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Rencontre NPA/Front de gauche

Publie le vendredi 13 mai 2011 par Open-Publishing
39 commentaires

Le Front de gauche (FDG) et le NPA se sont rencontrés, à notre demande, le mercredi 4 mai au siège du PCF à Paris, dans le cadre de la démarche pour un rassemblement des forces anticapitalistes incluant militants du mouvement social et forces organisées. La crise globale économique et écologique, les bouleversements géopolitiques, une Europe frappée par la dette et les politiques d’austérité, les tensions dans la situation politique, conduisent à la nécessité d’un échange entre deux formations qui ont des militants engagés dans l’ensemble des luttes et résistances en cours.

Pendant ce temps, la course aux candidatures bat son plein et la logique de primaire ruine à gauche toutes confrontations sur le terrain de l’action, des idées et du programme. Dès lors, la capacité pour des formations d’engager un débat constructif concernant le programme et la stratégie pour 2012 est absolument déterminant.

Nous avons défendu dans cette réunion la nécessité d’un rassemblement autour d’un programme d’urgences sociales, démocratiques et écologiques et d’une stratégie indépendante basée sur la nécessité d’une mobilisation de la population et du monde du travail et d’une indépendance vis-à-vis du social-libéralisme impliquant de constater collectivement l’impossibilité de gouverner avec le PS.

Le Front de gauche considère que nous sommes très proches sur le plan du programme et sur la nécessité de résistances sociales approfondies. Il a été noté que sur la question de la sortie du nucléaire, il y avait divergence entre le PCF, attaché au «  mix énergétique  » et donc au nucléaire, et les autres composantes du Front de gauche. Pas de préalable non plus, nous a-t-on dit, sur la question de la candidature.
En revanche, les ambiguïtés concernant la position du FDG sur la question gouvernementale ne sont pas levées. La position du FDG est exprimée ainsi  : nous ne gouvernerons que pour appliquer notre programme mais nous devons défendre la nécessité d’une démarche majoritaire. Certaines interventions du FDG insistent sur les différences voire l’incompatibilité de leur programme avec celui du PS mais sans que l’ensemble du FDG puisse répondre clairement à la question que nous avons posée. Ainsi le PCF nous semble davantage être sur une position critique vis-à-vis du programme du PS que sur une logique alternative. Pour nous le programme du PS, avec ou sans DSK, se situe dans une logique d’adaptation au capitalisme et à sa crise, ce qui implique de définir une position indépendante.

Nous avons proposé d’écrire sur ce dernier sujet, ce qui semble avoir été accepté par le FDG. Cela devrait déboucher sur un échange de courriers sur la question stratégique et une nouvelle rencontre.

Pierre-François Grond

http://www.npa2009.org/content/rencontre-npafront-de-gauche

Messages

  • Clairement pour les communistes, ni alliance avec avec le PS aux ordres des USA et de l’UE, ni avec le NPA et les bobos illuminés.

    Un programme se défend sans compromis préalable, quelque soit l’écho au soir du premier tour des élections.

    Compromis, négociations, accords électoraux = trahison et abandon des orientations validées dans les urnes pour se mettre à genoux devant les prêtres du libéralisme européiste, de l’UE, de l’OTAN et des USA.

    Peut-il y avoir un compromis sur les guerres en Lybie, en Afganistan et en Côte d’Ivoire ?

    Avec les socialistes, ce sera comme pour le traité de Lisbonne voté et accepté au congrès de Versailles, finalement dans le suite logique de la trahison de l’Espagne républicaine par le sioniste socialiste Blum, allié des communistes.
    Sans parler de Daladier, gloire radicale du front populaire.

    • Les "communistes" en question (= P"C"F si j’ai bien compris) sont déjà alliés au PS, et n’en démordront pas. Tout ça ne sert à rien franchement !

      Je ne vois pas quel intérêt le NPA trouve à discuter chiffons avec les alliés du PS, mais bon...

    • ni avec le NPA et les bobos illuminés.

      Zorba, ça fait du bien, de dire des choses comme ça, hein ?! ça soulage... C’est un peu du même niveau que l’autre connard qui traite les "bénéficiaires" du RSA de cellules cancéreuses.

      Sauf que lui dit ses saloperies pour servir sa cause, défendre son camp, gagner des voix aux élections, bref, par méchanceté, par intérêt et machiavélisme, pas par bêtise.

      Chico

    • LES BOBOS ILLUMINES DES BOUCHES DU RHÔNE NE FONT PAS LA COUR AUX NOTABLES DU PS EUX

      GUERINI TU CONNAIS CAMARADE,la flagornerie des élus pcf cela te vas mieux sans doute ?

  • faut arreter de courrir et de rencontrer le FdG, le NPA doit faire sa campagne fidele a ses principes, et c’est a ceux qui se sentent proche de ses positions a faire les premiers pas. Le PC n’a aucunement l’intention de s’allier au NPA, pendant que l’on discute, le FdG prepare sa campagne : a chaque fois c’est pareil et a chaque fois le NPA se fait avoir et est taxer de "desunion" C’est quoi ce bordel !!!!!!!!!!

  • le mercredi 4 mai au siège du PCF à Paris

    Bonne nouvelle, le train de Limoges est arrivé à Austerlitz..!

  • Faire une réunion pour décider... de s’écrire !!!

    TOTAL RESPECT

    Carland

    • on n’est pas d’accord sur plein de choses, Carland mais là, je souscris à ton commentaire !

       :)

      Dire qu’il ya au NPA, au PCF(pardon depas parler des PGet autres Fase machin) des militants couillus qui se battent comme des chatsmaigres pour qu’un jour, enfin on foute en l’air ce putain de Capitalisme... et qui voient, s’ils s’intéressent encore un tant soit peu à la vie politicienne, qu’on rejoue aux fausses recherches de fausses unités, pour simplement pouvoir affirmer, comme des mioches de CP dans une cour de récré

      " C’est pas moi, M’sieur c’est leméchant qui afait des bétises" !

      C’est minable, c’est à chier !

      "ILS" ont joué à ça en 2005 avec CUAL ou pas CUAL, ils ont recommencé à faire semblant pour les Régionales, ils errent , de rencontres en lettres, de tribunes dans le Monde en confidences dans LIbé,comme une troupe ambulante de pauvres pantins d’un triste théâtre,aux coulisses de plus en plus nauséabondes .!

      Plus ça va, plus ils me donnent à "moudre" pour rechercher un large "consensus"de CLASSE, pour une fessée monstre à coup d’abstention du populo !

      Yen a marre !

      .

      Et l’"autre" qui vient finement donner aux antipécéiens de toujours, de quoi en rajouter en parlant de"bobos" pour qualifier un Parti qui-que cela plaise ou pas et moi je ne me marre pas de ça !- a eu en 2007 son porte parole qui a recueilli plus de soutien de jeunes et d’ouvriers que le Parti que j’ai utilisé 32 ans comme outil imparfait de la Lutte des classes !

      Allez, venez pas pleurer en 2012.., !!

      Continuez à vous rencontrer et à pondre de l’illusion.!

      Décidément , la Révolution est une chose trop sérieuse pour qu’on puisse compter sur des appareils qui vivent le regard fixé sur leurs petits nombrils..

      A.C

    • Excellent ,Carland, sur ce coup ! ;-)

      On ne frise plus le ridicule, on nage en plein dedans (au fond du fond ?)

