Sarko, le bilan débilitant : pour des alternatives simples auxquelles vous n’aviez peut-être pas pensé (zaz)

Avertissement complet

Comme le lecteur le sait déjà, la mention "zaz" accompagnant nos textes indique une manière de faire délibérément décalée, qui ambitionne par un éclairage oblique à plus de perspicacité dans le traitement des questions politiques :
– C’est dans l’humour raté que, selon nos plus brillants détracteurs, nous sommes de loin franchement les meilleurs.
– Les plus vachards qualifient en outre de complètement nullarde notre pratique de l’autocommentaire prenant son pied : Nous ne pouvons que leur donner raison.

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1. Sarko le bilan débilitant

On ne peut pas dire négligemment que tout soit négatif dans la vie, car parler très sérieusement du bilan de Sarkozy est normalement pris, de façon spontanée, pour de l’humour british, lequel s’entend clairement, ainsi que vous savez, comme l’art de plaisanter d’un air impassible et triste.

Dans le cas qui nous intéresse, beaucoup parmi nous n’arrivent pourtant pas à se départir d’une terrible tristesse irrépressible quand ils mettent les deux basket sur la bande blanche du départ, prévu au coup de pistolet. Le militantisme engagé pour des causes viscéralement bonnes, comme celle du peuple, a parfois du mal à se pousser par dessus les épaules. Nous disons à nos amis de se forcer : avec 5 légumes et fruits par jour et le bonjour sourire, c’est bon certainement pour les roustons.

Il faut également comprendre, avec les économistes qualifiés, que la vraie finalité française n’est pas simplement dans le terre-à-terre bonheur mesquin, aléatoire, du populus et du petitbonum, qui ne prouve rien à terme, mais dans la haute fiabilité holistique, le dynamisme global de l’économie française, le niveau du CAC, etc. Ce qui compte n’est pas par analogie d’avoir bêtement de l’eau pour le moment mais de disposer des bons barrages de retenue qui te l’assurent pour l’avenir. Cette année, on nous l’annonce depuis une semaine, la France va avoir 2% de croissance. Et si !

Le bilan de Sarkozy donc qui paraissait si catastrophique à la médiocre première vue est en réalité une forme de succès à la deuxième franche plus judicieuse branlette.

François Fillon, Clopé, Xavier Bertrand, divas de l’UMP s’occupent avec l’ensemble instrumental concerné, qui a déjà fait le fameux "lipdub" de vous le produire en polyphonies torses.

2. Donc les réformes de Sarkozy, parlons-en ! La seule réforme valable est constitutionnelle

Dans les réformes ce qui est bien déjà c’est la connotation du mot normalement gagnante dès l’énoncé et avant même pour tout dire : Réformer en effet, c’est changer favorablement. D’où l’on déduit, sous-entendu ,que changer c’est bien, changer est une réforme.

Dans les réformes notoirement réussies au débit ou au crédit du régime actuel, nous notons objectivement trois choses : a/ Carla d’une part, c’est le grand bon point incontestable. b/ la réforme constitutionnelle de l’article 18 d’autre part, qui permet désormais au Président de parler devant les deux chambres du parlement réunies en Congrès, ce qui n’était plus permis depuis 1875 (ça a fait très plaisir au Président, Balladur Edouard s’est beaucoup fatigué pour cette histoire)., la réforme à venir (c’est le tertio) sur l’équilibre des finances publiques inscrit dans les textes fondamentaux, dont tout le monde se tape bien sûr le coquillard. Là dessus on vous juge au courant de l’affaire.

Venons-en à notre première brutale analyse ! si tu écartes ces trois points, tout est sans intérêt dans les réformes de Sarkozy. Là on est dans le positif, parfois humoristique. Ne serait-ce que ça c’est déjà bien !

Nous avons, nous à l’Ocséna, à proposer beaucoup mieux pour aller dans le bon sens sur le constitutionnel.

3. Réformer constitutionnel plus avant encore dans l’important

De nombreuses mesures d’économies ont été proposées incidemment, autrefois, pour économiser sur l’Assemblée nationale et le Sénat. La plus radicale aurait été bien sûr la suppression du Sénat qui attend depuis 1804, mais personne n’en a plus reparlé. Dans les mesures vraiment économiques, d’aucuns avaient proposé aussi un dégraissage de 200 députés sur 577, mais là aussi tout le monde a laissé tomber, ce qui est un peu dommage sachant qu’ils se font quand même 11 000 euros nets par mois.

Laissons cela, nous en revanche nous aimerions que les traitements des parlementaires soient exprimés en un multiple du SMIC et que leur montant soient publiquement annoncé à la télé deux fois par an dans le but de rapprocher affectueusement les citoyens et les élus.

Nous proposons également pour cette période actuelle de crise que la distribution du loto soit complètement revue et que tous les gros lots de la Française des jeux soient redistribués en dix plus petits susceptibles de réjouir le peuple. Nous proposons en ce sens, en outre, la clérocratie comme à Athènes pour 100 postes de députés qui seraient tirés tous les cinq ans au sort parmi les péquins-citoyens que nous sommes.

Comme dans l’Athènes démocratique nous aimerions solennellement une fois par an qu’il y ait au Parlement une séance solennelle "d’ostracisme répondant à la question : "Qui parmi nous est devenu trop célèbre et mérite immédiatement d’être exilé avec le RSA en Belgique ?"

Célébrité et mandats démocratiques : nous demandons pour lutter contre le culte de la célébrité dans notre pays que les élus députés et ministres mandatés n’aient à titre nominatif le droit de s’exprimer en tout que six fois par an dans les medias nationaux.

Liberté de l’entreprise : Tout PDG affecté à un licenciement social de plus de 500 personnes le peut sans aucune contrainte inutile, à la seule condition qu’il soit automatiquement viré tout de suite après, sans indemnité.

La démocratie française doit peu à la démocratie grecque et tout à la république romaine qui n’était nullement démocratique excepté sur un point : le tribunat du peuple chargé de la défense des péquins. Nous sommes pour l’attribution de la puissance tribunitienne (voir Wikipédia) au Conseil constitutionnel.

Nous avons des centaines d’autres propositions démocratiques à vous suggérer que Sarkozy n’a pas faites.
Peut-être souhaitez-vous cependant qu’on les remette à plus tard ?

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Alain Serge Clary et les Inoxydables philosophes de l’Ocséna vous saluent bien.

Avec la participation de nos potes et amis préférés, qui se manifesteront à l’occasion selon leur libre volonté.

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