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Quand Frédéric Lefebvre manipule les videos du Petit Journal...

Publie le samedi 21 mars 2009 par Open-Publishing
4 commentaires

"Sacré Frédéric !

Notre ennemi public n°1 préféré, menteur parmi les menteurs, vient de pratiquer un buzz incroyable et gonflé. L’équipe de Yann Barthès et du Petit Journal l’avait épinglé jeudi dernier dans une compilation des mensonges et de la mauvaise foi ordurière du porte-parole de l’UMP (http://www.canalplus.fr/c-humour/pi...). Le thème de la vidéo était MemoBoost (médicament pour retrouver la mémoire), seule manière politiquement correcte d’expliquer les absences forcément maladives de l’intéressé à propos d’allocutions officielles, filmées et niées ensuite dans le cadre de débats ultérieurs où il pouvait se payer la tête de l’auditoire n’ayant pas les enregistrements sous la main. Yann Barthès a ainsi démonté en quelques minutes le processus de communication du sieur Lefebvre, basé sur la lâcheté politicienne, niant ou affirmant tout et n’importe quoi suivant le contexte, l’interlocuteur ou l’auditoire. Difficile à encaisser donc pour la victime de ce camouflet diffusé sur Canal+.

Sauf que le seul neurone encore actif de Frédo s’est éclairé et lui a fait entendre une voix intérieure criant : “Vengeance ! Vengeance !” Mais pourquoi ? “Parce que !”
N’écoutant que ses conseillers en communication, le lobbyiste le plus célèbre de France n’a donc pas choisi de faire profil bas, comme tout à chacun aurait eu l’idée ingénieuse de faire après une telle branlée médiatique visionnée par quelques millions de téléspectateurs.

Non, le pitbull de l’Elysée, simple député suppléant et donc non élu par le peuple a préféré comme à son habitude, faire le malin. Il a ainsi cru bon de retourner la polémique à son avantage, en reprenant le principe du médicament MemoBoost et en renvoyant l’ascenseur à Yann Barthès avec un médicament sur la vue.
Avouons qu’on a eu pire s’agissant de Frédo."

"Malheureusement pour être compatible avec sa version personnelle des faits, Frédo s’est amusé à raccourcir la vidéo initiale de Yann en détruisant plus ou moins habilement l’argumentation du présentateur du Petit Journal. Une bien pâle malversation donc, avec un montage tronqué et étrangement amputé aux bons endroits. Une mauvaise parodie dont il faut vérifier, d’ailleurs, si elle ne tombe pas sous le coup de la loi, ne serait-ce pour les droits d’auteurs..."

Source : http://www.cpolitic.com/cblog/2009/...

Messages

  • Ne pas oublier !
    l’express
    A la croisée des couloirs
    par Hélène Constanty, publié le 28/09/2006 - mis à jour le 27/09/2006 13:33

    Frédéric Lefebvre, le très influent conseiller parlementaire de Nicolas Sarkozy, est resté actionnaire majoritaire d’un cabinet de lobbying

    Qui, à l’Assemblée nationale, ne connaît pas Frédéric Lefebvre ? Ce quadragénaire à l’élégance de Borsalino, cheveux longs gominés et cravates voyantes, passe une grande partie de son temps dans les couloirs du Palais-Bourbon, en tant que conseiller chargé des relations avec le Parlement du ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy. Lorsqu’ils l’aperçoivent, le portable collé à l’oreille, les députés interrompent leur conversation. « Voici le porte-flingue de Sarko », chuchotent-ils. Frédéric Lefebvre, chargé de s’assurer de leur loyauté envers son mentor, jouit d’un respect mêlé de crainte parmi les élus de la majorité.

    Les ménages des assistants
    L’une des spécialités de Pic conseil-Domaines publics est de faire travailler les collaborateurs des députés sous des formes variées : temps partiels, missions ponctuelles de « veille parlementaire ». Stephan Denoyes, l’un de ses directeurs associés, est assistant à temps partiel du député UMP des Alpes-Maritimes Charles-Ange Ginesy, suppléant du ministre Christian Estrosi. La collaboratrice de Jean-Michel Couve, député UMP du Var, est également employée par Domaines publics pour le compte de l’Association nationale des industries alimentaires (Ania). Une pratique légale, plus répandue qu’on ne l’imagine au Palais-Bourbon. Mais éminemment discutable.
    Les députés savent qu’il connaît intimement le Palais-Bourbon, pour avoir commencé sa carrière de jeune militant RPR comme collaborateur parlementaire de Patrick Ollier, actuel président de la commission des Affaires économiques de l’Assemblée, et qu’il navigue au cœur des réseaux sarkozystes des Hauts-de-Seine, en tant qu’adjoint au maire de Garches (92) et conseiller régional d’Ile-de-France.

