Un foyer et un boulot de merde pour les rmistes parisiens !

La mairie de paris vient de lâcher ce chiffre à l’occasion des assises de l’insertion : seuls 4800 plai, seuls logements sociaux réllement accessibles eux rmistes et aux smicards seront construits d’ici 2010 : la moitié d’entre eux seront des pensions de famille ou des maisons relais, c’est à dire des logements provisoires et fliqués

Dans un mois le contrat d’avenir sera voté en conseil de paris : ce contrat sous couvert de formation imposera aux chômeurs 8h de travail gratuit par semaine

Depuis des mois, les chômeurs en ASS se font radier par millier pour absence de recherche active d’emploi.

Les maisons de l’emploi se mettent en place un peu partout pour mieux fliquer les chômeurs

Des dizaines de milliers de personnes sont contraintes de travailler pour les entreprises d’insertion, les régies de quartier .

L’étau se resserre pour tous les pauvres qui pour un millier de bonnes raisons préfèrent à un moment de leur vie ou définitivement survivre avec des indemnités de misère qu’aller bosser.

Nous sommes nombreux : Rmistes militants, chômeurs qui veulent trouver une autre voie professionelle et prendre le temps de construire leur projets, cinquantenaires qui n’en peuvent plus du turbin.

Nous développons nos stratégies individuelles pour résister à ceux qui veulent nous mettre au boulot de force, mais nous avons souvent honte d’assumer le fait que nous ne voulons temporairement ou définitivement pas travailler.

Pourtant il nous faudra bien trouver une expression et des résiistances collective, si nous ne voulons pas avoir d’autre alternative que bosser n’importe ou pour que dalle ou survivre avec zéro euros par mois.

Nous proposons , suite aux actions contre les assises de l’insertion, la création d’un collectif anti-sto

Nous voudrions :
- informer les précaires en tout genre notamment en reprenant les cafés de la colère régulièrement devant les caf ou les assedic

- mettre en commun nos ruses anti-taf : (comment pipeauter l’anpe ou les travailleurs sociaux , par exemple )

- agir collectivement quand l’un d’entre nous se voit couper son allocation,

- harceler et occuper les institutions, associations d’insertions et autres charognards ...

REUNION au local d’AC,
mercredi à 18H
23, bis rue mathis
75019 Métro/crimée