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Un sondage donne le "non" à plus de 62,3%

Publie le samedi 23 avril 2005 par Open-Publishing
18 commentaires

Selon une étude de l’institut Market-Tools pour le quotidien Métro réalisée sur internet, le "Non" obtiendrait 62,3% des voix. Entre mercredi et jeudi, trois autres enquêtes avaient déjà confirmé la prédominance du "non" à la Constitution dans les intentions de vote. Les cotes de Chirac et Raffarin à la baisse.

Record battu pour le "non" au référendum sur la Constitution européenne qui, pour la première fois, passe la barre des 60%, avec 62,3% des voix, selon un sondage Market-Tools publié vendredi 22 avril par Métro.

En décembre, lors du premier sondage du même institut réalisé par Internet pour le quotidien gratuit, le "non" affichait 48% d’avis favorables alors qu’en mars suivant il s’établissait à 57,8%.

81,3% des personnes interrogées estiment par ailleurs qu’elles ne sont "pas suffisamment" informées sur le traité constitutionnel européen. En décembre dernier, ils 84% et 87,2% en mars.

Ce sondage a été réalisé su rinternet le 20 avril auprès d’un échantillon de 1.000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas).

Entre 52% et 58%

Entre mercredi 20 et jeudi 21 avril, trois nouveaux sondages sont venus confirmer la prédominance du non dans les intentions de vote des Français.
Mercredi, une enquête réalisée par TNS/Sofres pour RTL, Le Monde, LCI, plaçait le non à 55% des intentions de vote, en progression de deux points, le oui recueillant 45% (-2).

Jeudi, Le Parisien/Aujourd’hui publiait un sondage CSA donnant encore le non en tête. Toutefois, en ne recensant que 52% des intentions de vote pour le non, soit une chute de 4 points par rapport au précédent sondage du même institut, cette enquête semblait marquer un début de renversement de tendance.
Quelques heures plus tard, cependant, une enquête BVA pour L’Express faisait état d’une progression de 5 points du non, le plaçant à son plus haut niveau depuis la mi-mars avec 58% contre 42% seulement pour le oui.

Non de gauche

En dépit des fluctuations du non, dans un sens ou dans l’autre, les partisans d’un rejet de Traité constitutionnel européen restent toujours majoritaires dans les sondages.

De même que n’évoluent pas les grandes lignes de force dessinées par les 21 enquêtes consécutives à pronostiquer la victoire du non depuis la mi-mars, tous instituts confondus.

Ainsi, le non reste fortement majoritaire dans l’électorat de gauche, et semble même s’y renforcer. Selon BVA, il gagne ainsi 7 points pour atteindre désormais 66% contre 34% pour le oui. Les sympathisants socialistes se prononcent à 62% pour le rejet du Traité (+5).

Pour TNS Sofres, les électeurs de gauche se prononcent à 63% pour le non, dont 55% chez ceux du PS.

Parmi les électeurs de droite, le rapport de force reste favorable au oui avec 65% pour TNS Sofres et 58% pour BVA, qui relève même une progression chez les sympathisants UMP (+ 1 à 69%) et UDF (+5 à 66%).

La cote de Chirac à la baisse

Enfin, le taux d’électeurs indécis ou d’abstentionnistes potentiels reste élevé : ils sont 29% à ne pas exprimer d’intention de vote pour BVA, 28% pour TNS Sofres. Selon CSA, le taux d’abstention, de vote blanc ou nul serait de 43%.
Une semaine après son entrée en campagne, lors d’un débat sur TF1 avec 83 jeunes de 18 à 30 ans, le président Jacques Chirac ne semble pas avoir réussi à modifier significativement le jugement des Français.
S’il apparaît, selon une enquête BVA pour le Figaro et LCI également rendue publique jeudi, comme la personnalité menant la campagne la plus active en faveur du oui, il voit sa côte de popularité s’effriter à nouveau, pour atteindre, selon BVA, son plus bas niveau de popularité (48%, - 2) depuis le printemps 2004.