      LL

      Ps : Eh oh les camarades du NPA, ressaisissez-vous, ça part sec en vrille depuis qq temps quand même..... (au PCF j’ai totalement perdu espoir ou presque...à quelques "exceptions individuelles"....)

    • " C’est pas moi, M’sieur c’est leméchant qui afait des bétises" !

      C’est au pied de la lettre le raisonnement tenu pour m’expliquer pourquoi il faut continuer à discutailler...

      Le NPA s’est créer sur l’indépendance vis à vis du PS, d’autre part la direction du PC à la corde au cou et c’est le PS via Mélenchon qui la tient !

      Plutôt que d’assumer les divergences on joue le BAL DES FAUX CULS !!! Et comme le dit La Louve on nage en plein ridicule au PC et au NPA... !

      Il en est un qui doit se pisser dessus de rire c’est Mélenchon :
      Quand le NPA et le PC auront fini de discuter/radoter il sera ministre !

      A pleurer !!!

      Carland

  • je dois être un bobo illuminé , je vote c’est déjà un effort, j’arbitre entre NPA et Front de Gauche, le plus souven-t NPA la dernière fois Front de Gauche, mais c’était facile y avait ps le NPA, là tout récemment j’ai signé une pétition et l’ai envoyé à trois de mes potes ou connaissances impliqués au NPA au F de G ou chez les Verts : cette fois-ci ne comptez pas sur nous pour vous compter...et c’est ce que je ferai

  • Pourquoi tant de questions secondaires ? Appliquons les droits de L’Homme et du Citoyen -1789 et 1948 notamment,et cela à la sauce moderne hypertechnicisée ,et il n’y aura plus besoin de ces querelles gauloises empêchant le Peuple d’être réellement Souverain-base même de toute" démocratie "- !Il est vrai que le Peuple doit faire un effort culturel important pour cesser de se diviser /chamailller en laissant les mauvais maîtres continuer à nous exploiter !Peut-être qu’une conscience de réalité fraternelle est plus que nécessaire,vitale, donc ,pour que la liberté devienne une évidence ? TCHAO§

  • Chers NPEISTES : un peu de courage, on ne mord pas ! pas de parano outrancière..

  • le seul qui n’ai pas vendu son ame c’est le NPA, pour le moment ils n’ont trahis personne, alors accordons leur le benefice du doute et votons massivement pour lui. Si le NPA fait 12 ou15% vous verrez le virement a gauche du PC et du PS......

  • Jamais je n’aurai cru que le courant dominant dans le NPA serait d’une telle stupidité...

    On ne s’allie pas politiquement avec des réformistes !!!

    Ce n’est pas parce que ce sont des méchants, mais ceux là sont vraiment très petits et plus tellement dans la classe populaire (la plupart des vrais communistes se sont barrés ou sont opposants).

    Toutefois la raison de la non alliance avec des réformistes institutionnalistes c’est qu’ils ont une stratégie qui n’est pas celle des révolutionnaires. Il peut y avoir des actions unitaires, des moments de rassemblements ponctuels mais guère plus.

    Quand vous discutez avec les nomenclaturistes de petits partis qui n’existent plus comme forces organisées dans les entreprises ce n’est pas avec ce qui reste de la base communiste dans et hors le parti que vous parlez !

    Le paradoxe veut qu’à force de leur botter le cul (à la direction du NPA) ils s’aperçoivent maintenant que, oui, le NPA n’a pas de stratégie... Et ils se mettent maintenant à essayer d’en parler avec des partis qui en ont une, eux.

    Le PC et le PdG ont une stratégie (officielle) : être élus dans les institutions pour changer la société par les institutions telles qu’elles sont . Et comme pour faire cela il faut s’allier avec d’autres forces à droite, la stratégie tournera autour de la question de faire alliance avec les porcheries roses, le PS, etc... Que ça se fasse de différentes façons c’est logique, plus ou moins franches du collier. Mais c’est le chemin institutionnel, qui a connu les chemins que l’on sait ces dernières dizaines d’années

    Le NPA lui n’arrive pas à décider entre une stratégie révolutionnaire unitaire et une stratégie d’enkystage dans l’appareil d’état :

    1) créer dans la classe ouvrière moderne l’unité et les organisations qui seront les embryons d’un autre type d’état, un état des travailleurs. Et les questions des PPR (petits partis réformistes) est secondaire .

    Tenter de faire un petit parti de masse de révolutionnaires est l’axe pour mener cette politique. Là c’est la secte qui s’allie avec les ombres du réformisme qui semble être à l’ordre du joir.

    2) S’allier avec des partis out des rangs des travailleurs tels qu’ils sont et largement enkystés dans l’appareil d’état tel qu’il est , se faire dissoudre dedans et croire que c’est ça une politique unitaire . Alors que c’est un enfermement qui est une injure à la classe populaire

    Le NPA n’a cessé de virer à droite pour aller avec le FdG , pris en contradiction avec une partie des militants sur sa gauche, ses sympathisants, qui en ont plein le cul et se barrent , et une claque réformiste cristallisée qui ne dit pas ce qu’elle est.

    La majorité du NPA, composite (mélange de réformistes et de révolutionnaires) s’est alliée avec avec sa droite au dernier congrès :

    Résultat, le NPA va se coucher derrière Mélenchon et s’est plié.

    Mais bien pire, car la question des élections dans le cadre du système n’est qu’une question tactique pour des révolutionnaires alors que pour les réformistes elle est tout, la politique du NPA lui fait tourner le dos à l’essentiel des travailleurs en rentrant dans le tête à tête des tractations sans issue sans comprendre que l’affaire est pliée et que ce qui se décide c’est la liquidation du NPA.

    Mélenchon après avoir eu les couilles des militants du PC (pas les dirigeants, eux ça fait longtemps qu’on sait ), est en train de se faire les oreilles et les couilles du NPA, servi par une direction de ce dernier parti d’une invraisemblable bêtise.

    La plupart de ceux qui sont rentrés au NPA n’y sont pas rentrés pour servir de marche pied et de paillasson à un nouveau Mitterrand.

    Ce qui reste des militants du NPA doivent savoir ce qui les attend au bout du chemin : la liquidation.

    • NON melenchon en bon toréador n’aura ni les couilles ni les oreilles et encore moins ma queue.....LA HAINE monte, la colère, cette ultime couleuvre est difficile à avaler Et j’ai peur que le FN comme nous l’avons vécut avec chirac soit présent au 2ème tour et choisir entre UMP ET FN c’est l’horreur ! communiste depuis plus de 60 ANS. JE ME SENS TRES SEUL ET IMPUISSANT FACE A LA DEMOBILISATION DE BEAUCOUP DE MES CAMARADES ....QUI EN ONT RAS LE C.L DES MAGOUILLES DE BUFFET LAURENT ET CIE.

    • C est un peu ce que je ressent Copas. On va éclater ce qui reste du NPA sur ce faux debat avec le FDg. Menons une vrai campagne unitaire anticapitaliste et rompons avec les appareils lies au système. Utilisons comme une arme politique le refus dOB de se présenter dans cette mascarade de démocratie bourgeoise et joignons a notre campagne une tonalité fortement écologique. Moi si j entends autour de moi les sirènes de la Marine, j entends encore plus fort les collègues et connaissances se poser des questions a la fois sociales et environnementales. Il faut donc mener de front ces deux campagnes si fortement liées et dénoncer les réformistes de tout poil vert de plus en plus pale et rose de plu en plus blanc.

