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Strasbourg 04/04/2009, Affaire IBIS : quelques photos

Publie le dimanche 5 avril 2009 par Open-Publishing
7 commentaires

Ici l’hélico pris en train de s’éloigner du carrefour entre la route du Rhin et l’avenue de l’Europe. Cet appareil vient de lancer une fusée de détresse qui est tombée sur un pan d’herbe sèche à 10 m de la foule qui pour partie observait une action du Black Block sur un lampadaire et pour une autre partie se dirigeait vers le champ de foire pour assister au concert. Au moment du largage de la fusée, l’hélico est descendu si près qu’on pouvait entendre le battement caractéristique des pales.

Photos prises aux alentours de 13:30


ici l’hôtel IBIS au début du sinistre alors que le feu ravage déjà l’îlot, les flammes qui jaillissent de l’îlot sont rouges et très denses.

Au moment où la photo est prise, le champ de foire commence à être évacué car les lacrymos commencent à envahir tout le champ peuplé pour bonne partie de gens très paisibles et décontractés, d’enfants, de personnes agées, de djeun’s cools pas cagoulés...

sur la photo ci-dessus on voit bien trois colonnes de fumée, une vient d’Ibis, la suivante de l’îlot, la dernière plus sombre semble être celle de l’incendie du poste de douane.

Le cliché pris avec un grand angle 18 mm Nikon permet de constater qu’il n’y a plus aucun hélico au dessus de la zone à ce moment précis.. ;assez surprenant quand on sait que la zone fut peu avant soumise à une incessante ronde d’appareils.

photos prises aux alentours de 14:00


ici on voit l’ampleur des flammes qui dévastent l’îlot. ( la photo est prise avant les deux clichés montrant l’Ibis)

Comment un incendie a-t-il pu débuter sur le toit de l’Ibis, comme çà ?
Quand on sait que ce type d’hôtel doit répondre à des normes incendie assez draconiennes, je doute qu’il y ait eu inflammation spontanée de la charpente sous l’effet de la chaleur dégagée par l’incendie de l’îlot ou parla faute d’une flammèche rebelle. A ce moment je ne sais pas qu’un incendie s’est déclaré dans le hall de l’Ibis.


l’hôtel ibis après l’extinction du feu.

On notera que TOUTE la charpente a disparu.

Messages

  • un artcicle du matin (suisse) qui indique bien que le toit de l’IBIS a brûlé !

    Violents incidents en marge du Sommet de l’OTAN
    Les Strasbourgeois ont découvert dimanche un spectacle de désolation dans le quartier du Pont de l’Europe près de la frontière avec l’Allemagne où les bâtiments incendiés samedi par des casseurs en marge du sommet de l’Otan n’étaient plus que ruines et carcasses de béton et de métal.

    le 05 avril 2009, 15h15
    LeMatin.ch & les agences

    "On se croirait en 44-45, c’est triste, surtout dans ce quartier délaissé. On a un peu honte, il y avait tellement de policiers", souligne Jean Messer, pédiatre habitant du quartier des XV, un quartier huppé de Strasbourg.

    "C’est un vrai champ de bataille. Dans ce genre de manifestations, il y a toujours un peu de casse, mais là, ça dépasse l’entendement", juge Michel Petitjean, un cadre dans une société immobilière.

    "Quand on arrive d’Allemagne par le Pont de l’Europe, on croit que tout a été bombardé", ajoute-t-il.

    Des groupes de dizaines d’habitants de Strasbourg se massaient devant l’hôtel Ibis, le poste de douane désaffecté, l’office du tourisme et la pharmacie pour les prendre en photos, ces bâtiments offrant un spectacle de désolation complète.


    L’hôtel a perdu son toit et n’est plus qu’une masse de béton noirci, le feu ayant ravagé ses fenêtres et toutes les ouvertures.

    Le poste de douane offre le spectacle d’une carcasse métallique noircie par le feu. De la pharmacie, il ne reste que sa structure tordue.

    Un groupe de militants radicaux, vraisemblablement des "Black Blocks", ont mis le feu à ces bâtiments samedi en marge de la grande manifestation qui a rassemblé quelque 10.000 manifestants selon la préfecture et 30.000 selon les organisateurs.

    Sur les lieux, des pompiers s’affairent encore. Ils ont déployé un puissant camion-grue devant les reste de l’hôtel Ibis pour le sécuriser. La police judiciaire est là aussi.

    Jennifer Carbara, une mère de famille de 40 ans habitante du quartier, ne comprend pas les retards dans l’arrivée des forces de l’ordre lorsque les casseurs ont mis le feu à ces bâtiments.

    "Quand un poubelle brûle, la police et les pompiers sont là dans les cinq minutes. Et là, un hôtel brûle et pas de policier en vue pendant longtemps", a-t-elle dit.

    Le substitut du procureur à Strasbourg a indiqué qu’"une poignée" sur "une bonne dizaine" de manifestants interpellés par la police et en garde à vue devraient être jugés en comparution immédiate lundi. Parmi ces derniers figurent trois jeunes Allemands, deux âgés de 24 ans et un de 25 ans, a-t-il précisé.

    Selon les riverains, le maire de Strasbourg Roland Ries est passé dans la soirée de samedi. L’ancienne maire de Strasbourg Fabienne Keller est venue dimanche matin.

    "On se croirait en 44-45, c’est triste, surtout dans ce quartier délaissé. On a un peu honte, il y avait tellement de policiers", souligne Jean Messer, pédiatre habitant du quartier des XV, un quartier huppé de Strasbourg.

  • Quartier délaissé,
    c’est un résumé assez court, un désert ,avec des gens abandonnés,d’ailleurs ce n’est pas un hasard si les manifestants étaient stockés là ; J’ai bien dit STOCKES , car de manifestation il n’y en a pas eu ! Quand à la casse, Madame, Monsieur nos "chefs",l’argent pour le trouver c’est facile :
     prendre une parti des impôts locaux destinée au prestige :"par exemple ;l’argent dépensé à refaire le parcours Bvd Dordogne/ Bvd Anvers, pour une utilisation d’une heure par les délégations !
     demander une collecte solidaire aux parlementaires européens, qui je le rappelle ::NE PAYENT PAS D’IMPOTS
    Bref de jolies sources de pognon ,un détail :il y avait un permis de démolir e,n bonne et du forme, déposé pour les locaux de la douane marie.lina