Raffarin au plus bas

Selon Jérôme Sainte-Marie, directeur de BVA Opinion, le chef de l’Etat enregistre une augmentation des jugements négatifs parmi les catégories les mieux disposées en faveur du oui, comme les plus diplômés et les cadres (+ 7 points d’opinions négatives).
Quant à son Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, qui a lancé jeudi depuis Pékin un appel à aller voter le 29 mai, trois ans jour pour jour après le premier tour de la présidentielle qui avait vu Jean-Marie Le Pen devancer le Lionel Jospin, il continue sa descente dans l’impopularité.
Avec 28% seulement de bonnes opinions, contre 64% de mauvaises, il est lui aussi à son plus bas niveau depuis 3 ans, à l’exception d’avril 2004. (avec AP)

http://permanent.nouvelobs.com/europe/20050422.OBS4780.html

Messages

  • tiens la on dirait que contrairement au mouvement lycéen dés qu’il s’agis d’agiter la trouille du non la l’agence france presse et le nouvel observateur ne font pas leur habituelles désinformations

    • Attention aux sondages, qu’ils soient crédibles ou non. Ne relâchons pas nos efforts !
      Ne "NON" de gauche n’a pas encore gagné et les media institutionnels n’hésitent pas à faire dans l’Agit-prop, en sabot ou avec finesse.

      Redoublons d’efforts les amis !

      Amicalement à tous.