    • Là, je dois dire que je rejoins totalement Copas sur l’analyse.

      Même si on ne peut juger le "monde" en Blanc ou Noir, une porte doit être ouverte ou fermée.

      Et actuellement vu la dégradation des concepts républicain et révolutionnaires le NPA est le seul parti qui à mon avis pourrait mettre de la distance envers le piège électoraliste du pouvoir. Et forger de nouvelles stratégies et méthodes de combat et de formation politique des masses.

      Il n’est en effet pas, (Pas encore ???), le Parti révolutionnaire affirmé que certains d’entre nous appellent de tous leurs voeux, mais c’est le seul Parti qui peut encore faire imaginer la possiblité d’un embryon d’outil de classe.

      Et là dessus Copas a entièrement raison : "On ne s’allie pas politiquement avec des réformistes", même si des passages ponctuels mènent parfois à des combats communs avec ceux qui nous sont les plus proches.

      Et surtout on ne situe pas ces "passages" dans la stratégie de ceux qu’on prétend combattre, ni sur le terrain ou ils tentent de nous amener et nous perdre.

      Je sais que c’est dur de penser en tant que dirigeant de parti qu’on va perdre les indemnités électorales. Ainsi que des élus. C’est même démobilisateur si on raisonne au premier degré.

      Mais faudrait aussi comprendre que la Bourgeoisie a inventées les "indemnités" pour ça. Et qu’elle n’admet les "élus" que dans la mesure ou ils ne la mettent pas en cause autrement que verbalement. Pas pour rétablir une "justice" ni un "équilibre éléctoral" qu’elle nie et met en cause à chaque instant et à chaque parole.

      Ou alors on a oublié le Vote Européen et comment on s’est fait baiser "contitutionnellement", sans compter le Chili, et le reste...

      Et savoir aussi enfin analyser pourquoi avec des idées "justes", des militants "valables", on n’arrive pas à mobiliser des gens qui ont tout intérêt à combattre avec nous contre ceux qui leur pourrissent la vie.

      Ca a "tué" le PCF et ça continuera à "tuer" aussi sûrement n’importe quel parti qui s’inscrira dans cette stratégie.

      Comme à chaque fois ou on est submergé il faut savoir abandonner les poids morts pour pouvoir reprendre le dessus. Et réinventer de nouvelles statégies.

      Et c’est pas en se chargeant des casseroles des réformistes du PS ou du PG en plus de celles du PCF qui est en train de le devenir qu’on va pas couler.

      Sans compter que depuis sa création, je ne peux pas dire que le discours concret du NPA ait été à la hauteur du discours attendu par des dizaines de miliiers de camarades qui attendent du concret, soit pour le rejoindre, soit pour le soutenir en attendant mieux.

      G.L.

    • Et j’ai peur que le FN comme nous l’avons vécut avec chirac

      Ici Radio PS.......

    • Jamais je n’aurai cru que le courant dominant dans le NPA serait d’une telle stupidité...

      On ne s’allie pas politiquement avec des réformistes !!!

      Copas, la plupart du temps j’adhère à tes analyses, mais là ce que tu dis est faux, à ce jour (et selon toute vraisemblance restera faux).

      On est stupide parce qu’on s’est allié avec des réformistes ? Ah bon ? Le NPA s’est allié au FdG ? ça s’est fait localement, là où la tendance "droitière" était majoritaire, mais là tu parle de la majo qui dirige le NPA : le NPA ne s’est pas allié à des réformistes, c’est n’importe quoi. Comme Raymond sur un autre fil, tu amalgames discuter avec et faire alliance avec, ce n’est pas sérieux.

      Par contre tu peux estimer, et là je suis presque d’accord avec toi, qu’il est vain de discuter avec des appareils dont on sait bien qu’ils ne veulent surtout pas d’alliance avec des révolutionnaires. Comme l’a dit AC, c’est beaucoup pour l’apparence, mais alors quoi, on va éternellement se laisser enfermer dans l’étiquette "sectaires anti-zunitaires" juste parce qu’on ne veut pas d’une unité qui nous ferait franchir la ligne rouge ? Ou on essaie (en vain jusque là) de réagir ?

      D’autre part, il y a les appareils, mais il y a aussi dans la mouvance FdG des militants de base sincères, qui peuvent balancer entre une stratégie réformiste et une stratégie révolutionnaire. A-t-on plus de chance de les convaincre si on refuse de dialoguer avec les directions auxquelles, malheureusement, ils font encore confiance ? D’ailleurs, avant la fondation du NPA, toi-même sur BC tu me reprochais de trop fermer la porte vis à vis du PCF en m’expliquant qu’il y avait dans ce parti des militants authentiquement communistes et qu’il fallait leur tendre la main.

      Enfin, je ne sais pas dans quel secteur tu interviens, mais moi je suis entouré, dans mon syndicat, parmi mes collègues, de gens qui se situent entre le NPA et le FdG, qui espère un peu naïvement un miracle issu de l’unité, sans trop se soucier du contenu, et claquer la porte du dialogue (même avec objectivement de bonnes raisons de le faire) n’est certainement la meilleure façon d’augmenter l’influence des idées révolutionnaires.

      A la base, dans ma fédé, les gens dont moi qui se reconnaissent dans la tendance majo sommes totalement opposés à une alliance, nationale ou cantonale, avec des gens qui n’exprimeraient pas totalement clairement leur refus de gérer avec le PS. En cela nous sommes en parfait accord avec la tendance 2. Alors ta phrase sur le NPA et sa majo qui s’allient avec des réformistes, non !

      Au passage, après le retrait d’OB, je suis personnellement (quelques camarades aussi) partisan qu’on ne se présente pas aux présidentielles...

      Chico

    • On ne s’allie pas politiquement avec des réformistes !!!

      c’est ce que j’ai dit

      ce n’est pas contradictoire avec :

      Par contre tu peux estimer, et là je suis presque d’accord avec toi, qu’il est vain de discuter avec des appareils dont on sait bien qu’ils ne veulent surtout pas d’alliance avec des révolutionnaires.

      Totalement incompréhensible :

      Comme l’a dit AC, c’est beaucoup pour l’apparence, mais alors quoi, on va éternellement se laisser enfermer dans l’étiquette "sectaires anti-zunitaires" juste parce qu’on ne veut pas d’une unité qui nous ferait franchir la ligne rouge ? Ou on essaie (en vain jusque là) de réagir ?

      L’histoire "unitaire pas unitaire", relève de trucs de falabraques, l’unité ça ne ressort pas de se mettre avec des zombies nomenclaturisés, et je ne parle pas des militants.

      Les militants communistes du PCF ou hors du PCF je n’ai pas de doutes sur eux, ils sont ce qu’ils sont, mais le NPA ne s’adresse pas à eux, il s’adresse aux bureaucrates , pas pareil.

      Rien à voir.

      Par ailleurs ils ne sont qu’une petite, très petite partie de ceux avec qui nous allons changer ce monde. Comme nous, nous sommes une très petite partie...

      Cette magnifique stratégie que de passer sont temps à essayer de s’allier avec des PPR n’est absolument pas comprise car elle se déroule dans un charabia impressionnant inconnu du monde du travail.

