.

      Le silence du Pc sur cette question devient assourdissant et insupportable ! Que l’on cesse de nous parler des municipales ! On veut entendre parler de rupture totale en cas d’acceptation du non référendum par le Ps !!!!
      Parce qu’il y va de quelque chose de bien plus fondamental que du résultat d’une élection !
      Si on ne mesure pas ceci maintenant c’est son honneur que l’on perd et, avec lui sa propre mort que l’on prépare.

      Gilles

    • Depuis1981,seule fois où j’ai voté PS par discipline de Parti,je n’ai plus jamais voté pour ce parti sauf aux municipales avec une "tête de liste" communiste.Aujourd’hui nous sommes à la croisée des chemins suivants : poursuivre cette alliance avec le PS qui est mortifère pour nos idées,construire une rassemblement "révolutionnaire" véritable avec tous les citoyens qui aspirent à renverser le système capitaliste.La deuxième solution me paraît "plus intêressante et plus dynamique pour nous,militants communistes .Le NON à l’Europe peut permettre de rassembler largement contre le capital.Retrouver notre indépendance et notre monnaie en bannissant de nos choix politiques l’Europe du capital nous redonnera du crédit visà vis du peuple en ne laissant pas au Front National le monopole de la Nation .Les dirigeants du PS sont des bourgeois à courte vue complètement englués dans leur contradiction sur le "marché" capitaliste alors que nous nous aspirons à un "marché des travailleurs" sur la base de l’autogestion et de la coordination entre les entreprises pour satisfaire les besoins matériels et culturels de tous les citoyens .La conspiration sarkhozienne sur l’Europe est montée avec l’accord de la plupart des dirigeants socialistes.Ces "traîtres" au mouvement populaire ne méritent que le mèpris et j’espère qu’un jour ils le payeront très cher.Mentir au peuple ne dure qu’un temps,nous le voyons aujourd’hui avec SARKO ...

      Ne nous occupons pas de ces "tares" du système politique bourgeois,occupons-nous des gens en leur démontrant la nocivité de cette europe de la concurrence capitaliste "libre et non faussée" pour le plus grand profit des grands patrons .....

      bernard SARTON,section d’Aubagne

  • Cette Europe de bureaucrates présomptueux, de politicards sans aucun sens de la démocratie, on n’en veut pas !

    Cette Europe qui veut détruire nos services publics, on n’en veut pas !

    Cette Europe cadenassée, qui, couverte de centres de rétention, laisse dans l’indifférence plus de 8 milles personnes par an se noyer en méditerranée, on en veut pas !

    Cette Europe qui exploite le tiers monde au sang en achetant ses produits aux prix les plus bas, on n’en veut pas !

    Cette Europe est financée par la TVA : 19% de la valeur d’une grande partie des produits de consommation.

    ARRETONS DE PAYER LA TVA
    CETTE EUROPE LA ON N’EN VEUT PAS

    Emma

  • Les dirigeants du PS non rien compris. C’est parce qu’ils ont appelé à votez pour le oui en 2005 en grande majorité, qu’ils ont perdu pour les présidentiels, et non le contraire.
    De qui se moque t’on dans ce parti, qui attend que la droite fasse les réformes qu’ils avaient avec Ségolène ROYAL prévu dans leur programme.
    C’est la fin du PS actuel, et le début de la droitisation de ce parti. Nous le constaterons au lendemain des municipales, si par malheur nous les perdons.
    Ces messieurs et mesdames vont faire alliance avec le Modem de Bayrou. Voila ou nous en somme des adhésions à 20€.
    Il faut un grand coup de balai dans ce parti. Qu’est ce qu’ils attendent donc les Mélenchon, Fabius pour le faire ou partir construire du neuf ?

  • "Le traité de Lisbonne doit être jugé pour ce qu’il est : un texte dont l’unique objet est de tenter d’améliorer le fonctionnement des institutions de l’Union. Ainsi a été supprimée la troisième partie du traité constitutionnel qui avait pour effet de « graver dans le marbre » l’ensemble des politiques européennes les plus libérales."

    Mais de qui se moque t-on ?