      Marcel

    • Tout à fait d’accord avec Marcel. La propagande du oui devient plus insidieuse, mais sans doute plus efficace. A droite c’est Sarkozy qui se pose en révolutionnaire libéral : l’Europe actuelle c’est de la merde, le gouvernement actuel c’est de la merde, le modèle social français c’est de la merde, donc votez oui le 29 mai et votez pour moi en 2007. C’est simpliste, mais c’est très efficace chez les électeurs de droite (à contrepied de Chirac et des autres qui se prennent les pieds dans le tapis en assurant éhontément que le TCE garantit notre "modèle social" autrement dit les retraites, la sécu, l’école, les services publics des transports, de l’EDF.... alors que tout le monde sait désormais ce qu’il en est)
      A "gauche" - et principalement dans la presse de "gauche", du "centre" ou du "soir" - on a changé de tactique. Il ne faut plus défendre le Oui (indéfendable), mais attaquer le Non, en espérant, sinon de faire voter oui, au moins de pousser à l’abstention : et là tous les arguments les plus contradictoires sont utilisés :
      le Non a déjà gagné, passons à autre choses ;
      voter non est une régression infantile (c’est voter "na" fit mathieu Lindon dans libé ce matin) ; voter non est une tartufferie (un vote conservateur se dissimulant derrière un vote "révolutionnaire"- c’est Pierre Nora fustigeant le "révolutionnarisme français" comme conservatisme) ;
      C’est "affaiblir la position de la France", en même temps que les français (et habitants de France) sont des gros cons archaïques (affaiblir la position politique de "gros cons archaïques" serait pourtant bénéfique pour l’Europe non ?) ;
      C’est être chauvin, xénophone, fermé à autrui, en même temps que l’Europe qui nous est vantée serait la seule issue pour endiguer les flots barbares qui nous menacent (c’est le concept d’"Europe puissance" - Europol, Schengen, le mandat d’arrêt européen, la coopération militaire renforcée, l’intégration définitive à l’OTAN - face au sud, aux chinois et aux indiens, aux turcs...) ;
      Voter non, en politique intérieure, c’est provoquer un "21 avril 2002", autrement dit la victoire de le droite aux prochaines élections (comme si la droite française, à laquelle il faut inclure l’extrême droite, n’était pas elle-même divisée par ce traité, et comme si la gauche n’était pas majoritaire dans ce pays. Alors même que si il y a un risque de "21 avril" en 2007 après la victoire du Non, c’est bien plutôt à droite qu’il pourrait se produire ! Villiers+le pen atteignant les 15 à 20% et la droite "parlementaire" déchirée dans la bataille sarkozystes/ chiraquiens, qui n’est pas qu’une querelle de personnes, mais bien une divergence stratégique fondamentale entre des secteurs économiques pro-américains ( intermédiations financières, commerce, distribution...) et des secteurs nationaux-européens (armement, aéronautique, industries de pointes, agro-alimentaire...) tentant de résister aux croupières que leur taillent les conglomérats mondiaux américains) ;
      (Comme si la victoire du oui ne laisserait pas la gauche française en lambeaux : d’un côté les technocrates du PS coupés de ses bases traditionnelles ( le grand sud ouest agricole et des PME, les zones ouvrières sinistrées, les fonctionnaires et agents de la fonction publique), de l’autre une gauche mouvementiste ulcérée par la "trahison" des socialistes : là c’est le risque à coup sûr de 21 avril !)
      Voter non c’est faire prospérer l’extrême-droite (quand on voit De Villiers lui-même être obligé d’arguer de la défense du modèle social français, qu’il vitupérait il y a encore quelques années, en bon libéral qu’il est !).
      Voter non c’est se couper des autres peuples européens (75% d’abstention au referendum en Espagne ; les Pays-Bas, le danemark, la pologne et le Royaume-uni qui s’apprêtent à voter non ; les autres peuples n’ont pas été conviés à s’exprimer par referendum, à l’exception du Luxembourg qui votera oui (c’est leur intérêt de paradis fiscal), et la question ne commence à intéresser leurs opinions, seulement depuis que le NOn français progesse dans les sondages (Au sein du peuple c’est les partisans du NON qui s’intéressent réellement à l’Europe et à son avenir !)) ;
      Voter non c’est favoriser la politique américaine (parce que interdire de fait les coopérations renforcées, interdire les subventions à l’industrie - dont les états-unis font un usage effréné, via de gigantesques commandes d’Etat, fermées à la concurrence internationale -, interdire toutes limitations ou contrôle des mouvements de capitaux, imposer que toute commande publique sera obligatoirement ouverte à la concurence internationale, interdire pour politique publique d’investissements à long terme - par l’interdiction d’émission d’emprunts publiques européens et d’une fiscalité européenne d’une part ; par les contraintes budgétaires du "pacte de stabilité imposées aux Etats nationaux d’autre part - ouvrir les marchés de la protection sociale (maladie et retraite) aux fonds de pension américains, actuellement les plus puissants du monde, grâce aux flux ininterrompus de capitaux privés provenant de Chine, d’Inde, d’Europe, du moyen-Orient... qui arrivent sur les places financières américaines... c’est évidemment "contrer" la politique américaine).
      Voter non (dixit badinter, en substance) c’est empêcher que la charte des droits fondamentaux s’appliquent en Europe (charte des droits fondamentaux, plutôt en retrait par rapport à ce qui existe déjà ! )
      Bref, tous ces arguments n’ont qu’un objectif : instiller le doute chez les électeurs qui s’apprêtent à voter non. 30 à 40% des électeurs vont voter oui, ils ne changeront pas : c’est les classes bourgeoises et moyenne-supérieure et tous ceux qui s’identifient ou aspirent à ces états. La variable d’ajustement c’est l’abstention. Et c’est là qu’ils appuient. En tentant de faire douter et de culpabiliser. Il est urgent que de nouvelles "personnalités de la société civile", démarquées des forces politiques identifiées pour le oui interviennent en faveur du NON, avec des arguments très simples :
      Que dit le TCE (et que disent les PS pro-oui) à propos des paradis fiscaux, légalisés, affermis, garantis pour 50 ans par le TCE ? (c’est expressément indiqué dans les annexes du traité)
      L’impôt sur les sociétés - que l’Allemagne, anticipant sur les effets de la ratification du TCE, vient de baisser son taux à 19% - va-t-il baisser en France ? (rappelons que pour les petites boites, il est actuellement à 15%, mais pour les grosses à 35% (avec la contribution additionnelle). C’est 20 % du budget de l’Etat)
      Comment à budget européen constant, permettre aux dix pays nouvellement entrés de développer leurs infrastructures, leurs tissus économiques, leurs institutions sociales et éducatives, quand plus aucunes barrières douanières et monétaires protégera leurs marchés locaux ? (un exemple : comment se portera en 2007 l’industrie textile en slovaquie, quand les produits venus du sud-est asiatique pourront librement se vendre dans ce pays ? Faudra-t-il que les salaires slovaques s’alignent sur ceux du sud-est asiatique ? Mais on peut multiplier ces questions pour de très nombreux secteurs de ces pays)
      Que vont devenir les régions "sous-développées" de l’ouest (Andalousie, estramadure, mancha.. en espagne, Mezzogiorno en Italie, régions centre et sud-ouest en france, middlands anglais...) dont les aides européennes vont drastiquement se contracter en 2006-2007, alors mêmes que ces subventions sont indispensables à l’équilibre budgétaires de leurs collectivités territoriales ?
      Quid d’une politique volontariste de réduction des consommations d’énergie et de lutte contre l’effet de serre, avec des budgets publiques nationaux et européens en baisse ? Quid des politiques de co-développement en méditerranée ( qui ont déjà été des échecs patents ces 10 dernières années, du fait que les programmes européens MEDA, issus des accords de barcelone en 1995, conditionnaient le versement des aides à "l’ouverture au marché" des services publics de l’eau, de l’assainissement, de l’électricité aux pays récipiendaires (Maroc, Tunisie, Egypte...). résultat : L’union européenne a gardé ses euros, et une partie de ces pays leurs services publics.)
      Bref il y aurait encore énormément de points à soulever, d’où il ressort, que ce n’est pas le TCE en soi qui instaure toutes ces politiques néfastes, certes, mais qu’il en est le prolongement, l’accentuation et la radicalisation.

