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Vercors : licenciements autorisés, affichage interdit !

Publie le jeudi 29 septembre 2005 par Open-Publishing

Gérard FLORENSON, secrétaire national du syndicat CGT de l’ONIC-ONIOL et militant de la LCR, comparaîtra le 7 octobre prochain devant le tribunal correctionnel de Valence.

Voilà 5 ans, les gendarmes de Saint Jean en Royans avaient déjà essayé de le faire condamner pour une affaire d’autocollants dénonçant des licenciements, mais dans sa grande sagesse le tribunal de Valence l’avait relaxé. Le prétendu témoin de son forfait avait été démenti par plusieurs témoignages attestant qu’il se trouvait dans un organisme agricole au moment des faits...

Cette fois-ci, nouvelle attaque plus rusée.
Le 1° juin 2004, voilà donc plus d’un an, Gérard aurait procédé ou fait procéder à un affichage sauvage au compte de la LCR sur son canton. En fait les gendarmes ont relevé, en l’absence de toute plainte, que des affiches de la LCR avaient été apposées sur des transformateurs EDF. Notons que ces transformateurs sont régulièrement couverts d’affiches diverses sans que des poursuites ne soient intentées contre les signataires.
Or le 1° juin Gérard était en mission de contrôle toute la journée dans un silo et il peut facilement le prouver.
Mais comment prouver qu’il n’a pas organisé à distance un collage illégal ?.

Moralité, faute de pouvoir démontrer sa culpabilité personnelle, on l’accuse d’être le chef qui donne l’ordre à sa bande de gauchistes d’enfreindre la loi !

En fait c’est une tentative d’intimidation et un moyen de taper dans la caisse.

Gérard a dû s’assurer le concours d’un avocat, multiplier les courriers et les appels pour assurer sa défense. Donc avec cette inculpation individuelle ils sont certains que même si leur accusation tourne en eau de boudin les frais sont de l’ordre de 1000 €.
Naturellement il y a aussi le risque d’une condamnation : forte amende et frais de justice.

Sa condamnation créerait un grave précédent

Pour un délit d’affichage, une contravention peut être dressée contre le signataire. Mais on ne poursuit généralement au pénal que l’auteur matériel des faits, ce qui suppose un flagrant délit ou des témoignages irréfutables. Rien de tel dans le dossier.

Avec ces poursuites exercées contre un « responsable », un simple autocollant UMP apposé dans le métro parisien enverrait Nicolas SARKOZY en correctionnelle !
C’est peut probable... mais on imagine les implications d’une telle jurisprudence pour nos organisations syndicales et politiques, pour les associations.

Exigeons l’abandon des poursuites contre Gérard Florenson !
Fax du tribunal : 04 75 42 71 80
Copie des prises de positions et soutien financier à
Gérard FLORENSON 26190 Bouvante
lundi.cgt@onic.fr