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Strasbourg, 3 moments : Joëlle Aubron-Molodoi - blocage - manif ghetto

Publie le mardi 7 avril 2009 par Open-Publishing
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Dimanche 5 avril 2009

Strasbourg, 3 moments : Joëlle Aubron-Molodoi - blocage - manif ghetto

(Pour consulter le blog :linter.over-blog.com)

Chacun aura eu son anti-sommet. Pour nous,

Trois moments, trois instantanés :

Au centre Molodoi, projection de l’interview de Joëlle Aubron.

Les camarades emprisonnés ne seront donc pas absents. La projection du film dans ce centre autogéré, un symbole. Attention soutenue et découverte pour beaucoup. Un moment fort, quand Joëlle Aubron explique le combat d’Action directe. On a l’impression qu’elle parle pour le sommet, tant le discours sur le capitalisme et ses instruments - dont l’OTAN - est précis. La discussion est animée. Bien entendu sur le combat de ces militants, le débat est fort mais riche. Un accord, ce sont des militants révolutionnaires, leur combat est légitime. La solidarité est essentielle. Des questions précises : quelles lois sont mises en place. Et les informations sur la situation de chacun ont pu être données.

Rappelons le 7 avril l’audience de libération conditionnelle pour Georges Cipriani, l’état de santé alarmant de JM Rouillan et aussi les procédures, courant avril, de libération conditionnelle pour R. Schleicher, Georges Ibrahim Abdallah.

Blocage

Matin, six heures, l’initiative blocage commence par un gazage en bonne et due forme. La musique retentit dans le silence de la ville et permet au cortège de se reformer. C’est surréaliste dans le silence de la ville et les nuages de lacrymo, ces tambours. Tentative d’aller en direction du Palais du Congrès. Mais peu à peu, le cortège est étouffé. Encerclement total des forces de police. On sent que l’arrestation de tous est imminente. Contre-ordre visible. La manif repart et bloque un carrefour.

Manif ghetto, manif piège

Finalement, nous ne participerons pas à la dite grande manif internationale. Les conditions acceptées faisaient craindre le pire. S’ímaginer, un parcours sur un ile, seuls accès : des ponts. Manif ghetto. Qui a pu penser à une telle configuration. Et le pire arrive. Pour participer, il faut passer entre des cordons de policiers lourdement équipés. Et interdiction de ressortir. Déjà le principe, comment des militants peuvent accepter de telles conditions de manifestation. C’est un problème politique, c’est un problème de conscience politique. Il ne fallait pas rentrer dans ces conditions, se rassembler pour forcer ou pour former une autre manifestation. Nous, nous sommes avec une camarade malade, le problème ne se pose même pas, il ne sera pas possible d’attendre le bon vouloir des flics pour ressortir de ce piège. Nous ne pourrons donc pas manifester. Les discussions avec les personnes rencontrées alors que nous nous éloignons, la rage au ventre, montrent cruellement l’absence de réflexion de presque tous, simples militants ou petits responsables. Et pire encore, l’absence de solidarité. Imperturbables, ils se dirigent vers "leur" manif. Quelques-uns cependant sont ébranlés. Problème de conscience politique, problème de conscience ...

linter

par luxemb publié dans : impérialisme et anti-impériali
A lire et à discuter.

Messages

  • Hier 6 avril, une petite vingtaine de personne s’est rassemblée suite à l’appel de différentes organisations (CNT63, Altenative Libertaire 63...) devant le palais de justice de Clermont Ferrand en soutien à Georges Cipriani a la veille de son passage devant le TAP pour sa 3° demande de libération conditonnelle. CE fut l’occasion de rappeler le parcours "délirant" de sa 3° demande de libération conditonnelle déposé e nnovembre 2007 et éxaminés seulment en avril 2009 ! En effet Georges va bien et est pret à sortir (projet professionnelle et sociale...) et nous l’attendons. Alors pourquoi, Acharnement !
    22 ans ça suffit, Liberez Cipriani