    • Une personne de la société "civile" vient de se prononcer cette semaine pour le NON : il s’agit de Monseigneur GAILLOT, ancien évêque d’Evreux.
      Ses raisons sont d’abord que l’Europe du TCE se présenterait comme une forteresse contre l’immigration, mettant à mal le droit d’asile, et ensuite que le TCE prône l’augmentation de l’armement des pays membres.

    • Pas de panique, on risque de gagner !

      Voilà bien nos petits travers à gauche, la culture de l’échec ou de la peur de perdre. Bien sûr il faut déjouer toutes les manipulations et tous les pièges insidueux, mais il faut aussi renforcer notre confiance en nous même, en notre capacité militante.
      On ne va pas bouder notre plaisir à la lecture des sondages et si il y a piège et bien il faut le retourner contre ses auteurs : utilisons les résultats pour démontrer que l’amicale des "moutons noirs" n’est pas isolée. Que la majorité du NON est à gauche et majoritaire au sein de la "gauche d’en bas".
      Tiens, on m’apprends que les hollandais seraient prêts à rejeter le traité ? on va cacher cette bonne nouvelle par trouille ? on va laisser les autres commenter un tel résultat ?
      Voila l’illustration que l’Europe peut basculer. Médiatisons ce résultat, de nombreux indécis ont encore peur de se prononcer par peur d’un isolement de la France en Europe.
      Pour le reste, entièrement d’accord avec tous les intervenants : il ne faut surtout pas relâcher la pression ; 62% c’est pas assez ! seul le travail de poximité paye contre le niveau jamais atteint de l’intox néo_libérale.

    • Mikis Théodorakis vient de demander à Djack de retirer son nom de la liste de soutien au Oui, parce que la commission européenne se mêle de vouloir faire changer une loi grecque sur la presse (cf article dans la colonne).

      Gageons qu’il y aura d’autres défections et des prises de position directement pour le Non.

  • Suite au sondage de BVA (jeudi) qui donnait le non en tête avec 58% contre 42% j’écrivais :

    Ce n’est pas gagné : ne pas relâcher la pression
    22 avril 2005 - 10h03
    Ce n’est pas encore gagné ! Il ne faut surtout pas relâcher la pression. En face, nous avons de vrais "méchants" (non, ne riez pas) avec ces mauvais de l’UMP en particulier. Tous ont la trouille de perdre leurs privilèges et autres prébendes. Dans le même esprit que Patrice Bardet, chaque jour je répète et répends la "bonne" parole autour de moi, en informant et en demandant à ceux à qui je parle d’en faire de même. En un mois de temps, à mon modeste niveau, la bonne parole à fait boule de neige. C’est avec les petits ruisseaux qu’on fait les grandes rivières et les grandes rivières conduiront au fleuve du NON ! Chacun dans son milieu (professionnel, familial, associatif, etc.), à sa façon, avec ses moyens, peut et doit gagner à la cause du non des personnes qui, sans ce contact, seraient restées indifférentes ou pire voteraient oui sans conviction.

    Je réitère aujourd’hui mon propos, même si ce sondage va dans le sens de la secousse espérée le 29 mai pour nous débarrasser de ce cancer qu’est l’UMP avec ses associés (UDF, MEDEF) ou collabos(CFDT).

    Verdi
    http://vive.laliberte.chez.tiscali.fr

  • Salut à toutes et tous,

    Ne croyons pas les sondages, ils nous ont déjà trahi un 21 avril 2002, date où Le Pen était arrivé au second tour des élections présidentielles contrairement à ce qu’avaient promis tous les sondages !

    Malgré tout ce qu’on nous dit, si le NON l’emporte à ce référendum, ce ne sera pas un nouveau 21 avril, mais un nouveau 1997, année où Chirac, ayant une nette majorité à l’Assemblée, l’a quand même dissoute, et a perdu les élections !

    C’est si le Oui l’emportait à ce référendum que ce serait un nouveau 21 avril !

    La meilleure façon d’assurer une victoire franche du NON à ce référendum-plébiscite, c’est de semer la grève partout dans ce pays. Parce qu’il n’y a rien de tel qu’une bonne grève bien dure pour éveiller les esprits !

