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Un traité constitutionnel : Que faire ? Réunion-débat des Nouvelles Libertaires Lundi 18 Avril 2005, 20H00

Publie le lundi 11 avril 2005 par Open-Publishing

Salle de la libre pensée, 10-12 rue des fossés St Jacques 75005 Paris. Métro : Luxembourg

Un traité constitutionnel : Que faire ?

Un traité constitutionnel pour une "Europe élargie" fait actuellement
couler beaucoup d’Encre. Il suscite en tout cas nombre de questions. Et
quelqu’en soit la lecture, ces questions ne peuvent être exhaustives,
tant les tenants et aboutissants, sont imprévisibles, tant les données
sont nombreuses et complexes. Dans tous les cas de figure une réalité
s’imposera vis à vis de laquelle il faudra positionner nos stratégies.
Avec quelle distance faut-il observer tout cela ? Faut il participer au
référendum ?

S’agit-il d’un vote comme un autre ? Y-a-t-il aussi une
dimension détestable "chèque en Blanc" dans ce référendum, dans le OUI et
même dans le NON ?Les sondages qui donnent depuis quelques semaines le
NON gagnant sont ils crédibles ? Qui sont les maîtres du OUI ? Qui sont
les maîtres du NON ? Qui en profiterait le plus dans les deux cas de
figure ? Pourquoi certains Etats européens ratifient-ils le traité sans
faire appel au référendum populaire ? Chirac est-il vraiment pour le OUI
 ? Pourquoi Sarkozy se fait il si discret vis à vis de l’engagement pour
le OUI ? Au niveau Mondial, le traité en l’état est-il indispensable pour
qu’une politique européenne contre de façon efficace et au plus vite la
politique de Bush ?

Faut-il se précipiter ou ralentir ? Le OUI est-il
plus libéral que le NON ? Est-il plus capitaliste ? Quelles lignes
d’alliances et de concurrences fortes et réelles au niveau mondial
doivent être prises en compte pour comprendre les enjeux, tous les enjeux
 ? Faut-il prendre position sur la seule lecture attentitive du traité ?
Le traité donne-t-il plus de pouvoirs de décisions aux populations ?
Reconnaît-il ou neutralise-t-il l’arme de la grève ? Crée-t-il un rapport
homme-femme plus égalitaire ? Rend-il possible une position plus
généreuse vis à vis des migrants ? Le NON renforcera-t-il l’Etat-nation ?
Y a-t-il une possibilité réelle en cas de victoire du NON d’engendrer une
crise politique majeure qui nuise aux ultra-libéraux et rende possible
une république sociale ?

L’Etat-nation renforcé peut-il nous protéger des
nouveaux communautarismes ? Le nouveau concordat oeucuménique inclus dans
le rapport de l’Etat au social dans le traité renforce-t-il, à l’échelle
européenne, les communautarismes ? Dans un monde et une Europe à la
concurrence exacerbée y-a-t-il un risque pour que les communautarismes
religieux deviennent concurrentiels et amènent un durcissement intra
européen de la guerre des religions avec une guerre inter-communautaire
permanente pour le bienfait des puissants ?

Un mouvement social
fédéraliste et transnational pourra il se constituer de façon pesante
contre la misère et l’exploitation tout en dépassant les communautarismes
en oeuvre ? Dans quel cadre historique ? Faut-il que le traité soit signé
pour appeler à son renversement et constituer autre chose ?...