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Premier test électoral dimanche à Nancy pour le gouvernement Villepin

Publie le jeudi 1er septembre 2005 par Open-Publishing
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Premier test électoral pour le gouvernement Villepin. Les électeurs de la première circonscription de Meurthe-et-Moselle sont appelés aux urnes dimanche pour le premier tour d’une élection législative qui donne le coup d’envoi d’une série de partielles impliquant d’anciens membres du gouvernement Raffarin.

En l’espèce, il s’agit pour Laurent Hénart, 36 ans, de retrouver son siège de député, abandonné en mars 2004 pour le poste de secrétaire d’Etat à l’Insertion professionnelle des jeunes. Les sondages donnent ce poulain du maire de Nancy, André Rossinot, favori dans tous les cas de figure en raison de la division du PS.

Mathieu Klein, 29 ans, a en effet été préféré à Jean-Jacques Denis par la direction du PS. Le Nouveau Parti socialiste (NPS) d’Arnaud Montebourg apporte aussi son soutien à ce jeune vice-président du conseil général.

Mais Jean-Jacques Denis, médecin de 54 ans, ne désespère pas de reconquérir son mandat de député assumé de 1997 à 2002 après avoir battu André Rossinot. Exclu par les instances du PS, il se présente comme divers gauche avec un indice de notoriété nettement supérieur à celui de son rival.

L’UDF oppose à Laurent Hénart son président départemental Alain Miton, médecin de 54 ans et fidèle de François Bayrou, venu le soutenir jeudi soir.
Lutte ouvrière présente le double d’Arlette Laguillier, Christiane Nimsgern, les Verts Marie-Hélène Faivre, leur secrétaire régionale. Annie Levi-Cyferman, avocate de 50 ans, pourfendeuse des lois Sarkozy et Perben, est soutenue par le PCF et la LCR, tandis que le Front national a choisi un économiste de 38 ans, Philippe Herlin, attaché parlementaire au conseil régional. Les huit candidats en lice s’attendent à une faible participation des quelque 50.000 électeurs inscrits.

Ce scrutin, dont le second tour aura lieu le 11 septembre, sera le premier d’une série de cinq élections législatives partielles impliquant des anciens ministres de Jean-Pierre Raffarin, évincés du gouvernement après le référendum du 29 mai.
L’ex-ministre délégué au Logement Marc-Philippe Daubresse et l’ex-secrétaire d’Etat à la Réforme de l’Etat Eric Woerth tenteront de récupérer leur siège les 11 et 18 septembre, dans le Nord pour le premier et l’Oise pour le second.

Deux autres législatives sont programmées les 25 septembre et 2 octobre dans les Hauts-de-Seine -circonscription de l’ancien ministre délégué à l’Industrie Patrick Devedjian- et le Val-de-Marne, où se présente l’ex-secrétaire d’Etat aux Personnes handicapées Marie-Anne Montchamp.

Trois élections sénatoriales partielles auront lieu le 18 septembre, à commencer par celle de Jean-Pierre Raffarin, qui brigue les suffrages de ses grands électeurs de la Vienne. Le même jour, François Fillon et Serge Lepeltier tenteront de récupérer leur siège dans la Sarthe et le Cher. Tous ces scrutins sont considérés comme sans grand risque pour l’UMP.

Interrogé jeudi sur ces élections lors de sa conférence de presse de rentrée, Dominique de Villepin a répondu qu’il les considérait "bien évidemment" comme des tests politiques importants. "Une élection, c’est le choix de nos concitoyens, et donc j’attache la plus grande importance à la façon dont s’exprimeront nos concitoyens dans ces différentes élections", a déclaré le Premier ministre. (AP)

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