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Sarko caniche, Bush abruti, Bertrand f-cul, joyeusetés politico-réunionnaises.... : chroniques !

Publie le samedi 16 septembre 2006 par Open-Publishing
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"Le totem sous le bras"

Lorsque Dominique de Villepin est allé à l’Onu seul, contre pratiquement tout le monde, faire résistance à cet abruti, ce pochetron de Georges doublevé Bush qui menaçait d’envahir l’Irak sous le prétexte d’armes de destruction massive, au risque de déstabiliser et le pays et la région, j’étais debout sur la table, le totem sous le bras, dans le camp des indiens, parce que d’accord avec Chirac Jacques, plutôt satisfait d’avoir un chef d’Etat à la de Gaulle, vent debout face au shérif, plutôt que dans la position du chiwawa, au pied, en laisse, dans le panier façon Tony Blair.

[16 septembre 2006 - 07h03]

Parce que depuis ce temps-là, il a été largement prouvé qu’ il n’y avait pas d’armes de destruction massive, qu’ à la place d’armée irakienne il n’y avait que des bédouins sous équipés, grimpés sur des dromadaires, munis de pétoires, morts de faim et de soif, que la CIA avait menti, que le Georges doublevé nous avait pris pour des cons, que les Ricains ont raflé en douce, si l’on peut dire, tout le pétrole irakien et les puits qui vont avec, qu’ils espèrent en piquer d’autres dans le coin, qu’ils nous virent pas à pas du continent africain, qu’ils foutent le bordel par CIA interposée dans nos compagnies pétrolières et même dans nos services de renseignements, chez le Premier ministre, jusqu’à l’Elysée...

Parce que depuis, l’Irak, est à feu et à sang, itou de la région, que des milliers de morts irakiens, des corps éventrés, déchiquetés nous passent quotidiennement sous le nez, des femmes et bien entendu des enfants, faisant de Saddam Hussein à comparer au Georges doublevé une sorte d’amateur, de petit garçon boucher... Nous devons reconnaître que Chirac Jacques avait raison. C’est d’ailleurs le point positif de son quinquennat, le seul, se lamentent les groupies du vieux chef ... Aussi, lorsque j’ai vu, puis entendu dans le saloon de Bush, à la White House, au Congrès et sans doute dans le prochain numéro de Match entouré de Cécilia et de Johnny en santiag, Sarkozy, patron de l’UMP, candidat président de la République, à ce jour shérif péi, serrer d’une part la louche du Georges doublevé, de l’autre critiquer - et à l’étranger encore - la politique étrangère de la France, « il n’est pas convenable de mettre ses alliés dans l’embarras », j’ai ressenti - vous aussi peut être - comme l’équivalent, en rafale, de deux énormes coups de pied au cul et pim et poum ! Le plus douloureux because les bottes et les éperons étant celui du Georges doublevé. C’est je dois vous l’avouer celui qui ne passe pas, qui va laisser des traces et dont on sera un certain nombre à se souvenir longtemps... Du coup, j’en ai fait l’ouverture du bal agrémentée du portrait de Nicolas en cow-boy crobarisé par mon petit camarade Leroy.

 Lundi, sur Freedom j’entends très colère un anonyme, parent, allié, en tout cas complice de l’accusée, prendre courageusement les patins de dame D... alias grand mère Kal, mère fouettarde, inspectrice pédagogique régionale d’histoire, montée samedi dernier dans la charrette de l’édito, se demander d’une part où j’allais chercher mes sources, me conseillant de l’autre de les vérifier. Alors voilà... Rappel des faits. Il me revient aux oreilles qu’une inspectrice régionale, ce qui n’est pas rien, en charge de tous les profs d’histoire du département, a écrit sur un rapport d’inspection qu’il fallait « maltraiter les élèves » et à blablater à peu près la même chose devant 160 profs et IPR réunis à Saint-Gilles pour un colloque sur les enfants en grandes difficultés, ajoutant en prime qu’il n’y avait pas « de différence entre Vénissieux et le Chaudron », que « les élèves réunionnais étaient « indolents ». Et patati et patata... J’aurais fort bien pu m’arrêter à samedi dernier, à ces quelques lignes, à ce petit tour en charrette autour de la place, juste au pied de l’échafaud. J’aurais pu le faire si vous n’aviez pas été aussi nombreux - profs d’histoire - à témoigner, si le copain de grand mère Kal ne s’était manifesté sur Freedom. Si en septembre 2005, mémère martinet qui vient tout juste d’arriver dans le département, manches retroussées, baguette sous le bras, inspecte à Bois d’Olive, au lycée, un prof, d’histoire cela va de soi, agrégé, c’est la cerise sur le gâteau. « Certes le collègue était fatigué, dépressif, supportant mal son divorce. »
 ce sont les profs qui parlent - « Néanmoins plutôt que de l’aider et de lui proposer de prendre un congé elle a tiré sur l’ambulance avec une rare violence... » Le lendemain le prof se suicidait tout simplement, mais oui... laissant, nous disent ses petits camarades, une lettre pour le moins accusatrice dans laquelle il serait question de remerciements pour l’avoir aidé à choisir entre la vie et la mort...

