Accueil > SNCM : les marins mis en cause, les syndicats réagissent

SNCM : les marins mis en cause, les syndicats réagissent

Publie le mardi 18 octobre 2005 par Open-Publishing
2 commentaires

"C’est calomnieux. C’est honteux. C’est vraiment nul !" : le secrétaire général des marins CGT de Marseille, Jean-Paul Israël, a vivement réagi lundi 17 octobre aux informations diffusées par le quotidien "Le Parisien/Aujourd’hui en France" selon lesquelles marins et syndicats de la SNCM se seraient partagé une partie de l’argent des ventes de produits à bord des navires.

"Il y a une déferlante. On ne l’arrêtera qu’en déposant plainte. Nous avons d’ores et déjà pris contact avec notre avocat", a expliqué Jean-Paul Israël à l’Associated Press. "S’il y a eu du coulage, c’est que la direction ne fait pas son travail.

Pourquoi n’a-t-elle pas saisi la justice ou les prud’hommes, si c’est le cas ?".

La CGT des marins a toutefois reconnu l’existence d’"une rumeur qui court depuis un nombre d’années, mais que rien n’est jamais venu étayer". "Nous n’avons pas les moyens de vérifier", a précisé Jean-Paul Israël, en affirmant n’avoir jamais fait preuve "ni de complicité ni de complaisance".

"Ce n’est pas très loyal. Si cela avait lieu, je pense qu’il y a longtemps que l’on s’en serait rendu compte et il y aurait longtemps que la direction de la SNCM aurait pris ses responsabilités sur le sujet", a déclaré Bernard Marty, le secrétaire CGT du comité d’entreprise de la SNCM, à "France Info".

"Dans le conseil d’administration de la SNCM, dans lequel on examine les comptes tous les trois mois, il y a Bercy, le ministère des Transports", a-t-il tenu à rappeler.

"Je ne pense pas que Bercy ait créé les conditions d’admettre qu’il puisse y avoir des détournements à bord pour avoir la paix sociale".

A Marseille, on précisait lundi de source judiciaire qu’aucune plainte n’avait été recensée à propos d’un quelconque trafic à bord des navires de la SNCM, à l’exception d’une affaire de contrebande de cigarettes qualifiée de "cas isolé" et jugée "il y a quatre ou cinq mois". MARSEILLE (AP)

Messages