    Ce paragraphe de l’article ci-dessus résume bien l’hypocrisie des dirigeants du PS. Car si effectivement ce paragraphe n’apparait en clair dans le traité lui-même, il fait l’objet d’un protocole annexé dont la forme littéraire est sensiblement différente ce qui finalement revient au même. D’ailleurs, cette nouvelle version du TCE est une telle bouillie qu’il est à se demander si ils l’ont tout compris. En effet, quiconque n’aurait pas lu le traité de Maastrich, celui de Schengen (excuser l’orthographe de ces deux cités)est totalement incapable de savoir de quoi il est question.

    De surcroit, pour faire bonne figure ils a été supprimés les symboles supranationaux ce qui, il faut l’avouer, n’étaient pas d’une importance primordiale, mais par contre ils ont inséré dans le préambule une formule faisant référence au spirituel car l’on peut lire : « S’inspirant des héritages culturels, religieux et humaniste de l’Europe, à partir desquels se sont développées des valeurs universelles...etc. ». Sans être grand clerc on devine une concession faite à la Pologne qui préconisait d’inscrire une Europe aux principes chrétiens, concept piloté en sous-main par le Vatican. Cette référence est inutile et tendancieuse, l’Europe doit avant tout être un espace Laïc donnant un veritable sens à son universalité.

    Par tous les moyens il va falloir les mettre devant leurs responsabilités !

    M.Mengneau

  • AH AHAHAHAHA !!

    Et ça continue tranquillement dans le style "grand foutage de gueule sur le radeau de la méduse de la gôôôche".

    Je n’ose même plus répèter ce que je dis depuis des mois : le socialisme au Ps est définitivement MORT et enterré, ce n’est même plus de la social-démocratie au sens strict du terme c’est juste de l’opportunisme électoraliste de bas étage. S’obstiner à le maintenir sous perfusion c’est signer notre arrêt de mort.

    Et pourtant, "nous" continuons dans cette voie !!!

    Bien sûr qu’il faudrait "faire le lien" entre tout ça (TME, municipales etc...) Evidemment.

    Mais cela impliquerait de telles décisions que ce ne sera pas fait.

    Camarades, quoi qu’elle vale, les 8 et 9 décembre 2007 il y a aura une assemblée générale extraordinaire du PCF.

    Désigner des camarades un peu "nouveaux" et dynamiques pour vous y représenter , sur la base d’un mandat clair, et pas toujours le ou la sempiternelle camarade préposé-e aux délégations ( c à d en général le ou la secrétaire...) sera un premier signal à l’attention de la direction sur ce que NOUS voulons.

    Arrêtons de pleurnicher, personne d’autre que NOUS ne remettra le pouvoir entre NOS mains au sein du PCF.

    A bon entendeur,

    La Louve

    • Divine colere ... que je partage ... tout en sachant que ce n’est pas là non plus que les choses se feront
      Ce que j’observe c que les forces sont ailleurs, elles s’usent dans les structures sans pouvoir suffisamment les influencer
      Le combat d’aujourd’hui necessite quelque chose qui est à inventer complètement
      Beaucoup d emodèles sont obsolètes
      reprendre l’ouvrage du départ me semble la seule solution efficace
      et il y a beaucoup plus de gens prêts a ce combat là qui ne savent pas où aller
      Amicalement
      Chris44

  • En ouvrant le journal hier je dois dire que je n’ai pas pu m’empêcher de taper d’un poing rageur sur la table... Communiste de Narbonne, je travaille avec mes camarades sur les municipales dont la tête de liste à gauche n’est autre que Bascou, co-signataire de ce torchon... Inutile de dire que mon sang n’a fait qu’un tour d’autant plus que la question de l’exigence d’un réferendum et de porter l’ambition d’une europe sociale sans avaler de couleuvre ultralibérale nous avez été assuré par Bascou afin que nous acceptions de nous ranger derrière lui au deuxième tour des législatives...
    Ainsi donc Monsieur Bascou vous (eh oui, on ne se tutoie qu’entre Camarades) êtes un homme qui n’a aucune parole... Plus grave encore (peut-être) vous êtes un homme qui n’a aucune paroles de gauche !!!...
    Le deuxième engagement que vous aviez pris pour que nous votions pour vous au deuxième tour des législatives était de défendre la viticulture... Or vous nous dites aujourd’hui vouloir profiter de l’arrachage pour bétonner encore et encore !!...

    Je prends donc acte de cette double trahison. Je prend acte que le fin cordon qui vous rattachez encore à la gauche a céder sous le poids de votre résignation.

