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Quimper : La manif dérape, la ville sous le choc
Publie le lundi 23 juin 2008 par Open-Publishing13 commentaires
Samedi, la manifestation des élus du Centre-Bretagne et des Carhaisiens, venus défendre leur hôpital de proximité, a dérapé. En ville, les commerçants sont excédés. Encore un jour sans clients.
de Lucile VANWEYDEVELDT
Le rassemblement des Carhaisiens, venus défendre leur maternité, a dégénéré. Les commerçants du centre-ville ne décolèrent pas. La tension monte.
Hier, le calme est revenu sur les quais de l’Odet. Après la fête de la Musique et la manifestation des Carhaisiens, venus défendre leur hôpital de proximité, il y régnait un sentiment de vide. « On va mettre beaucoup de temps à s’en remettre », affirme un commerçant de la place Saint-Corentin. Les fumées se sont dissipées mais la ville est sous le choc. Les habitants sont dans la crainte de nouveaux rassemblements. « On reviendra », ont promis les manifestants avant de partir.
Une suite d’affrontements
Tout avait bien démarré samedi matin. Près de 700 personnes se sont réunies place de la Résistance. Une délégation d’une vingtaine d’élus a été reçue vers 10 h 30. Mais la situation a brusquement dégénéré après le jet de quelques fusées et l’allumage de deux feux de palettes, sur les quais sur la rive opposée de l’Odet. Très vite, les forces de l’ordre s’en sont pris aux manifestants en lançant des gaz lacrymogènes. « On nous a canardés sans sommation alors qu’il y avait des femmes et des enfants, témoigne un élu. C’est inadmissible. Est-ce cela qu’ils appellent de la négociation ? » La suite de la journée n’a été qu’une suite d’affrontements. Vers 15 h 45, un jeune homme a été blessé à la main en voulant ramasser un engin à terre.
« On est en train de crever »
« On n’en peut plus, faites quelque chose », crie une Quimpéroise aux gendarmes mobiles alors que le cortège se reforme en début d’après midi. Un petit groupe de commerçants du centre-ville exprime sa colère. Ils demandent aux forces de l’ordre s’ils doivent fermer boutique. « On est en train de crever ! », ajoute l’un d’eux. Un peu plus tard, une quinzaine de vigiles vêtus de blousons « Sécurité civile » sont dispatchés dans le centre-ville. Apparemment, ils sont là pour sécuriser l’entrée des jardins de l’Évêché, de la rue Treuz et certains commerces. Devant le café « L’Épée », plusieurs gros bras faisaient déjà le guet dès le début de la matinée. Sur la vitrine de plusieurs boutiques, rue Toul-al-Laër, des affiches sont placardées : « Des grèves et des manifestations, nous en crevons ! ».
Pourtant, selon la préfecture, tout a été fait pour épargner le centre-ville. « On a reçu la délégation pendant près d’une heure, précise Jacques Witkowski, secrétaire général. Mais de nouveaux feux ont été allumés. Les conditions du dialogue n’étaient plus réunies. Il a fallu assurer le maintien de l’ordre. » Une autre manifestation des Carhaisiens est annoncée pour samedi prochain. En attendant, la tension monte.
Messages
1. Quimper : La manif dérape, la ville sous le choc , 23 juin 2008, 09:58
article poujadiste....
les gens ne "crèvent" pas a cause des grèves et des manifs...par contre des gens crèveront sûrement parce que leurs hôpitaux de proximité, sacrifiés sur l’autel du profit, auront fermés.
1. Quimper : La manif dérape, la ville sous le choc , 23 juin 2008, 10:25
c’est sûr !
2. Quimper : La manif dérape, la ville sous le choc , 23 juin 2008, 10:29
poujadiste, c’est le mot : seul le point de vue de court terme de certains commerçants est pris en compte.
RAPPEL :
Même un commerçant, lorsqu’il est malade, a besoin de l’hopital public sous peine d’en "crever".
3. Quimper : La manif dérape, la ville sous le choc , 23 juin 2008, 12:43
Le comportement des commerçants est stupide. Quand la population diminuera en raison de la fermeture de l’hôpital ils feront quoi ces commerçants ? Ben ils baisseront le rideau. Alors que s’ils prennent fait et cause pour les manifestants, ils ont des chances de garder leurs commerces.
4. Quimper : La manif dérape, la ville sous le choc , 23 juin 2008, 14:54
Même pas sûr que "les commerçants" soient à mettre en cause : ce serait ajouter foi à cet article, lequel, comme les "micro-trottoirs" de la télé, tentent de faire croire que "les commerçants" ne veulent pas d’hopital de près de chez eux. Et donc, une fois de plus de diviser : les commerçants seraient TOUS poujadistes et jamais malades ??? Hum, hum...