      ça fait bien rigoler les nomenclaturistes ce genre de négos qui savent que plus le NPA s’enfourne dans ce truc et moins il s’occupe de choses sérieuses et importantes, plus il provoque une crise en son sein.

      de plus elle a des effets délétères (parler de gauche radicale quand on parle de Mélenchon ou de MGB, ouh là !!), sur le programme également en commençant à le rendre réformo-compatible...

      Elle n’a de plus de moins en moins de traduction concrète possible dans le cadre des fondamentaux de la lutte des classes à part semer des illusions.

      Le NPA n’a cessé de s’écarter de ses principes fondateurs qui valaient ce qu’ils valaient mais avaient le mérite d’exister. Là on a de gros délires et on ne change pas une politique qui perd.

      Jusqu’à preuve du contraire ce n’est pas la tendance de gauche qui dirige le NPA, bien au contraire. Donc il faudrait assumer un peu les conneries là...

      La politique d’attirance-répulsion avec les PPR , de la part du courant dominant dans le NPA est une politique sectaire car extériorisante par rapport à la classe populaire.

      A-t-on plus de chance de les convaincre si on refuse de dialoguer avec les directions auxquelles, malheureusement, ils font encore confiance ?

      Là je reste sidéré ....

      Tout cela a été fait ad nauseum, et ça fait un moment que l’affaire est bouclée, décidée....

      Tu cherches quoi là ? Faire croire au NPA que c’est encore possible ? Et cette fameuse politique menée dés les Européennes, le résultat ?

      Super, ça a convaincu les militants de se barrer... On progresse...

      D’ailleurs Mélenchon a envoyé les dizaines de milliers d’affiches au pilon, tout ça tout le monde le sait...et d’ailleurs dans celui des bisounours tout le monde est au parfum des fabuleuses et très populaires conversations avec le FdG.

      Enfin, je ne sais pas dans quel secteur tu interviens.

      et tu ne le sauras pas sauf si on se croise.

      Mais bon 2000 travailleurs, élu du personnel et tout et tout... Pas de communiste (du PCF) depuis des dizaines d’années, etc

      mais moi je suis entouré, dans mon syndicat, parmi mes collègues, de gens qui se situent entre le NPA et le FdG, qui espère un peu naïvement un miracle issu de l’unité, sans trop se soucier du contenu, .../...

      mais ils veulent aussi l’unité avec le PS, et alors ?

      Sur quelle base le NPA s’est construit ? (ce qui l’a rendu fort à un moment) Sur la négo ?

      Ou sur la délimitation ?

      Comment même le PC a rompu avec le PS en partie et le PdG est apparu ? Reviens un peu sur le film ... par des négos ou par le fait d’avoir une "image" radicale, en renouvelant l’idée d’une rupture avec le système, avec une LCR mutant en NPA sur un projet de reconstruction qui sorte justement vis à vis de ce qui n’a jamais marché ?

      et claquer la porte du dialogue (même avec objectivement de bonnes raisons de le faire) n’est certainement la meilleure façon d’augmenter l’influence des idées révolutionnaires.

      et ??? le résultat ? Ils croient encore que le NPA y veut pas...

      l’influence de cette fabuleuse tactique a augmenté l’influence du NPA, Oui ? Non ?

      Les travailleurs se sont précipités dans ce grand parti qui se tripote sans arrêt pour la grande zunité ? Oui ? Non ?

      Résultats ?

      Ce que tu dis n’a aucun sens et est contredit par les résultats.

      Combien de temps pour le réveil... ???

      Avant ou après la liquidation ?

    • Tu me réponds à côté. Tu développes le point d’ordre tactique (est-ce une erreur de discuter et de faire comme si on pensait qu’une alliance était raisonnablement possible ?), point avec lequel je suis assez d’accord avec toi (cette tactique s’est pour l’instant effectivement révélée vaine), je n’ai pas de certitudes en la matière.

      Mais ce qui me semble faux dans ce que tu as dit, c’est (je te recite) :

      Jamais je n’aurai cru que le courant dominant dans le NPA serait d’une telle stupidité...

      On ne s’allie pas politiquement avec des réformistes !!!

      Tu crois les dirigeants assez stupides pour s’imaginer qu’un accord risque de voir le jour entre FdG et NPA ?! C’est toi qui prends les choses au premier degré, là.

      Erronée ou pas, c’est une démarche tactique, y-compris pour servir de démonstration, par exemple pour essayer de démontrer à ceux qui se leurrent sur les intentions réelles des dirigeants du FdG que ça achoppe parce que le FdG ne veut en aucun cas s’engager à être indépendant du PS.

      Bref, en aucun cas les dirigeants de la majo n’ont l’espoir d’une alliance politique avec des réformistes (ne serait-ce que parce que ce serait suicidaire pour le NPA !), contrairement à ce que tu laisses entendre.

      Chico

    • Tu crois les dirigeants assez stupides pour s’imaginer qu’un accord risque de voir le jour entre FdG et NPA ?! C’est toi qui prends les choses au premier degré, là.

      Erronée ou pas, c’est une démarche tactique, y-compris pour servir de démonstration, par exemple pour essayer de démontrer à ceux qui se leurrent sur les intentions réelles des dirigeants du FdG que ça achoppe parce que le FdG ne veut en aucun cas s’engager à être indépendant du PS.

      Oui je prends les choses au premier degré

      oui je les crois assez stupides, et si ils sont completement out au point de croire que des négos avec les appareils (et pas les militants et sympathisants de ces partis qui n’ont jamais entendu parlé de cela, ou te regardent comme un menteur quand tu leur expliques ce qui se passe) sont une chose importante pour les travailleurs et à un rapport quelconque avec une espérance d’unité c’est qu’ils ne sont vraiment plus sur terre.

      Et après il y aura le nouveau virage à 180° ...

      Ce genre de démarche s’est déjà connue dans le PC vis à vis du PS il y a longtemps... et après on recrute là dessus...

      C’est quand même bizarre qu’une telle tactique liquidatrice (mais attention c’est une ruse, ouais...) où on se fait empaler en permanence, recommence sans cesse.

      Ce genre de contorsion est completement inconnue par les travailleurs et ne sert strictement à rien, elle essaye de faire avaliser des choses invraisemblables.

      Mais cela s’éclaire quand on voit des pas de deux dans le débat stratégique.

      Mais bon, quand on essaye de dire dans une phrase qu’on veut parler de stratégie (alors que le NPA n’en a plus) c’est encore plus croustillant.

      Je pense qu’une partie du courant fondateur principal du NPA est sur des positions qui l’amènent à renforcer le réformisme institutionnaliste. Et ça va péter rapidement.

      Mais ceci est un autre débat.

      L’alliance avec les petits partis réformistes n’a jamais cessé de travailler le NPA parce qu’on les voit avec les lunettes du passé (des verres grossissants). Les divergences dans le NPA n’étaient pas pour du beurre quand la ligne délirante, alliance de la droite et du centre a amené petit à petit ce parti en position de se taire et de n’avoir pas la parole aux présidentielles.

      Car au final cela sera cela : le NPA va appeler à voter Mélenchon .

      Ah la ruse...

      pardonnes ma colère mais là tu n’y es vraiment pas et ce parti n’y est plus du tout et fait tout à l’envers.

      Ca t’interpelles pas que personne ne comprend cette géniale tactique ?

      ... ne parlons pas de stratégie, celle ci a été balancée à la poubelle .

      Ici, qui comprends la bêtise des dirigeants du NPA ?