    De plus, c’est le bon moment pour faire grève (lien cliquable). S’il y a des grèves sérieuses avant le référendum, par peur que les gens aillent voter NON pour se venger de lui, le gouvernement sera enclin à céder bien plus facilement que d’habitude ! Car s’il ne cède pas, les gens seront pas contents. Et si les gens sont pas contents...

    A+
    do
    http://mai68.org
    http://vlr.da.ru
    http://hlv.cjb.net

    • Nous avons tous conscience que le sondage n’existe que pour mieux manipuler. La question est de savoir pourquoi une frange de la population a un besoin vital d’appartenir à un nombre pour choisir son vote. Comme si appartenir à une masse la rassurait. Il ne s’agit pas d’une compétition ou d’un jeu électronique et que le meilleur gagne !... Il s’agit d’un réferendum/ Consitution concernant notre avenir de citoyens et celui de nos enfants. Alors arrêtons un peu avec les sondages qui donnent des sueurs froides et un coup d’adrénaline à ceux en jachère de positionnement et votons en toute responsabilité en n’omettant pas de lire entre les lignes. Un Non jubilatoire sans influence et que les indécis arrêtent de vouloir appartenir au camp des gagnants. Ce n’est pas une loterie mais un virage historique qui s’opère sous nos yeux et nous en sommes les acteurs.

      Mata a ri

    • Absolument d’accord avec les messages précedents : ATTENTION AUX SONDAGES ! Ils nous donnent l’illusion d’avoir la victoire en poche et, donc, d’avoir le droit de se relaxer et de se relâcher ... c’est bien ce que veulent les partisans du OUI qui ont recours à toutes sortes de manipulations possibles ... d’ailleurs, les Sociétés de Marketing sont dans l’oeil du cyclone de l’économie, sont au service des entreprises pour trouver la façon la meilleure de nous rendre un produit "indispensable" et faire de nous des potentiels acheteurs ; dans le cas précis de ce référendum, elles utilisent le "spectre" du NON vainqueur pour solliciter les indécis ... En plus, nous ne savons pas sur quel echantillon ces presumés sondages sont effectués (âge, situation socio-professionel, zone géographique, niveau culturel, etc. ). Le NON n’est pas acquis, la France peut donner l’example et elle doit saisir la chanche qui lui est offerte d’être, encore un fois, un moteur de progrès social ... continuons le combat jusq’au 29 mai et encore plus, après !
      Maria Vittoria

    • attention !
      ce pseudo-sondage a été réalisé sur internet ; or internet draine des gens beaucoup mieux informés sur les dangers de la "consitution", par conséquent il est logique que la part des "non" soit plus forte,
      mais ce biais ne signifie en aucin cas que le "non" se situerai à une telle hauteur dans l’ensemble de la population.
      conséquence logique : pas de rêves démesurés, pas d’illusions, il faut inlassablement poursuivre la campagne, convaincre, afin que le 29 mai au soir le non l’emporte

    • oui c’est aussi ce que j’ai penser, ce sondage viens d’internet, ce n’est sans doute pas représentatif de la population entière. Attention aux sondages ! et comme le dit un poste plus haut, ce n’est pas un match de foot, il faut tenter de rester calme et de transmettre posément les articles indéfendable, continuer d’informer aussi avec l’histoire de l’europe sa construction pour comprendre ce que contient la III partie et que loin d’être "la nature" on peut si opposer, si on est contre le libéralisme.

    • Le sondage précédent, il faut le noter, n’était pas par internet, il donnait 58% en données corrigées, mais en données brutes il est sorti à 61,5 % pour le non.

  • De qui se moque-t-on ?

    Ce "sondage" réalisé sur Internet a été réalisé avec quelle méthode, auprès de quelle population ?

    Je doute que les chom’du, chômeurs, ouvriers, employés soient très nombreux à avoir internet.

    C’est du bourrage de crâne pour mobiliser les indécis vers le oui, et dispenser les personnes favorables au non d’aller voter ( à quoi bon, à 62% ? )

    On va bientôt sonner le tocsin dans les églises ?

    Patrice

  • Le bourrage de crâne s’intensifie. Hier soir (samedi), journal de FR 3 :
    -1- Appel de Jospin à voter oui
    -2- Idem venant de Raffarin brandissant de Chine le petit livre bleu : un résumé taillé sur mesure d’un projet pour lequel on doit voter en entier
    -3- Intervioue d’un restaurateur de la région nord (je crois) qui a réussi à se mettre à son compte grâce aux subventions européennes

    Le non, il faut le chercher comme dans les devinettes d’Epinal de jadis.