    Vous n’êtes plus un allié politique. Je ne ferais pas partis de votre liste aux municipales. Je militirerais aussi fort que possible pour que l’ensemble des communistes de Narbonne se retire et avance fiérement pour défendre (seul s’il le faut) les vrais valeurs humanistes, écologiques, progressistes et solidaires que vous avez désormais reniées.

    En espérant vivement qu’enfin l’ensemble des communistes renversent la table de bourgeois des socio-traitres.

    Maxime Dumont
    (PCF Narbonne, 26 ans, salarié INRA)

    • Pour les municipales,il faut sortir du piège tendu par le PS pour nous minorer encore plus ......Débarassez-vous de ce type carrièriste même pas digne du titre d’homme de gauche .Les viticulteurs devraient les secouer les plumes comme les pêcheurs avec Sarko .Ces élus deviennent de moins en moins respectables et le retour de bâton les guette sans doute à court ou moyen terme .Allez au combat municipal sous votre bannière en rassemblant les citoyens anti-européens .Nulle doute que c’est un combat gagnant ..

      Bernard SARTON,section d’Aubagne

    • Salut Bernard,

      merci pour ton message, un peu d’encouragement regonfle le moral !!... Malheureusement, je ne sais pas si partir seuls sous notre banière sera un combat gagnant... En tout cas dans l’immédiat car je suis persuadé que c’est là notre seul espoir de ne pas disparaitre et faire en sorte qu’il reste une organisation politique responsable et de combat à gauche (pardon pour la LCR mais j’entends par "responsable" ceux qui acceptent de prendre des responsabilités)... Tout le problème est, je crois, de savoir perdre (ou ne pas gagner) à un instant "t" pour pouvoir l’emporter à l’instant "t+1"... Cela fait bien trop souvent que sous pretexte de "battre la droite" nous nous alignons sur le PS. Or il est grand temps de se consacrer à la "réussite de la gauche"... Seulement... le PS n’est plus de gauche !!!...

      Ah si les viticulteurs pouvaient t’entendre Bernard !!!... Qu’ensemble ils se lèvent et que le Midi Rouge revienne et se soulève !...

      Fraternellement

      Maxime

    • La seule chose qui empêche un parti de gauche de disparaitre c’est ses liens avec les travailleurs, sa capacité à penser et à agir en indépendance, sa fonction dans l’organisation de la classe déshéritée. Du moins c’est ce qui distingue un parti de travailleurs d’un autre parti.

      La question des élections qu’on veut gagner (pour les autres, il faut pas déconner, c’est de la propagande) c’est l’analyse de l’utilité et du cout d’une victoire. Si il y a une disproportion entre l’obtention d’élus et la force de l’organisation le cout sera hors de proportion et la fameuse histoire de responsabilité une affaire de démission en rase campagne au profit des ultra-libéraux, et in fine,de la continuité de l’ere des défaites, d’être vus pour des velléitaires qui gueulent contre le PS mais dés que la mangeoire s’avance on se couche, on se couche contre les intérêts de son parti, contre les intérêts des travailleurs.

      La, la question du TCE n’est pas négociable, on ne s’allie pas avec des gens qui soutiennent une initiative de démantèlement de 200 ans de combats vers la démocratie, de 150 ans de combat vers de grandes conquêtes sociales et d’essai de rejeter le règne du capital.

      On ne peut s’allier avec des gens sur une telle logique. Il est impossible de décrire et combattre une agression d’une telle gravité et en même temps s’allier avec les ultra-libéraux. Le PCF en passant de telles petites alliances se déconsidère complètement , désespère les derniers travailleurs lui faisant confiance.

      Une bataille pour obtenir des élus ne se mène pas au prix du ridicule et du reniement, tout n’est pas possible (même sans parler de la question du TCE). Des élus n’ont de valeur que si leur existence permet de renforcer la classe des travailleurs, ses organisations et sa conscience. Nul rêve de grandes réalisations sociales n’est possible sans cet aspect. Autrement c’est construire sur de la guimauve.

      Ces dernières dizaines d’années ces principes ont été oubliés peu à peu et, à force de crétinisme électoraliste, on ne comprend plus même pas pourquoi finalement on s’affaiblit et on perd quand même des élections, les concessions sans rivage amenant logiquement là. On s’imagine à force que les seules batailles se livrent dans les urnes , alors qu’elles se livrent essentiellement sur d’autres terrains.

