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Presse magazine : Les salariés disent non au mépris patronal

Publie le vendredi 18 mars 2011 par Open-Publishing

1 % ! C’est ce que les patrons de la presse magazine (SPM) osent proposer aux délégations syndicales comme revalorisation des barèmes minima de salaires de la branche professionnelle. 1 % comme solde de tout compte alors que ces minimas n’ont pas bougé depuis août 2008 !

Dans tous les groupes, à l’occasion des négociations annuelles obligatoires (Nao), les éditeurs pratiquent la même politique salariale minimaliste.
Dans le même temps, les journalistes voient leurs droits d’auteur amputés par la loi hadopi 2. Ils sont mis en demeure d’œuvrer pour leur titre principal et ses déclinaisons papier et numérique pour un salaire équivalent.

La presse magazine est décidément entrée dans l’ère du « travailler plus pour gagner moins ».

Mais la profession n’entend pas se laisser faire.

Les journalistes, employés et cadres de Prisma Presse ont imposé à leur direction des augmentations substantielles après quatre jours de grève : 106 € jusqu’à 3000 € de salaire brut ; 70 € jusqu’à 4500 €. Obtenir ces augmentations n’est que justice alors que l’entreprise a vu ses bénéfices augmenter de 40%, passant de 18 à 30 millions d’euros en 2010.

A Mondadori, une grève pour les salaires a débuté lundi 14 mars. Avec une revendication légitime : une augmentation de 150 euros pour tous.

Le SNJ-CGT et ses sections syndicales de la presse magazine animent ces combats et appellent à leur extension utile chez tous les éditeurs de la presse magazine.

La dévalorisation de nos métiers n’est pas une fatalité et les groupes les plus rentables de la presse ont les moyens de satisfaire nos revendications.

SNJ-CGT le vendredi 18 mars 2010