      Quels sont les militants du PC , ex-PC, ou autres, qui comprennent ce genre de contorsions ?

      .../... et même pas les militants du NPA

    • Car au final cela sera cela : le NPA va appeler à voter Mélenchon .

      Je pense que tu te plantes complètement.

      Mais au moins c’est très clair. D’ici moins d’un an on verra si comme je le pense cette affirmation relève du délire, ou si c’est moi qui n’ai rien compris au film.

      Appeler à voter Mélenchon ? Alors que la décision sera prise par les militants, et que soutenir Mélenchon est quelque chose d’impensable pour au moins 70% des militants ? Comment imaginer cela un instant ?!

      A suivre... dans quelques mois...

      Chico

      PS : j’ai l’impression qu’agacé par les hésitations stratégiques du NPA et en pétard contre les maladresses tactiques (c’est encore de ça dont tu parles, et je répète que je partage pour partie tes critiques), tu tombes dans la caricature des positions de la majo...

    • je peux me tromper sur le résultat tactique de soutien à Mélenchon

      Depuis un moment tout est retardé pour la présidentielle, après 2 porte-paroles sympathiques , puis retrait de Besancenot, le brouillard sur la candidature du mouvement social, enfin négos avec un FdG qui a déjà décidé de présenter Mélenchon depuis longtemps (et même l’hypothèse d’une rupture entre PC et PdG, ça change quoi ?), enfin, ah, trop tard pour les signatures pour présenter quelqu’un .... et alors ?

      Et cette hypothèse ne relève pas du délire mais comporte une énorme probabilité

      Ce genre de combinaisons que personne ne peut digérer vient bien sur de la négation des principes de fondation du NPA sur la question de la place des élections et des institutions , et évidemment la bérézina stratégique.

      Il n’y a que ceux qui sont réformistes dans le NPA, une très petite minorité, qui peuvent défendre une telle orientation avec honnêteté .

      Personne de révolutionnaire dans le NPA, depuis un moment, ne peut défendre les charabias et les dérives en cours. Beaucoup se barrent parce que c’est insoutenable.

      Je ne pense pas que cela soit un délire de constater cela.

      Plutôt que d’essayer de repeindre en rouge l’hippopotame, précipites toi plutôt pour faire reculer tous ces errements.

      Et la férocité ce n’est pas contre ceux qui tirent l’alarme qu’il faut l’avoir.

  • Que doit-on faire alors, nous au NPA ?

    Si l’on décide de partir seuls, on nous traite de diviseurs, d’empêcheurs de faire l’unité en rond.

    Si l’on essaie de créer l’unité des anticapitalistes, on nous traite de faux-culs, de bobos illuminés, de ridicules etc... entre autres doux noms d’oiseaux.

    Personnellement, je demeure persuadé qu’il faut partir seul (c’est ce qu’on a fait dans la majorité des cas depuis la création du NPA), les unions ne servent à rien et nous desservent à chaque fois.

    De toutes façons quoi que l’on fasse, quelle que soit la position que nous prendrons, nous aurons toujours tort aux yeux des autres "partis à la gauche de la gauche", car le NPA reste le seul parti qui ne veut pas du réformisme et qui a une perspective révolutionnaire, ce qui n’est pas l’optique du PCF, qui lui, n’est plus révolutionnaire depuis bien longtemps (l’a-t-il été un jour ?), ni celle de Mélenchon, qui n’est que la taupe du ps mandatée pour dynamiter et le pc et le npa.

    Dommage que les militants sincères du pc ne s’en aperçoivent pas.

    • Que doit-on faire alors, nous au NPA ?

      Ne Pas Abandonner le FONDAMENTAL..car comme le Pc ensuite on touche le FOND..

      Zut, j’ai la flemme :

      je renvois à un Marx des bords de Garonne, le LENINE de sa rive Gauche, le CHE de B.C..
       :))
      Cette plaisanterie pour un certin Arnold dont la haine , un soir, m’amusa..

      il est difficile d’avouer tes erreurs passées alors tu vomis sur ta mère nourricière car tu aimerais retourner aux pis et dire aux petits frères combien elle est structurée pour nier la lutte de classes au profit de la lutte de places (comme tu l’as découvert depuis ta rupture et le soulignes à longueur de threads).

      Tu prêches dans le vide, pour des convaincus. Nous sommes conscients des errements du PC depuis des décennies (1924 pour nos aînés). Passe-nous donc tes états d’âme.

      Donc, on relit sVP, ya pas que le Barbu et le Vieux Léon comme références !

       :)

      http://bellaciao.org/fr/spip.php?article112806

      http://bellaciao.org/fr/spip.php?article113432

      Je sais que l’ami COPAS et d’autres copains n’aimeront pas que je re-serine ce que j’affirmais récemment :

      http://bellaciao.org/fr/spip.php?article115151
      ...

       :))))

      La colère est sourde mais elle est réelle ;

      Le combat de classe , aujourd’hui passe par l’ESPOIR à DONNER à ceux qui souffrent du Capitalisme puissent clairement se prononcer sur des candidatures , en 2011 et 2012..qui ne confisquent pas les pouvoirs de décision.

      Tous ceux qui ont peur de l’"EN COMMUN " d’une construction de Projet ET de Parti Révolutionnaire doivent se le’"enfoncer dans le neurone"

      Si on ne NOUS laisse que l’ARME punitive de la non participation aux parodies de "DEMOCRATIE représentative" (??), alors , que les affiches soient roses clair, roses plus foncé, verte, ou rougrs ,nous allons en 2012, faire en sorte que tout ce qui est un "boulet" à la Lutte de classes soit filé à la poubelle..

      La plaisanterie a assez duré.

      C’est discutable ?

      Alors discutons

      Cordialement

    • l’histoire de se présenter ou pas aux élections est une connerie sans sens véritable et tu le sais.

      Ca ne sert à rien de se faire les pieds au mur, ce n’est pas le problème.

      La question de la lutte des places ne se pose pas (encore) au NPA, car ce parti n’a pas d’appareil, je connais la différence entre plusieurs partis, Alain, tu parles de ce que tu ne connais pas.

      La question vient d’un courant qui est resté trop longtemps isolé et à contre-courant, et il y a un côté pathologique à ça comme disait Bensaïd, et surtout ça laisse des défauts.

      Comprendre qu’une partie de ce qui fut feu la LCR c’est comprendre les difficultés actuelles du NPA . Pour résumer, cette crise n’est pas celle du NPA, mais une ligne de fracture qui passe en plein milieu du NPA , une ligne de fracture qui concerne l’ensemble des organisations du mouvement ouvrier comme on disait avant.

      Mais c’est une autre question.

      Sur le fond, ce qui est en cause :

      Analyse des éléments de fond sur les classes en présence , ainsi que les couches sociales qui les composent (prolétariat plus gros ou moins gros, autres classes, base sociale de la bourgeoisie plus ou moins large, etc), élévation du niveau d’instruction et de capacité de communication des couches du prolétariat, homogénéisation des conditions d’existence de ce dernier (la bourgeoisie a passé à l’équarrissage commun les couches diverses du prolétariat moderne)

      Ce mouvement est mondial et c’est fait en prenant appui sur une offensive globale de la bourgeoisie qui a démarré grosso modo avec Tatcher, a continué avec Reagan, et a finalement enfiévré le monde.

