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Suppression de lignes TGV : les régions concernées s’inquiètent

Publie le mardi 19 janvier 2010 par Open-Publishing
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L’éventuelle suppression de certaines lignes TGV, révélée lundi par Les Echos, provoque un tollé dans les régions concernées.
Et le démenti alambiqué de la SNCF ne semble pas calmer les inquiétudes.

Selon le quotidien économique, la compagnie ferroviaire pourrait supprimer certaines dessertes ou réduire les fréquences, sur les axes Paris-Arras, Lille-Strasbourg et Nantes-Strasbourg, à compter de 2011. « Ce n’est pas le cas », a répondu la SNCF, ajoutant néanmoins que l’offre s’adaptera à la demande et que l’offre TGV sera augmentée « de l’ordre de +1% en 2010 ».

La colère des élus alsaciens

Le communiqué de la SNCF « ne répond pas évidemment pas à l’interrogation sur 2011 », souligne pour sa part L’Est républicain dans son édition de mardi. Baisse prévisible du nombre de voyageurs, hausse des péages et concurrence annoncée de Véolia et Trenitalia... Les difficultés rencontrées par la compagnie publique pourraient expliquer ces suppressions de ligne, selon le quotidien régional.

Lundi, les élus des régions concernées sont montés au créneau. La région Lorraine a menacé de « suspendre » sa participation au financement du dernier tronçon du TGV Est, qui doit être mis en chantier cette année. Des élus alsaciens ont pour leur part dénoncé un « casus belli » à quelques semaines des élections régionales de mars. Fabienne Keller, l’ancienne maire de Strasbourg et désormais sénatrice UMP du Bas-Rhin, s’est dite en « colère », critiquant « une méthode inacceptable ».

Bussereau juge le démenti de la SNCF trop « mou »

Dans son édition de mardi, « Le Parisien - Aujourd’hui en France » s’est procuré un document selon lequel des mesures d’économies entreront en vigueur en décembre 2010. Un membre du conseil d’administration estime par ailleurs que « cette décision est un signal d’alarme envoyé par Guillaume Pepy (PDG de la SNCF) à l’attention du gouvernement ».

Le gouvernement, justement, n’a pas tardé lui aussi à entrer dans la polémique. Dominique Bussereau, secrétaire d’Etat aux Transports, a jugé mardi, sur RTL, que le démenti de la SNCF avait été « un peu mou ». D’après lui, aucun plan de suppression de lignes n’est à l’étude.

http://www.leparisien.fr/economie/suppression-de-lignes-tgv-les-regions-concernees-s-inquietent-19-01-2010-783364.php

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