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canada aprés 85 jours de gréve à l’unif, le gouvernement oblige les chercheurs a retourner travailler.

Publie le vendredi 30 janvier 2009 par Open-Publishing
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L’Assemblée législative de l’Ontario a finalement adopté la loi spéciale pour forcer le retour au travail des grévistes de l’Université York.

Comme prévu, 61 députés libéraux et conservateurs ont appuyé le projet de loi, alors que les huit députés néo-démocrates se sont prononcés contre.

Durant le vote, les cris « Honte ! Honte ! Honte ! » des manifestants à l’extérieur de Queen’s Park pouvaient être entendus dans la Chambre.

Les grévistes de York sont furieux de l’intervention des députés ontariens dans un conflit de travail. Ils soulignent que la tournure des événements est déplorable non seulement pour eux, mais aussi parce que des négociations pour renouveler des conventions collectives s’amorceront dans neuf autres universités ontariennes au cours des prochains mois.

« Cela envoie le message à tous les employeurs de l’Ontario que s’ils ne négocient pas, Queen’s Park interviendra en leur faveur », déplore un porte-parole des grévistes, Tyler Shipley.

Le ministre des Collèges et Universités, John Milloy, nie cette interprétation et déclare que la loi a été adoptée pour mettre fin à l’impasse et pour ramener les étudiants en classe.

Les députés ontariens ont été rappelés en Chambre dimanche pour adopter cette loi spéciale, mais l’opposition du NPD a retardé son passage. Le parti souhaitait débattre du financement des universités. Le gouvernement McGuinty a finalement imposé le bâillon pour que la loi soit adoptée aujourd’hui. Le député néo-démocrate Gilles Bisson déplore l’attitude du gouvernement : « Ce n’est pas bon pour les travailleurs, pas bon pour les étudiants et certainement pas bon pour la démocratie. »

Le président de la fédération des étudiants de l’Université York, Hamid Osman, souligne que des mandats de grève ont été accordés aux syndicats dans d’autres universités et croit lui aussi que le gouvernement doit cesser de sous-financer les universités.

Mais le premier ministre Dalton McGuinty répond qu’il a fait davantage pour les collèges et les universités que tous les gouvernements qui l’ont précédé au cours des dernières décennies.

Reprise des cours

Le retour en classe se fera lundi. Les étudiants termineront d’abord la session d’automne, avant de commencer celle d’hiver. Déjà, certains étudiants se déclarent mécontents de l’horaire comprimé ; l’université propose en effet d’écourter la session d’automne. Ils réclament un remboursement de 12 % de leurs droits de scolarité.

Près de 45 000 étudiants de l’Université York sont privés de cours depuis 12 semaines en raison du débrayage des aides-professeurs et des chargés de cours, qui exigent une meilleure sécurité d’emploi. Un arbitre devra maintenant trancher le litige.

La direction de l’Université York a rejeté l’offre du syndicat de retourner à la table des négociations avant l’adoption de la loi. Le premier ministre Dalton McGuinty a ouvertement critiqué la direction pour ce manque de coopération en affirmant qu’elle avait compromis la réputation de l’établissement.

Le syndicat a quant à lui retiré ses menaces de contester la légalité de la loi spéciale devant les tribunaux.

http://www.radio-canada.ca/regions/Ontario/2009/01/29/001-loi-york_n.shtml

(D’après PC) - L’Assemblée législative de l’Ontario a adopté jeudi une loi forçant le retour au travail à l’Université York, de Toronto, paralysée depuis 85 jours par une grève des 3400 chargés de cours et auxiliaires d’enseignement.

Le retour en classe des quelque 45 000 étudiants de l’Université York, la troisième plus grande université au Canada, est prévu pour lundi.

La fin de semaine dernière, après l’impasse des négociations menées sous la gouverne d’un médiateur, le premier ministre Dalton McGuinty avait convoqué l’Assemblée législative pour déposer un projet de loi visant à mettre fin à la grève déclenchée le 6 novembre.

Les députés du Nouveau Parti démocratique se sont opposés à la mesure proposée par M. McGuinty, ce qui a reporté de quatre jours l’adoption du projet de loi.

La loi spéciale a finalement été adoptée jeudi à 61 voix contre 8, et a reçu la sanction royale en début d’après-midi. Elle oblige les deux parties à faire appel à un médiateur dans les cinq prochains jours, à défaut de quoi le gouvernement en désignera un d’office.

Les employés qui décideront de poursuivre la grève ou qui empêcheront leurs collègues de rentrer au travail encourent une amende pouvant aller jusqu’à 2000 $ par jour.

http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/national/archives/2009/01/20090129-160651.html

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