      Défaites successives du mouvement de la classe populaire mais en même temps maintien de grandes capacités de mobilisation, conséquences : crise des organisations de la classe populaire, qu’elles soient syndicales, politiques ou associatives (avec des phénomènes spécifiques à chaque catégorie d’organisation)

      Donc résumons encore plus : Une classe populaire plus grosse numériquement qu’avant, aux conditions d’homogénéisation qui avancent à grands pas sous les agressions de la bourgeoisie, qui a un haut niveau de mobilisation possible mais une très faible capacité d’organisation. Moins de politisation mais quand même le mouvement le plus gros depuis 68, et pas qu’en France, ce phénomène est mondial, en Europe, aux USA, en Afrique du Nord, etc.

      Une bourgeoisie avec une base sociale et matérielle bien plus faible qu’avant , avec des outils de domination idéologique infiniment moins nombreux qu’avant (famille, école, armée, chaires des églises, etc) et concentrés essentiellement sur télés, radios et journaux.

      Analyse de l’appareil d’état, TOUS les partis qui ont mis au centre de leur stratégie de changement la conquête des institutions telles qu’elles sont se sont transformés en partis faisant le boulot de la bourgeoisie.

      Le dernier , ce sont les verts, qui a connu une trajectoire météoritique là dessus (parti d’une espèce de communisme libertaire sympathique à un parti de notable votant pour le libéralisme).

      Le PG et le PC (les appareils de ) sont en plein là dedans sauf que les meilleures places sont déjà prises déjà par le PS et EEV .

      Dans l’analyse des défaites des organisations politiques des travailleurs, il n’y a pas que leur nomenclaturisation, il y a également qu’elles sont devenues petites, vieilles et largement hors de la classe ouvrière moderne.

      Et c’est ce dernier point qui rend absurde ce désir d’absolument s’allier politiquement avec ces partis. Surtout quand c’est pour des élections où ce qui domine c’est la propagande et la bataille pour aider, encourager la classe populaire à se doter de ses propres organisations concurrentes des institutions de l’état qui sont taillées pour servir la bourgeoisie.

      Tandis que pour les réformistes dominera un discours pour aller gérer directement les institutions comme outils essentiels de transformation du monde (on sait qu’ils ne le transforment jamais mais finissent en serviteurs de la bourgeoisie, mais on parle là des intentions)

      Il vaut bien sur mieux que des révolutionnaires occupent ces institutions , mais l’essentiel est ailleurs, ce qui donne sens n’est pas dans les institutions telles qu’elles sont mais dans la capacité ou pas d’une classe à s’imposer, donc ses organisations, celles qu’elles se donnent pour aller vers le pouvoir réel et concret.

      Le NPA a repeint en rouge les partis du FdG pour les rendre désirables mais ça ne change pas leur nature. Bien plus, dans le NPA des courants réformistes existent pour lesquels l’opportunisme est grand et expliquent cette attitude folle et bercée près du mur du courant dominant dans le NPA.

      etc

      Il existe un débat stratégique intéressant dans le NPA où la comprenette de ce qui se passe commence à se faire jour lentement , avec des choses intéressantes, un des meilleurs là dessus estLemaitre Yvan côtoyant du beaucoup moins bas (la mort aux rats habituelle que le réformisme distille aux révolutionnaires).

      Des avancées sont enfin faites (merde, il faut une stratégie...), mais toujours la trouille d’aller aux conclusions, bien pire des éloges à la non-conclusion du débat stratégique.

      Ou alors des propos qui ne se rendent pas compte que le débat stratégique ne concerne pas que le NPA.

      Le débat stratégique concerne tout ce qui reste de sain dans le mouvement ouvrier moderne.

      La création d’un parti au tour de taille plus plantureux passe par des délimitations et des choix stratégiques clairs, pas les bouillies qu’on nous sort. Après, il est plus aisé d’en avoir les déclinaisons tactiques compréhensibles.

    • Merci Copas d’exprimer ce que ressentent tant de militants, au NPA, au PC ou ailleurs.

      Unité d’action pour résister à la barbarie qui vient, c’est le minimum. C’est celle que pratiquent tous les militants lutte de classe, peu importe leur parti, ou même en dépit du sectarisme de leurs directions, qui ne visent que les places dans le système, ou leur perpétuation de direction de l’impuissance.
      Agir partout ensemble, des plus petites aux plus grandes batailles, en rassemblant les travailleurs sur leur revendications.

      Mais ce n’est pas suffisant.
      Il faut défendre un projet alternatif, une issue politique.

      Or dans la crise en cours et sans doute sans précédent du capitalisme, ne pas défendre l’expropriation du capital, ne pas défendre la mobilisation populaire jusqu’à la grève générale, l’insurrection et la révolution, pour abattre le capital et son Etat, se contenter de transformation "radicale" dans le système, sous les rires de la police, de l’armée et des juges, c’est laisser la place aux fascistes.

      C’est ce que font les réformistes, du PC au PS en passant par la PG.
      Le FdG, qui refuse cette perspective, comme il a refusé la mobilisation vers la grève générale, met notre classe en danger.

      Que cela soit dans les luttes ou sur la tribune électorale, il faut affirmer la nécessité du pouvoir des travailleurs, du socialisme.

      Car sans construire un projet de révolution socialiste, sans se donner la stratégie pour vaincre, c’est la place ouverte toujours plus de barbarie capitaliste.

      Ne pas construire un parti de la révolution, c’est préparer, par omission, la défaite, puis la destruction sociale et écologique.

      La direction actuelle du NPA, en laissant planer des illusions sur les PPR (Petits Partis Réformistes) du FdG, tourne le dos à cette construction. Comment peut-on parler de "gauche radicale" à propos des PPR ? Sauf à penser au cassoulet du parti "radical"...

      L’actuelle direction du NPA tourne le dos, aussi à l’aspiration de dizaines de milliers de militants, dans diverses organisations, qui attendent un parti qui défende seule alternative dans la crise, la révolution et le socialisme.

      Ceux-ci, du NPA, du PC et d’ailleurs, devront se regrouper pour l’action, pour non seulement refuser les compromissions des PPR avec le PS, mais pour combattre les illusions de réforme d’un capitalisme sénile, pour reconstruire le mouvement ouvrier dans toutes ses organisations.

      Les victimes du capital n’ont jamais été aussi nombreux sur la terre. Ils n’attendent qu’une chose : se rassembler pour crier qu’il faut en finir avec sa dictature.

    • L’actuelle direction du NPA tourne le dos, aussi à l’aspiration de dizaines de milliers de militants, dans diverses organisations, qui attendent un parti qui défende seule alternative dans la crise, la révolution et le socialisme.

      Il existe, c’est LO. Qui répète ça en boucle depuis longtemps. Comme quoi ça ne suffit pas, de brandir les grands principes...

      Chico

    • Toujours les caricatures rassurantes, hein Chico...

      LO est décliniste (comme l’était la majo du NPA avant le mvt social de l’automne et à nouveau maintenant, à la difference de la gauche du NPA), moi pas. Le NPA comme LO ont été pris à contre-pieds au début de ce mouvement alors que les précurseurs étaient là.

      je pense qu’un petit parti révolutionnaire de masse est possible et necessaire actuellement, LO ne pense pas que cela soit possible actuellement.

      je pense que les questions de construction reconstruction d’outils de masse et de résistance des travailleurs (syndicats, etc), ce qui nous a manqué à l’automne, sont des questions d’actualité et une des grandes tâches d’un parti révolutionnaire, quel qu’il soit. LO ne pense pas que cela soit possible actuellement.

