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Sit-in à Montfermeil contre les bracelets électroniques

Publie le lundi 8 octobre 2007 par Open-Publishing
4 commentaires

La maternité de Le Raincy-Montfermeil est la première en France où les nouveaux-nés portent à la naissance un bracelet électronique. Quand ils quittent un certain périmètre, ça sonne...
Vous êtes d’accord avec ça ? ! ! !

Rendez-vous devant l’hôpital de Le Raincy-Montfermeil,
10, rue Général Leclerc
Samedi 13 octobre 2007, à partir de 14h.

En rapprochant, dès la naissance, les enfants des systèmes électroniques, on les prépare à vivre dans un environnement inhumain, peuplé de machines. Plus on remplace les relations de confiance et de tendresse par des gadgets high-tech (portables, jeux vidéos, Internet), plus on en devient dépendant. La technologie du bracelet électronique, l’identification par radio-fréquence (RFID), est dangereuse, selon plusieurs études. L’exposition aux ondes radio, ces mêmes ondes qui servent à faire marcher les téléphones portables, endommage le cerveau et provoque notamment des leucémies. Pourquoi exposer les nouveaux-nés à cela ? Quelle est cette société où il faut passer par tout un tas de fils, d’appareils et d’écrans pour être avec son enfant, plutôt que de se fier aux liens humains les plus évidents ?

Depuis 2003, on fait porter le même bracelet électronique aux condamné-e-s, en remplacement d’une peine de prison courte, pour les localiser grâce aux informations émises par la puce électronique. En Ecosse, les demandeurs d’asile doivent porter ce bracelet, qui permet au ministère de l’Intérieur de les localiser. Sommes-nous des chiens qu’il faille nous attacher une laisse électronique ?

A l’avenir, nous aurons besoin de marge pour résister aux entreprises, à l’Etat et à sa police, de plus en plus injustes, violents et autoritaires. Pour cela, il faut refuser ces technologies : la télésurveillance, les GPS, la biométrie et les cartes contenant des puces RFID qui permettent de tracer nos allées et venues, le prélèvement ADN... et même les téléphones portables. Tout ce qui permet de nous trier et de nous surveiller comme du bétail.

Que demain toutes les autres maternités françaises soient équipées du même dispositif, ça dépend entièrement de ce qui va se passer ici. Ensuite, une fois que la technologie est là, elle ne s’en va pas. La prochaine étape, ce sera le prélèvement ADN à la naissance, puis la puce électronique implantée aux nouveaux-nés.

Rendez-vous devant l’hôpital de Le Raincy-Montfermeil,
10, rue Général Leclerc
Samedi 13 octobre 2007

Messages

  • En 2002, 2005 et 2007 des nouveaux nés ont été enlevés dans cette maternité. Je ne peux pas dire si je suis d’accord ou non, mais en règle générale les nourrissons ne restent que quelques jours dans les maternités, et si ce système peut empêcher de tels enlèvements, pourquoi pas. Est-ce nécessairement être pris pour des chiens ?

    • De toutes façons, ces bracelets sont-ils un remède miracle contre le vol ?

      Mais la question ouverte par ce tract est celle de l’industrialisation de la naissance. En divers lieux, les maternités sont fermées, concentrées dans des endroits plus centraux. Les accouchements se font à la chaîne, les maternités deviennent des usines à bébés. Plus personne de confiance ne s’occupe des bébés. Alors il est logique qu’on en vienne à utiliser des dispositifs électroniques de substitutions. Est-ce dans une société de l’anonymat et de la méfiance mutuelle universelle que nous voulons vivre ? Est-ce cela le progrès ?

    • Et si on laissait tout simplement les bébés à leur mère au lieu de s’ingénier à les séparer sans cesse ;-)
      Ce monde marche sur la tête !

  • Doit-on prendre le risque de se faire voler des bébés comme cela est arrivé dans plusieurs maternités dont celle de Montfermeil, ou les protéger en les assurant auprès de leurs mamans. Le séjour d’une maman est en moyenne de trois jours ! peut-on penser qu’en ce court moment on traumatise un bébé ? Cette contre proposition est complètement démente. Il vaudrait mieux s’attacher à protéger l’enfant des atteintes à sa personnalité lorsqu’il atteind l’âge de 6 ans en le mettant à l’abri des scènes choquantes qu’on lui impose par la télévision, par des revues de toutes sortes.