    • Bourrage de crâne, suite
      Dans Ripostes de Serge Moati, tout en disputant sur le détail, cinq des six participants y vont de leur refrain oui-ouiste : Apathie, Guetta, d’Ormesson, Attali, Castro (Roland). Dans cet aréopage de maîtres es-baratin, s’englue une jeune inconnue alter-mondialistes (tendance “Vamos” si je ne me trompe) qui se fait donner du Sophie par les vieux crocodiles du marigot cathodique.
      Guic

  • L’assemblée générale des actionnaires (européens)
    en fait, nous nous "étrippons" depuis quelques jours sur une erreur
    fondamentale,
    je m’explique:Le conseil d’administration de la S.A. EUROPA ayant décidé de
    faire approuver sa gestion depuis 1947 réunit l’assemblée générale des
    actionnaires pour obtenir un nouveau "quitus" de 50 ANS ! (Et une petite
    partie des "petits porteurs", 4 peuples "européens" sur 25 !)

    Si les gestionnaires nous avaient présenté le texte appelé "traité
    constitutionne !" sous le terme de BILAN COMPTABLE (et) PREVISIONNEL pour la
    gestion des 50 futures années de la S.A. EUROPA, cela aurait été plus clair
    et les "gestionnaires" auraient ainsi étés en mesure d’êtres reconduits (ou
    démis de leurs fonctions) !

    Cela nous aurait évité les questions "juridiques et morales" qui n’on rien à
    faire dans un bilan gestionnel d’entreprise compétitive.

    Mais le "peuple" étant naturellement / Con, borné, grossier, inculte,
    ignare, stupide, revenchard, veule, lâche, insatisfait, peureux, rétrograde,
    injuste,etc etc (ajouter vos injures favorite !!), a pris le terme
    CONSTITUTION au pied de la lettre (comme un "gros con" qu’il est !!) et comme
    les petits "actionnaires" de TOUTES les S.A., se retrouvant "plumé"
    systématiquement (par les "gros") se dirige vers un REFUS DE QUITUS.

    Comme tout (Messier, Tapie, Willo etc etc rajouter votre "grand"
    Administrateur "escroc" favori) "gestionnaire" mis en difficulté nos
    éminences européennes menacent et font la gueule.

    Mais en attendant JAMAIS les PEUPLES européens n’ont eut (jusqu’à
    aujourd’hui) leur mot à dire sur la "constructiopn" Européenne (et la
    politique qu’elle devait adopter).

    amitié
    jean

    • Bien vu Jean, la S.A. EUROPA.
      C’est tout à fait dans le mille. Pour s’en persuader il n’y a qu’à fouiller les Think Tanks européens et constater que la liste de leurs fondateurs fait froid dans le dos. Nos propres fondateurs français de ces clubs ne sont pas en reste. Une bonne moitié des patrons qui ont conduit nos entreprises publiques à la faillite y figurent. Ils sont accompagnés par les benni oui-oui de l’alignement sur les patrons de l’autre coté de l’atlantique tel celui de Microsoft, et pour finir par les copains du baron tel le frérot à Nicolas, l’autre Sarko. (Sources : "MANAGEMENT")
      C’est eux qui contrôlent les commissions, alors faisons leur confiance pour l’aligement du SMIC français sur le polonais puis le roumain et ainsi de suite.
      Bon la Chine et l’Inde c’est trop loin, il est difficile de les intégrer alors il suffit d’y implanter des succursales ou des usines suivant la valeur ajoutée recherchée. Mais la délocalisation sur place en embauchant des ressortissants des autres pays de l’europe c’est trop top ! Même plus besoin de se déplacer ! Et pour la formation ; eh bien le problème est en voie de résolution puisque l’argent des contribuables des pays forts de l’europe sert à l’implantation des usines dans les pays faibles afin de créer une concurrence déloyale et des personnels formés qui ensuite émigrent déjà dans les anciens pays forts.
      Ce que Machiavel n’avait même pas osé imaginer, ils l’ont fait. On vous fustige en plus par avance si jamais vous étiez tenté de ne pas dire oui, méchants anti-euro-progressistes que vous êtes. Pourquoi refuseriez-vous, après tout vous avez déjà fourni la vaseline... Essayons d’éviter le pire, ne retirons pas le froc. Obligeons les à refonder une autre europe servie par une véritable constitution.

      Un autre Jean