      La question qui fut posée de la grève générale n’eut pas de traduction malgré une popularité certaine du thème car il manqua les outils pour la porter, comme il manque actuellement les outils pour mettre les crampons face aux attaques de la bourgeoisie.

      Je pense que cette question est co-substantielle (les outils de masse de résistance) à la création d’un parti révolutionnaire de masse dont cela doit être une tâche de fond (personne ne le fera, les appareils réformistes ne sont plus structurés dans la classe populaire, extériorisés et ne savent plus faire)

      Toutes les turlupinages sur les questions institutionnelles, la prise de casemates et les questions des institutions électives n’ont aucun sens sans une base conséquente dans la classe populaire (l’alinéa précédent).

      L’extrême gauche est malade depuis des années de deux plaies :

      1) la notion de débordement , c’est à dire la poursuite d’une conception de la bataille politique qui fonctionne comme si les partis réformistes (PG, PC, etc) étaient toujours sur-puissants. Cet assemblage d’amour-répulsion qui passe tantôt de l’un à l’autre, et ses corolaires, recherches de contournement de la classe ouvrière au sens moderne du terme sont des impasses.
      Car ces partis sont devenus évanescents et n’existent plus comme forces organisées dans les entreprises (le peu est des fois opposant même)

      C’est le réflexe de minoritaires ... en face de forces organisées qui, toutes ensemble, n’étaient devenues pas plus influentes que les révolutionnaires. Mais voilà, 40 ans d’habitude de se trouver dans une situation d’opposants est une ornière profonde. Et cela a contribué une partie de feu les ex-LCR a reconstruire ce type de relation.

      2) le nous partîmes 300 pour arriver 3000 au port, qui mésestime les questions de construction et pense que d’organiser les travailleurs n’est pas une des tâches les plus importantes...

      Bon, je ne développerai pas, tu sais très bien que ma position ne s’assimile pas à celle de LO, c’est toujours la fuite face au débat...

      On attends quelque chose de constructif et qui permette de sortir de l’ornière destructrice dans lequel est le NPA, non pour sauver le NPA (c’est un outil, c’est tout) mais pour construire ce dont on a besoin et qui concerne TOUS ceux attachés à une société de libertés construite autour du pouvoir des travailleurs.

      Ca passe par une critique de ce qui ne marche pas.

      On t’écoute.

      Et ça ne passe pas par bourdonner contre ceux qui mettent le doigt sur les problèmes. On ne résout pas un problème de fond réel, avec de grandes conséquences tactiques, en essayant de dé-crédibiliser ceux qui décrivent et analysent le problème ;

      Ce n’est pas une bonne méthode.

    • Bon, je ne développerai pas, tu sais très bien que ma position ne s’assimile pas à celle de LO, c’est toujours la fuite face au débat...

      En l’occurence, ce n’est pas à toi que je faisais cette remarque sur LO mais à Luis.

      Toujours les caricatures rassurantes, hein Chico...

      Ben moi je trouvais que c’est toi qui caricaturais les positions du NPA et de sa direction... Sur quelques points précis, par exemple quand tu disais qu’elle voulait trouver un accord avec le FdG en abandonnant ses principes. Et il me semble que les décisions de ce we sont une démonstration.

      Sinon, je te le répète, je suis d’accord avec beaucoup de commentaires que tu émets. Soulignons les convergences, ça changera ! Tout à fait d’accord avec cette analyse :

      je pense que les questions de construction reconstruction d’outils de masse et de résistance des travailleurs (syndicats, etc), ce qui nous a manqué à l’automne, sont des questions d’actualité et une des grandes tâches d’un parti révolutionnaire, quel qu’il soit. LO ne pense pas que cela soit possible actuellement.

      La question qui fut posée de la grève générale n’eut pas de traduction malgré une popularité certaine du thème car il manqua les outils pour la porter, comme il manque actuellement les outils pour mettre les crampons face aux attaques de la bourgeoisie.

      Je pense que cette question est co-substantielle (les outils de masse de résistance) à la création d’un parti révolutionnaire de masse dont cela doit être une tâche de fond (personne ne le fera, les appareils réformistes ne sont plus structurés dans la classe populaire, extériorisés et ne savent plus faire)

      Toutes les turlupinages sur les questions institutionnelles, la prise de casemates et les questions des institutions électives n’ont aucun sens sans une base conséquente dans la classe populaire (l’alinéa précédent).

      L’extrême gauche est malade depuis des années de deux plaies :

      1) la notion de débordement , c’est à dire la poursuite d’une conception de la bataille politique qui fonctionne comme si les partis réformistes (PG, PC, etc) étaient toujours sur-puissants. Cet assemblage d’amour-répulsion qui passe tantôt de l’un à l’autre, et ses corolaires, recherches de contournement de la classe ouvrière au sens moderne du terme sont des impasses. Car ces partis sont devenus évanescents et n’existent plus comme forces organisées dans les entreprises (le peu est des fois opposant même)

      C’est le réflexe de minoritaires ... en face de forces organisées qui, toutes ensemble, n’étaient devenues pas plus influentes que les révolutionnaires. Mais voilà, 40 ans d’habitude de se trouver dans une situation d’opposants est une ornière profonde. Et cela a contribué une partie de feu les ex-LCR a reconstruire ce type de relation.

      2) le nous partîmes 300 pour arriver 3000 au port, qui mésestime les questions de construction et pense que d’organiser les travailleurs n’est pas une des tâches les plus importantes...

      Juste retour sur un truc déjà abordé : oui les ex gros partis n’ont plus d’implantation populaire en terme d’organisation, ils ont peu de militants actifs. Mais leur influence reste non négligeable auprès de la masse des travailleurs, et dans mon intervention politique au quotidien je ne peux faire l’impasse là-dessus ! De même que je ne peux faire l’impasse sur l’envie d’unité comme solution miracle, et il faut avancer avec pédagogie si on veux convaincre, influencer. Et je ne serai pas écouté pareil si je dis (par exemple à un collègue qui a voté NPA aux présidentielles puis FdG aux régionales) :

      Discuter avec le FdG c’est de la perte de temps, une analyse théorique démontre facilement que ça ne peut mener nulle part, l’électoralisme est une impasse, point barre !

      ou si je lui dis :

      Ecoute, on a essayé de discuter avec le FdG, mais il ne veut pas donner la garantie qu’il ne va pas recommencer une gauche plurielle. Et sa vision du changement par les institutions nous semble illusoire si on ne met pas en avant les luttes et le rapport de force entre classe (et non pas le rapport de force électoral entre FdG et PS)...

      Chico

  • Militante NPA donc bobo selon les révolutionnaires purs et durs estampillés" plus révolutionnaires que moi tu meurs" je pense que l’unité claire sans compromis avec le PS est possible.
    Militante pour la Palestine et les Sans-Papiers, fille d’ouvrier ayant eu son premier cdi à 43 ans après quinze ans de galère de chômage de précarité : c’est dire si je connais la condition des BOBOS j’en ai marre de ce genre d’anathème mesquin, petit, minable c’est ridicule. Se respecter entre camarades c’est le minimum gardons nos attaques et nos forces contre les capitalistes, les sociaux libéraux et bien sûr les fachos. Céleste Onélia

    • "je pense que l’unité claire sans compromis avec le PS est possible"

      Heu...Pardon ?