    Ce que Frédéric Lefebvre se garde bien de leur dire, en revanche, c’est qu’il est resté actionnaire majoritaire d’un cabinet de lobbying en pleine ascension : Perroquet institutionnel communication (Pic conseil). Une entreprise qu’il a créée en 1996 et dont les profits font pâlir d’envie ses concurrents : 792 000 euros de bénéfices nets en 2005, pour un chiffre d’affaires de 1,582 million d’euros, en progression de 60% sur l’année précédente. « Nous vendons notre matière grise plutôt cher », reconnaît Steven Zunz, cofondateur de la société et ancien assistant parlementaire de Christian Estrosi, ministre délégué à l’Aménagement du territoire, fidèle de Nicolas Sarkozy.

    La firme s’est activée en coulisses

    Pic conseil s’est rapproché en 2004 d’une autre société de relations institutionnelles, Causalis (1 million d’euros de chiffre d’affaires en 2004), et se présente désormais sous le nom de Domaines publics. Ses clients ? Des syndicats professionnels (industrie alimentaire, masseurs-kinésithérapeutes, répartiteurs en pharmacie, producteurs audiovisuels, agents immobiliers, pompes funèbres) et des industriels (Suez, Bouygues, Alcatel, Sodexho, les casinos Lucien Barrière, le fabricant de rhum Bacardi, le cigarettier Altadis). La firme s’est activée en coulisses, ces derniers mois, lors des débats parlementaires sur l’interdiction de fumer dans les lieux publics, la publicité pour le vin, les droits d’auteur sur Internet ou la lutte contre l’obésité.

    Curieux mélange des genres ? « Je ne m’occupe absolument plus de Pic conseil depuis 2000. Je n’y exerce aucune responsabilité et ne touche aucun dividende », précise Frédéric Lefebvre. Il reste toutefois détenteur de 51% du capital de Pic conseil, en « nue propriété », ce qui signifie qu’il conserve ses titres, mais en a confié l’usufruit temporaire à son associé jusqu’au 30 juin 2007. A cette date, la France aura un nouveau président et Frédéric Lefebvre deux options : revendre, à bon prix, les titres de son entreprise prospère ou en reprendre les commandes comme lobbyiste en chef.

    • ↑ a  b  c  Ivan Porspoder, « Lefèbvre, l’aboyeur de Sarkozy [archive] », leJDD.fr, 1er mai 2008

      ↑ Compte-rendu de la séance d’installation du Conseil communautaire [archive]

      ↑ Vincent Nouzille, Un Perroquet conseille l’Intérieur [archive], Bakchich.info, 8 décembre 2006

      ↑ « En forme - Frédéric Lefebvre [archive] », Le Point no1843, 10 janvier 2008
      ↑ Régis Soubrouillard, Frédéric Lefebvre ou le retour de la Firme [archive], Marianne, 4 Avril 2008

      ↑ « Notre conférence. Lundi 13H » [archive], Mediapart, 23 juin 2008.

      ↑ UMP : "La dénonciation est un devoir républicain" [archive], paru le 7 février 2009, sur le site du Nouvel Observateur.

      ↑ « La mafia s’est toujours développée là ou l’État était absent ; de même, les trafiquants d’armes, de médicaments ou d’objets volés et les proxénètes ont trouvé refuge sur Internet, et les psychopathes, les violeurs, les racistes et les voleurs y ont fait leur nid. », Première séance du lundi 15 décembre 2008 [archive] sur le site de l’Assemblée Nationale

  • Pourquoi s’inquiété de lefevre ?Il a été elevé dans un chenil de neuilly,donc tous les vaccins ne sont pas a jour,mais malgrés tout il mord.Appel au vétérinaire populaire,afin de pratiquer la piqure necessaire dans ces cas la.momo11