      L’obtention d’élus n’a de sens donc que si ils sont tournés vers le renforcement des travailleurs, sans compromissions qui les affaiblissent.

      C’est la différence entre un parti de travailleurs et une simple machine électorale à fabriquer du nomenclaturiste politicien (les partis de droite et ce qu’est devenu le PS).

      Alors évidemment, comme des drogués ne pouvant vivre sans leur dose, nous sommes souvent près à plonger à nouveau dans des hurlements de joie électoralistes , à oublier combien sont feu-follets des conquêtes électorales , dés que nous ré-augmentons les scores électoraux et le nombre d’élus. On oublie alors combien est évanescente une victoire qui n’est pas construite sur un renforcement des travailleurs, combien de telles espérances sont factices et préparent des situations où on tombera encore plus bas...

      Les municipales qui vont venir sont de cet ordre. il est très probable qu’elles soient un succès électoral de la gauche, PS et PC compris. Mais ça ne sera qu’un feu de paille si l’essentiel n’est pas mené, la bataille sociale. Ca ne fera juste que souligner que ça ne branche pas les classes populaires de se faire tataner par le bourgeois de neuilly, sans permettre réellement d’y répondre.

      Copas

  • Tous les parties politiques, les syndicats, les associations, les citoyens qui estiment que le nouveau traité n’est ni différent, et encore moins simplifié doivent appeler à une mobilisation européenne (france, pays-bas etc...).

    Cette mobilisation peut avoir lieu le jour où le congrés modifiera à Versailles notre constitution pour permettre la ratification du traité.

    A la vitesse où vont les choses (Qui, à part NS, dans ce pays a gagné plus au mois d’Octobre ) les exclus des cadeaux fiscaux risquent de se lever plus vite que prévu.

    NE LAISSONS PAS VIOLER IMPUNEMENT LA DEMOCRATIE.

    VENEZ NOMBREUX..

  • HAMON a démissionner de son poste, ce socialiste partisant du non mérite le respect et a ce que ne soit pas fait l’amalgame de toutes les composantes du PS.

    Le PS doit s’auto s’éclater pour la clarté du débat politique. Comment peut on renforcer le libéralisme en validant ce mini traité qui est le mème crédo qui fut dissimulé en son temps sous le slogan blairiste : la troisième voie du Frisé délavé ; et prétendre faire du sociale tout en activant une politique volontariste sur les graves échéances a venir concernant notre Econosphère en quasi faillite !

    Le Drian breton, qui était choqué des propos tenus par l’Agité lors de la campagne Napoléonienne, lui aussi a dit qui dira oui(béni oui oui !), non de dieu , celui ci a pris une sacré option scabreuse et dangereuse, la Bretagne fraichement socialiste risque elle aussi a trendre vers une option quelque peu « Agitée », si j’ose m’exprimer ainsi. Non de Nom.

    Ils sont vraiment a coté de la plaque. Ceux là qui y a pas six mois nous vendais de la démocratie participative a 20 balles d’euros , nous disent en renouveau :

    Pour les bonnes affaires ! Laissez nous faire ! Et tachez de vous taire !

    Mal barré, pour vingt ans le temps d’une génération, c’est pas avant qu’on pourra entrevoir le bout d’un début de changement, malheureusement et c’est désespérant.

    Skapad

  • Merci mesdames et messieurs les députés socialistes ( pas tous ) d’apporter votre contribution pour l’adoption de ce nouveau TCE qui en fait n’est fondamentalement pas différent de celui de 2005 . Merci de joindre vos voix à celles de la droite et son chef Sarkozy . Enfin merci pour le peuple de France qui à rejeté démocratiquement ce meme traité par référendum à 55 % le 29 mai 2005. Avec votre decision de soutenir ce traité ultra-libéral vous enfoncer notre pays et les autres dans une Europe anti-sociale . Cette violation de la souveraineté du peuple Français conduit le PS à s’eloigner de plus en plus des valeurs de gauche . Avec une telle décision du PS, Sarkozy à de beaux jours devant lui . Pour ce qui me concerne je pense que seule la gauche anti-libérale peut créer un souffle de résistance contre tous les partisans du libéralisme qu’il soit social-libéral ou ultra -libéral . RESISTONS ! RESISTONS ! RESISTONS ! André 07 militant communiste