    • PARIS, 15 mai 2011 (AFP) - Le Nouveau parti anticapitaliste aura bien un candidat à la présidentielle mais se donne un peu de temps pour choisir qui le représentera après le forfait d’Olivier Besancenot, a décidé dimanche le Conseil politique national (CPN, parlement) du parti.
      "Il y a un accord pour dire que de toute façon il y aura un candidat du NPA", a expliqué à l’AFP Christine Poupin qui est, avec Myriam Martin, une des deux porte-parole du mouvement. Le CPN a "voté majoritairement pour arrêter
      les discussions avec le Front de gauche" PCF-Parti de gauche, a ajouté Mm Poupin.
      Sur le nom du candidat, "à ce stade, la discussion est ouverte : ça peu être une des deux porte-parole mais ça peut aussi être quelqu’un d’autre" a-t-elle assuré.

    • Il y a eu, en quelque sorte, une bascule de majorité au dernier CPN (le micro-parlement du NPA, à peu près 150 représentants à l’heure actuelle).

      L’assemblage entre la fraction de la droite du NPA et la position ayant eu la majorité relative au dernier congrès a été mis en minorité .

      Ceux qui proposaient de faire des négos jusqu’en 2012 ont été mis en minorité.

      L’idée de présenter aux présidentielles un travailleur du NPA issu de luttes sociales progresse afin de populariser et faire propagande sur les fondamentaux du NPA .

      Cette nouvelle situation appelle à un effort supplémentaire pour ne pas retomber dans le cours liquidateur engagé précédemment

      Cette situation est le fruit d’une grande colère qui a parcouru des militants et de l’incompréhension des courants et personnes qui sont proches du NPA.

      Un premier arrêt au bord du vide en quelque sorte. Juste une rémission.

      On verra sur la suite.

  • Grâce aux efforts de beaucoup de camarades un premier coup d’arrêt semble être intervenu ce week-end, au "parlement" du NPA (le CPN) avec la mise en minorité de l’alliance qui c’était faite entre la droite du NPA et une partie du courant ayant la majorité relative au NPA.

    Un premier coup d’arrêt de bon sens face aux dérives qui avaient eu lieu précédemment.

    On verra si ce coup d’arrêt est une péripétie d’un mouvement inexorable de liquidation ou le début d’un réarmement du NPA utile à la classe populaire.

    • Grâce aux efforts de beaucoup de camarades un premier coup d’arrêt semble être intervenu ce week-end, au "parlement" du NPA (le CPN)

      Mais non, c’est la suite logique de l’étape précédente.

      Dans ma fédé, même la camarade représentant au CPN la tendance dite "unitaire" était pour présenter une candidature NPA. Les discussions avec le FdG ont été menées "par principe", mais personne (y-compris de la tendance "droitière") ne se faisait vraiment d’illusions.

      Dans ma fédé, où tous les courants sont représentés, je n’ai jamais entendu un camarade émettre l’idée de se ranger derrière Mélenchon. Il ne faut pas jouer à se faire peur.

      Cela dit, il est vrai que le NPA hésite sur la stratégie, il la cherche, il se cherche... Mais dans la période actuelle, vu l’état du mouvement ouvrier et du rapport de force entre classes, vu le "carrefour civilisationnel" où nous sommes, celui qui a des certitudes stratégiques me fait peur !

      Ne pas oublier les fondamentaux, oui, mais ne pas s’enfermer dans les fondamentaux !

      Chico

    • Ben moi, et je sais que ni toi,ni Luis ni Copas n’apprécieront, je ne vois pas dans les débatsNPA et la décision de ce week -end de, lien très apparent avec les questions dela LDC et del’eventualitéd ’une aide quelconque en 2012, de tels ou tels positionnements pour avoi rou pas un candidat.!

      Ceci précisé, cyniquement j’apprécie le choix du NPA et de Lutte ouvrière.

      J’espère que ce sera idem pour le POI etpouqroui pas pour un candidat marginal du PC se mettant en rupture , s’extrayant du FDG. : .tout ce qui sera , ave cbien entendu une forte abstention consructive, populaire.., de dé cribilisation du"guide"Mélanchon pour Die Linke en marche finale..ça me botte !

       :)
      Plus sérieusemen(??) , quitte à participer au rapport de.." farce.".électorale , autant quechaque Parti aille au charbon avec son identité, sans chercher du compromis pour"crétinisme parlementaire".

      Mais, là ou j’énerve, c’est quand j’avance l’idée que derrière la façade de "choix de classe"., ce qui opposait les deux fractions du NPA c’était un non- dit de risque de se rammasser 2 pour cent, et de casser une mince tirelire..pour non remboursement de frais de campagne..et aucune perspective, comme auPCF, de se refaireun peu de grasavec de la tractation "législative" pour quelques picaillons que rapportent les postes d’élus !

      Poursuivre ou non le débat -leurre et de poker menteur ridicule avec le FDG, cachait mal l’envie de refaire un coup aussi con qu’en 1988 :

      NE pas présenter de candidat en se rabattant sur la grande gueule JLM, surtout si , avec un DSK repoussoir, le FDG pouvait réfléchir à mettre son alliance avec le PSen RTT

      Pour se contenter d’un soutien critique à ce qui irait dans le bon sens..mais sans participation..

      (si, si, ça se discute au sein du PC pour calmer la grogne des baisésde laconsultation interne qui va adopter le "paquet" cadeau "Mélanchon-sénatorailes, groupe parlementaire"

      .
      Bref, dans toutes les hypothèses, avec discussions ou non avec le Front,cnadidat de porte paroles..ou autres(???)la question de l’utilité du NPA dans les masses reste , selon moi, une affaire dont l’immense majorité de la classe et de lajeunesse se contrefoutent, tout autant que de ce que de"perpective" (??)offre l’effacement duPc et sa prochaine implosion..

      Désolé d’avoir un tel semblant de dédain pour la "cuisine" degôche de gôche".

      Tout , absolument toutest àreconstruire en terme de Projet et’Orga.

      "ON" s’obstine à du pansement, par peur dela chirurigie lourde.

      C’est HORS des structures actuelles, avec certes les militants encartés qui veulent s’atteler à cette tâche titanesque , que tout se jouera.

      Ou ne se jouera pas...

      Du moins est ce mon "intime conviction" et bien malin qui peut prétendre ne pas se planter.

      AC

      @Copas : jesais bien que chaque fois, tu me dis"Tu ne vis qu’avec ceque tu as connu dans un seul parti."

      Désolé, mais depuis pas mal de temps, le NPA, sauf qu’il n’est pa ssous perf’ rose comme le PC..(élément décisif pour magouilles en dcoulisses par des directions.au dessous de tout !) .) , il est devenu de tel zig à tel zag..comme les"autres".

      Ce qu ien faisait, selon moi, une Orga qui interessait plus de jeunes que ne peut lef aire le Pc moribond..c’était beaucoup du à la personnalité d’Olivier B.

      Certes, c’est dommage etc etc., ça rend d’ailleurs moins "glorieux" son retrait(pour le NPA et son influence) .....mais c’est incontournable.

      De même LO a tiré profit (certes maigrelet)d’une "touchante fidélité" d’arlette à son discours inchangé depuis 1974...

      Cela a fait excuser le cadeau aux Maasstriciens, et la rapidité incroyable (7 mn) pour appeler à rejoindre la Madone du poitou, au soir du 1° tour 2007...