Aucun nom de "commerçant" dans cet article. Aucun ne s’engage et ne revendique ces propos. Aucune association de "commerçants" non plus...
Article très suspect de manipulation, en somme.
Mettez "la gauche" contre les "commerçants", vous favoriserez le développement des grandes surfaces !!! Le pied !
5. Quimper : La manif dérape, la ville sous le choc , 23 juin 2008, 18:20
En l’occurence il s’agirait des commerçants de Quimper qui se plaignent d’avoir à subir les manifestations pour la défense de l’hopital d’une autre ville. Traduction : tant que c’est pas à côté de chez moi j’en ai rien à cirer, surtout que j’ai un commerce à faire tourner et que je suis pas un feignant comme les fonctionnaires. Bon je sais je caricature en même temps je connais tellement de commerçants qui sont des crevards...
6. Quimper : La manif dérape, la ville sous le choc , 23 juin 2008, 18:51, par Pedro
Je souscris à cent pour cent à ce commentaire de 83-172 : TOUS les commerçants ne sont peut-être pas des poujadistes, mais TOUS les poujadistes sont bien des commerçants, et je sais de quoi je parle, moi, ancien postier, éternel communiste, agressé en permanence par une branche familiale commerçante poujado-fasciste.
Ne pas se voiler la face : la réalité est implacable !!
Pedro communista
7. Quimper : La manif dérape, la ville sous le choc , 23 juin 2008, 20:29, par Jean Claude Goujat
192**176,tu en connais des ouvriers ?Semble pas.
Pour le moment les sauveurs ils sont à l’UMP et sont bien friqués !
JCG
2. Quimper : La manif dérape, la ville sous le choc , 23 juin 2008, 16:33, par (k)G.B.
Torchon qui sème la graine de la discorde, de la division, de la fracture.
(k)G.B.
1. Quimper : La manif dérape, la ville sous le choc , 23 juin 2008, 20:15, par ras le bol des négociations
tout à fait d’accord avec cette tentative de récupération. On s’en fout des débats fumeux autour des commerçants... Cette violence est légitime car cette violence est simplement l’exaspération des travailleurs de la santé et des usagers contre le plan de Sarkozy et sa police et aussi d’une certaine façon le ras-bol et l’impuissance que cette situation de Carhaix ne soit pas relayée dans tout le pays pour tous les hôpitaux qui vont fermer par tous les syndicats dits ouvriers, les partis dits ouvriers et les organisations dites ouvrières qui font tout pour que ça reste à Carhaix. Ce qu’il faut c’est une mobilisation nationale ...Que les politiques UDb, bretonnants ou pas se positionnent. C’est facile de se positionner par lettre ouverte, communiqués et autres moyens pseudo-démocratiques. Continuuer à jouer de la bombarde, Ok mais ça ne suffira pas devant la brutalité de Sarkozy et de son gouvernement. Comme pour les sans-papiers, pas de cas par cas : régularisation de tous. Donc idem pour les hôpitaux, pas hôpital par hôpital mais tous ensemble.
maintenant ça suffit...
tous les syndicats, les organisations, partis qui disent défendre la classe ouvrière doivent entendre les cris des personnels des hôpitaux de Carhaix et d’ailleurs. ça suffit les pseudo négociations, les rencontres à matignon ou ailleurs Que les fédérations avec les confédérations appellent à une manifestation nationale de tous les hôpitaux contre les plans gouvernementaux.
Aucune table ronde, assez de matraquages...GREVE GENERALE
Retrait du plan Sarkozy contre les hôpitaux ! Le gouvernement des capitalistes mène la guerre contre l’hôpital public, les malades et les personnels
Le gouvernement Sarkozy-Fillon-Bachelot, comme ses prédécesseurs, a découvert que la Sécu et les hôpitaux publics avaient des « trous », des « déficits »… que l’Etat crée lui-même et dont il tire argument pour diminuer les soins des plus pauvres et s’en prendre aux travailleurs des hôpitaux. Les hôpitaux publics n’ont pas à être rentables. Ils traitent les réanimations les plus longues, les pathologies les plus lourdes, ils assurent les radios, les analyses et les autres examens sur place ; ils assurent la formation des médecins, les urgences. Si l’hôpital public n’a pas assez d’argent, c’est que les gouvernements au service des riches et des patrons garantissent les profits des cliniques privées et n’assurent pas au service de santé publique les moyens de ses missions, au détriment des travailleurs des hôpitaux et des patients. Déjà, le forfait hospitalier a été relevé, les patients paient un euro par consultation de son médecin, de nombreux médicaments ne sont plus remboursés, Sarkozy et l’UMP ont instauré des nouvelles franchises annuelles non remboursables sur les soins. En plus, le gouvernement a décidé une « réforme », c’est-à-dire un plan réactionnaire, directement contre les hôpitaux publics. Un projet de fermetures de services et d’hôpitaux, d’atteintes aux statuts, de privatisation
Assez de concertations sur le plan Sarkozy-Bachelot-Larcher ! Front unique pour battre le gouvernement et obtenir le retrait du plan réactionnaire !
