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démolition de la santé publique et statut praticien hospitalier

Publie le vendredi 1er septembre 2006 par Open-Publishing
6 commentaires

(source hospitalière)
Deux syndicats, la Coordination médicale hospitalière (CMH) et le syndicat national des Médecins des hôpitaux publics (Snam HP), ont annoncé vendredi la "prochaine parution du décret statutaire des praticiens hospitaliers".

"Ce décret détermine les conditions de nomination et d’affectation des praticiens (nomination ministérielle préservant l’indépendance professionnelle et affectation déconcentrée et médicalisée enregistrée par le centre national de gestion), ainsi que la mise en place de la part complémentaire variable (PCV) sur des critères d’accréditation de qualité et d’activité", précisent ces syndicats dans un communiqué publié à l’issue d’une rencontre avec Xavier Bertrand .
le ministère de la Santé a confirmé la publication du décret "dans les prochains jours".


Ce projet de décret s’était attiré les foudres du Comité national de défense de l’hôpital (CNDH) et d’organisations syndicales de praticiens (INPH et CPH).

La CPH et l’INPH, qui représentent 80% des praticiens hospitaliers, avaient organisé deux journées de grève pour protester contre ce projet gouvernemental, les 11 mai et 8 juin. (nous n’a

Ils dénonçaient un projet ministériel qui confie, selon eux, in fine, le pouvoir d’affectation locale des médecins hospitaliers à des directions administratives, une évolution jugée "inacceptable" par ces syndicats, qui y voient un risque de remise en cause de l’indépendance médicale.

"Il n’y a eu aucun accord et nous ne connaissons toujours pas la teneur précise du décret", a indiqué vendredi à l’AFP le président de la CPH, Pierre Faraggi.

La CPH "regrette que le ministre souhaite passer en force sur la validation des affectations locales aux mains des directeurs".

"Nous sommes extrêmement réticents face à ce projet et bien évidemment (la publication de ce décret) va provoquer des réactions très fortes", a-t-il ajouté.

Messages

  • mes doigts ont claquyé trop vite sur ma bécane : nous n’avions jamais été reçu lors de ces deux grèves.... et deux manifs !

  • L’organisation de la santé publique en France(cad les hôpitaux publics) est maintenant dans les
    griffes d’une administration mégalomane qui a imaginé que soigner pouvait rentrer dans un logiciel "production du nouveau produit:soin". Pour cette nouvelle logique point n’est besoin d’avoir de grands docteurs formés laborieusement à l’issue de 14 années (cursus de formation des praticiens spécialistes actuellement en France). Il suffit d’importer ,je n’ose pas dire pomper
    la matière grise médicale là oû elle ne trouve aucun débouché parce que c’est encore pire qu’ici,
    en diminuant les salaires puisqu’ils n’ont pas les diplomes requis et tout comme dans d’autres secteurs comme l’éducation nationale nous tuerons ce qui faisait la qualité de notre système de soins cad une égale attention et abnégation devant la personne malade. Décidément j’ai beaucoup de mal à faire avec cette partie de la profession médicale qui revendique plus pour son autorisation à dépassement d’honoraires que pour toute celle qui oeuvre chaque jour pour que vous moi puissiez être reçu et examiné sans que la facture vous soit quasiment présenté avant l’examen. Même dans la restauration il faut avoir consommé avant de régler ! C’est dire !
    France Furby

    • C’est la logique de la réforme de Monsieur MATTEI qui a innové en introduisant dans les hôpitaux publics ce qqu’on appelle la tarification à l’activité. Il faut donc selon ce monsieur beaucoup d’actes pour avoir beaucoup de sous. Je vous laisse imaginer la dérive de ce système.
      Plus on fait de scanner,d’irm,d’échographie etc plus on a de dotation financière.Les praticiens hospitaliers se doivent d’accepter ce nouveau mécanisme et ils seront ainsi récompensés au travers d’une prime variable selon l’activisme qu’ils accepteront de développer en accord avec cette nouvelle dotation budgétaire. Pourtant que nous n’avons entendu sur le déficit de la sécu !
      Personnellement je préfère le praticien qui m’examine et ne me prescrit:RIEN,cela veut plutot dire que je vais bien. A suivre. Françoise Briand

    • et pendant ce temps les "praticiens"du privé se font payer leurs assurances par la sécu,pratique des hausses de tarifs libres hors convention,ben dit donc santé ou vache à lait ?
      Jean Claude des Landes

    • les 2 soit disant syndicats qui ont signé avec bertrand ne sont pas réprésentatifs de la profession hospitalière (ne représentent pas 20% de la profession)
      c’est du n’importe quoi pour le citoyen et le praticien francais !!!!
      Bertrand est un ancien de Axa.... c’est tout dire !
      donc tout vers le privé !!!!!!!!!!!!!!

    • A Jean claude des landes ,
      bonjour ami ,
      je te trouve assez dur avec les chirurgiens , anesthesistes , et autres obstétriciens , meme si je n’apprecie pas leur mot d’ordre , mais connais tu beaucoup d’orga syndicales qui deux ans aprés avoir signé un accord avec l’etat , ne verraient pas le plus petit bout de commencement de mise en place de l’accord , et qui resteraient sans réagir ?
      L’etat restant sourd , que reste t il à faire ?
      se taire deux ans de plus ?
      amitiés ,
      claude de toulouse .