 Mardi, et la justice, elle fait quoi ? Tout dépend de la tête du client. La justice ne se presse pas si vous prenez le cas de Jacques Dominati, grand filou devant l’éternel, chef de clan, copain, complice de notre président de la République, du temps où Chirac était maire de Paris et Dominati maire du IIIe arrondissement. 17 ans après, dans la poussière et les trous de mémoire, Jacques Dominati assisté de ses carabistouilleurs de l’époque comparaît devant la chambre correctionnelle de Paris pour une affaire de faux électeurs... La justice sait aussi copiner avec les politiques. Je vous cite le cas de Laurent Le Mesle jusqu’ici conseiller judicaire de Chirac Jacques à l’Elysée puis directeur de cabinet de l’ancien ministre de la Justice Dominique Perben.
Pour la petite histoire c’est lui, Le Mesle, que TAK contactait souvent histoire d’obtenir une grâce, une mesure de clémence, un bol d’espoir, un bout de tuyau... Le Mesle, faut le dire, et Tak doit le savoir, n’est jamais intervenu dans le dossier de l’ex-député ex maire du Tampon ... Reste que Le Mesle, excellent professionnel au demeurant, va se retrouver le 7 octobre au matin Procureur Général à Paris. Y’a pas mieux que le Procureur Général de Paris pour écraser les coups et les affaires politico financières. Je profite de ce chapitre pour vous recommander de lire le bouquin d’un bon copain, plutôt couillu et fort bien renseigné, journaliste d’investigation hors pair, écrivain, spécialiste des coups fumeux, Jean Montaldo, avec lequel j’ai usiné quelque temps jadis et qui vient de publier « Chirac et les 40 voleurs »... Laurent Le Mesle va avoir du taf me direz-vous. C’est bien pourquoi il est là. La justice est accusée... A tort parfois.

J’en veux pour preuve le crime sordide, sauvage dont a été victime une pauvre femme, Fabiola Solitia. Le mari jaloux la tue. C’est aussitôt François Muguet, Procureur de la République qui trinque, que l’on accuse de non assistance à personne en danger. C’est injuste. Autant embastiller selon les cas et protéger selon les autres tous les cocus du département - ça ferait du monde - tous les gazés qui vont avec, ceux qui menacent de cogner et les autres qui se font taper dessus... J’ai par exemple connaissance du cas d’un magistrat à la cour dont j’aurai sans doute et sous peu l’occasion de parler longuement qui s’est pris devant le palais de justice de Saint-Denis une mémorable rouste par un mari pas tout à fait cocu mais presque et plutôt teigneux. Que croyez vous qu’il se soit passé rien... Parce que le magistrat à la gueule et aux dents cassées a passé un petit coup de fil discret chez le commissaire de permanence histoire d’écraser le délit de coups et blessures . Quand au mari cogneur qui pourtant implorait la flicaillerie de le mettre au trou histoire de médiatiser la castagne il s’est fait virer du commissariat avec pertes et fracas. Même que la main courante a disparu... Mais pas les témoins, je vous rassure... A suivre.

Cet exemple est à méditer. Faudrait des médiateurs. Des magistrats spécialisés dans le sexe faible, la castagne et le pince fesses. J’en connais au moins un, celui dont je viens de vous causer. La Justice peut être aussi clémente. Ci-joint cet exemple d’un adjoint au maire de Sainte-Marie, Hergès Lan-Chin, qu’a morflé seulement de la prison avec sursis sans inscription de cette condamnation au casier numéro 2 et à peine 5 000 euros à payer à sa victime qu’il avait pourtant tentée de violer à son domicile après l’avoir agressée. Je vous dis ça juste pour tenter de vous émouvoir. 5 000 euros c’est ce que je refile plus ou moins régulièrement à Virapoullé pour les supposées diffamations dont il serait la victime et moi le coupable. Du coup je me demande si à choisir, plutôt que de noircir du papier le vendredi pour livraison le samedi, je ne vais pas aller roder un de ces quatre, entre chien et loup au palais de Justice à guetter une permanente...