Tous les dirigeants syndicaux ont accepté de participer au rapport Larcher, commandé par Sarkozy et Bachelot qui a préparé le terrain au plan Sarkozy-Bachelot. Au lieu d’exiger le retrait pur et simple du plan, les chefs syndicaux acceptent de le négocier avec la ministre et réclament des « tables rondes » avec le gouvernement et les cliniques privées. Au lieu d’appeler à la grève générale pour le retrait du plan, les chefs syndicaux épuisent les travailleurs hospitaliers dans des « journées d’action » inefficaces et des « grèves reconductibles » dispersées site par site, des recettes qui ont conduit à la défaite des cheminots et de bien d’autres.
Il faut que les travailleuses et les travailleurs, dans les réunions syndicales et les assemblées générales, imposent la défense de leurs intérêts, donc la rupture des organisations syndicales avec le gouvernement :
Maintien de tous les hôpitaux publics ! Augmentation des crédits de fonctionnement, création de tous les postes de soignants nécessaires, titularisation des précaires, augmentation des salaires ! Défense des statuts de la fonction publique ! Abrogation du forfait hospitalier !
GREVE GENERALE pour le retrait du plan d’austérité et de privatisation ! Gigantesque manifestation à l’Assemblée nationale, où sera soumis ce projet de loi, pour empêcher son adoption !
20 juin 2008
http://www.revolution-socialiste.info
3. Quimper : La manif dérape, la ville sous le choc , 24 juin 2008, 08:43, par Copas
Les témoignages des élus font état d’une véritable agression des forces de l’ordre. Il s’agit bien d’un traquenard policier.
La question des commerçants de Quimper est toute autre. Le fait de voir des hordes de CRS agresser la population les dérange dans leurs affaires (non pas par solidarité mais par intérêt direct).
Ils ont tout intérêt à se mettre du côté de la résistance à Sarkozy. Mais ils ont de longues habitudes de se mettre du côté de ce qui parait être les plus puissants.
Ils sont à convaincre, mais ça n’empêchera pas la réaction de manifestants légitimes qui se font agresser sauvagement par les déploiements policiers du pouvoir.
On devrait un peu manifester ta solidarité envers les familles, manifestants, et travailleurs de la santé concernés.
4. Quimper : La manif dérape, la ville sous le choc , 24 juin 2008, 16:44, par PK
VOIR EGALEMENT :
Carhaix-Quimper : MANIFS, Le commerce quimpérois broie du noir.
5. Quimper : La manif dérape, la ville sous le choc , 30 juin 2008, 18:34, par PK
Lucile VANWEYDEVELDT, vous etes une très très très mauvaise journaliste !
J’ai vu ce jour là (21/06)une boutique d’article pour l’équitation qui était fermée, avec en plus ces slogans bidons flanqués sur sa vitrine, au mm moment sur radio Kreiz Breiz (qui ne mérite pas mieux au niveau de l’absolue connerie) qui annonçait une campagne en quinzaine pour soit disant rattraper les "pertes", mais l’écrin d’équitation avait certainement du aller faire de l’équitation dans les monts d’Arrée pas très loin de Carhaix, avec leur Gros 4 4 pollueur et producteur de Co 2 ! Charette à canassons , charger de pur sang et de beaucoup de poignon, LA RESERVE DES M A de l’aécceptera plus longtemps, de ces agissements de Monarchistes défroqués.
Madame L V, bretonne ou pas, vos papiers sur Quimper sont totalement dénués de bon sens et détournés de vérité, les 8 heures d’images prisent pendant ces derniers jours contredisent vos dires, de mm pour Radio KB !
Les forces de l’ordre ont foutu le bordel ce samedi 21/06, les images le montrent également, au point ou ils se balançaient du lacrimo sur leur collègues à peine cinquante mètres plus loin, la coordination de ces CRS et de leur pitaine laisse franchement à désirer je n’en voudrait pas mm si j’étais a la place de ce Préfet méprisant.
Vous parlé de 20 Elus, Troadec maire de Carhaix en annonce 50 environ, mensonge. mensonge mensonge, GOEBELS en faisait autant.
BACHELOT qui a pris une décision dangereuse a été virée par le Juge des référés et par les Bonnets Rouges !
Vous mériteriez d’etre également viré de ce cannard OF, qui si il continue à nous prendre pour des couillons risque à force d’aller vendre son papier graphité dans des pays tel en sibérie ou chez les Texans.
HONTE A VOUS, vos procédés ont déja été identifiés, et par la mm occasion, je vous conseil de changer de métier.