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Traité européen : une majorité d’électeurs des 5 pays majeurs pour un référendum

Publie le jeudi 25 octobre 2007 par Open-Publishing
2 commentaires

18 oct. 07 LONDRES (AFP) — Une large majorité des électeurs de cinq pays majeurs de l’Union européenne sont en faveur d’un référendum sur le nouveau traité européen, selon un sondage Harris publié jeudi par le quotidien économique Financial Times.

pas d’AFP sur BELLACIAO SVP !

Messages

  • Mais 61% des personnes interrogées admettent "ne pas être du tout familières" avec le contenu du traité, 34% disant l’être "plus ou moins".

    Le désir d’être saisis démocratiquement anticipe des désirs de pouvoir peser sur les contenus du traité simplifié, des désirs qui seront dévastateurs pour le projet de la nomenclatura bourgeoise européenne.

    On a connu ça déja. Plus les gens prenaient connaissance du contenu du TCE et + leurs cheveux se dressaient sur la tête.
    La connaissance fut le plus destructeur des processus lors de la bataille autour du TCE. Son levier fut le fait d’être confronté à un choix démocratique dessus.Finalement Les peuples les moins informés furent les plus favorables , et les plus informés les moins favorables. Là où la bataille fut sanctionnée d’un vote sur tout le TCE, les TCIstes furent battus malgré une propagande brjenevienne (sauf dans le paradis fiscal du Luxembourg).

    Pour le traité simplifié de plus de 200 pages , le niveau de défiance part de très haut , de beaucoup plus haut que cela fut sur le TCE, augurant, dans les cas où les débats se feraient ouvertement et seraient suivis de décisions impératives des peuples , de véritables tsunamis populaires dévastateurs et faisant trembler profondément les bases de l’état bourgeois anti-démocratique européen en construction.

    Nous devons prendre bien note de cette défiance qu’on voit grandir tant à propos des politiques européennes menées que des projets de les amplifier en leur donnant valeurs de contrainte coulées dans le marbre pour les générations à venir. Depuis un certain temps un ensemble de réactions et de sondages dans les populations européennes montrent une défiance grandissante sans que celle-ci puisse se cristalliser autour de batailles politiques centrales. Le morcèlement de la résistance à l’Europe du capital est maximal, l’information même écrasée sous une chape de plomb.

    Nous avons souvent du mal, vu d’un seul état l’image réelle de cette défiance en Europe. Nous avons souvent tendance à sur-estimer nos faiblesses (celles-ci sont bien orchestrées par le tir d’artillerie idéologique des médias des patrons). Mais le rapport de force commence à changer profondément et le gros problème qu’il a s’articule effectivement sur les possibilités concretes d’émersion de celui-ci à une grande échelle (nationale et européenne).

    La bonne appréciation du rapport de forces européen sur la question du traité simplifié-TCE pousse les chefs d’état les plus trouillards à éviter à tout prix une expression populaire démocratique directe sur leur bébé qui pourrait déboucher sur une crise dont on imagine très mal l’ampleur (et pour laquelle on doit réfléchir afin de n’être point pris dans des ambitions étroites, à petit pied et roupilleuses si les couches populaires trouvent moyen d’une expression à l’échelle de leur défiance).

    Sarko et Balkenende, à la pointe du déni de démocratie, ont été le plus loin puisque essayant d’interdire que s’expriment leurs peuples là dessus.

    Inutile d’ajouter beaucoup de choses entre nous sur la lâcheté de ces deux compères pour éviter d’affronter le verdict populaire (c’est là dessus actuellement, et parallèlement à la mobilisation, on doit marteler : vous avez peur de l’expression populaire !) .

    Par contre, la pleine connaissance de la grande défiance, qui monte en puissance sur la façon dont l’Europe est menée, doit nous donner cœur à l’ouvrage et nous pousser à des ripostes audacieuses les plus larges possibles.

    Ces ripostes doivent partir du programme de la gauche qui souhaite unifier les travailleurs en Europe, mener des batailles sociales fondamentales à échelle européenne, montrer que notre engagement ne respecte aucunement les frontières tracées par des bourgeois à l’esprit étroit, que notre volonté de libération s’articule autour de la démocratie et de revendications unifiantes en Europe.

    Je n’ai pas l’imagination suffisante pour apprécier toutes les possibilités existantes permettant d’unifier la défiance populaire européenne, mais chacun doit se creuser la tête pour trouver ce qui pourrait concentrer, rendre encore plus populaire et unifier la myriade de torrents qui se cherchent en Europe.

    Le coup d’état Sarko-Balkenede contre l’esprit démocratique est mené tambour battant pour nous battre de vitesse, car ces deux chefs d’état savent que le débat démocratique prend du temps à se donner l’épaisseur nécessaire et nos deux compères putschistes à petit pied le savent.

    Nous avons donc besoin de temps pour convaincre et en même temps nous ne l’avons pas ...

    Nous devons également affirmé notre légitimité supérieure au seul vote de la caste politique française. Par nature, pour l’état français c’est le peuple qui est souverain.

    La signature d’un tel traité par les députés et les sénateurs est par avance à dénoncer. Mais plus encore sa légitimité en est nulle et non advenue. Par avance les classes populaires en Europe ne sont pas signataires de cette politique et ce traité qui cherche à détruire ce qu’elles ont pu construire en plusieurs dizaines d’années pour humaniser un peu leur destin.

    Il serait souhaitable, si cela leur est possible, que les représentants les plus connus du NON de gauche reprennent leur bâton de pèlerin et commencent par une tournée européenne d’agitation.

    Par exemple.

    Copas