 Mercredi, ça tombe bien, on me parle justement de Sainte-Marie et des bonnes relations que les élus du bled disent entretenir avec deux magistrats dont un fier à bras, surtout dans les coquetèles, ce qui expliquerait notamment me dit-on, l’exemplarité de la peine citée plus haut. Cela dit, sans qu’il y ait un lien de cause à effet entre ça et le fait que ni les pandores ni la flicaillerie ne regardent jamais en direction de Sainte-Marie, je me demande tout de même s’il est normal que la boutique cinématographique du camarade Drotovski implantée à Sainte-Marie soit nettoyée par le fiston d’un élu de la mairie et assurée, me dit on, par un élu lui aussi de Sainte-Marie. Vous me direz que c’est peut être un hasard. J’en doute un peu.
Toujours à Sainte-Marie, un Grondin de base qui passait par là, m’informe d’une sorte de miracle sur un terrain de plusieurs hectares classé zone économique. Après intervention de la fée clochette municipale le propriétaire du terrain, un gros moineau du Medef, se retrouve brusquement avec un lopin classé zone à construire de beaux petits appartements. Une aubaine, plus fort que la Caisse d’Epargne, qui va permettre au moineau en question d’une part de rentrer de l’argent frais dont il a actuellement grand besoin, de l’autre de faire construire illico presto 400 logements qui seront assurés par un élu, nettoyés par le fiston et construits par un copain, encore plus gros moineau que lui. Elle est pas mignonne celle-là. A suivre...
C’est le jour où Xavier Bertrand ministre de la Santé, voyageur, représentant de commerce dans le civil, nous annonce depuis Paris, via l’AFP, qu’un médicament anti-chik sera distribué en fin d’année. Côté médecins et chercheurs.. on doute un peu. J’en connais même quelques-uns qui se marrent franchement. Le plus rigolo de l’histoire étant tout de même qu’à quelques jours d’intervalle, un ministre du gouvernement, Baroin, est venu une journée nous annoncer que nous allions dérouiller ferme piqués par le mosquito... et l’autre, le ministre de la santé de lui répondre c’est pas grave, on va te les guérir, vu qu’on a le médicament qui va avec. On se fout de qui ?

 Jeudi, par hasard j’apprends que le Virapoullé sénateur vient de recevoir son denier de judas gouvernemental, son quota de légine, 50 tonnes de plus que l’année dernière à prendre sur le quota global de ses petits camarades délivré par le ministère de l’outre mer. Et qu’est ce qu’on dit à Chirac Jacques et à François Baroin ? Apparemment c’est fait, des Grondin parisiens me disent avoir vu dans une soirée parisienne Virapoullé lécheur comme pas un suivre le Baroin comme un toutou et même tenter un rapprochement , « cher ami, un dîner » avec Goulamaly, l’un de ses pires ennemis pécheurs réunionnais. Ce qui vous relativise tout de même toutes les grandes déclarations du poissonnier de sénateur en faveur du gouvernement et des mesures qui vont avec.

 Vendredi, on me raconte la pénible aventure dont sont victimes des enfants handicapés et leurs parents qui se retrouvent depuis la rentrée à la maison et pas à l’école. Je vous la fait courte sans rentrer dans les détails administratifs. Sachez que depuis quelque temps déjà, un certain nombre d’enfants handicapés, une quarantaine par municipalité me dit-on, en scolarité normale sont aidés par des emplois plus ou moins jeunes baptisés « à vie éducative ». Leur tâche, s’occuper des enfants, les aider dans les escaliers, aux toilettes, pour certains soins... Les enfants étaient ravis, les accompagnateurs aussi, itou des parents, vous pensez. Par une carabistouille administrative et financière bien connue des Français, les mairies perdent la compétence de ces emplois laquelle va revenir à l’Etat, donc au rectorat. Que croyez vous qu’il se passe depuis ça... ? Rien ou si peu, tout simplement parce que le rectorat n’a pour le moment pas les moyens financiers de payer - l’équivalent de 10 tonnes de légine ou de deux hectares d’un terrain à construire - les emplois à vie éducative.
Voilà pourquoi la plupart des enfants handicapés mais scolarisés restent à la maison, que leurs parents se tapent la tête contre les murs du rectorat et que les emplois aidés n’aident plus. Et je vous laisse faire les commentaires tout en sachant qu’en février 2007, la rentrée s’annonce encore plus difficile pour les enfants handicapés scolarisés...

PS : Je peux difficilement fermer l’écran de mon PC sans d’une part souhaiter sincèrement un bon anniversaire et longue vie au Quotidien sans adresser de l’autre un clin d’œil à Jean-Pierre Haggai, patron de SFR, les tifs blanchis sous le harnais, dont le professionnalisme est très grand et le caractère encore plus mauvais ce qui ne devrait hélas pas s’arranger avec l’âge...

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