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hors-série du sarkophage : ralentir la vi(ll)e

Publie le dimanche 25 avril 2010 par Open-Publishing
2 commentaires

Sortie en Kiosque du premier Hors-série du Sarkophage 48 pages, 4,50 euros
Ralentir la vi(ll)e

Editorial, par Paul Ariès

Le Sarkophage existe depuis le 14 juillet 2007. Notre objectif reste le même : dénoncer une droite qui n’est pas seulement la plus à
droite depuis Vichy, mais l’importation en France de la révolution conservatrice mondiale tout en oeuvrant à la convergence des
différentes familles politiques qui doivent participer à la (re)fondation d’une gauche ouvertement antiproductiviste. J’ai choisi de
montrer dans mon dernier ouvrage La simplicité volontaire contre le mythe de l’opulence (La Découverte, février 2010) que le moment
est venu d’ajouter aux mots-obus (anticapitalisme, antiproductivisme, décroissance) indispensables pour décoloniser nos imaginaires,
toute une série de mots-chantiers capables de nous permettre d’ébaucher, dès maintenant, une autre société. Nous devons opposer aux
mots-poisons du capitalisme nos mots espérances : la relocalisation contre le mondialisme, la gratuité contre la vénalisation, le
prendre soin contre la société du mépris, la coopération contre la concurrence, le ralentissement contre le culte de la vitesse, etc.
Ce premier "Hors série" du Sarkophage est donc consacré à "Ralentir la ville, ralentir la vie" : il est ouvert à des contributions
très différentes, mais qui toutes font dissensus. Nous devons en effet rêver, penser, construire, habiter nos villes et nos campagnes
contre ce qu’imposent les schémas dominants. Ralentir la vi(ll)e, oui, pour la rendre aux plus pauvres. Ralentir la vi(ll)e, oui,
pour inventer un socialisme gourmand.
Sommaire :

Editorial, par Paul Ariès

Penser la ville productiviste

  Un milliard d’humains dans les bidonvilles
Philippe Godard, écrivain
  Le baron Haussmann, un penseur de la ville productiviste
Florence Leray
  Derrière le grand chantier du technocosme
Xavier Bonnaud, architecte
  Halte à la France défigurée
Michel Blain, Membre du bureau de Paysages de France, délégué régional Bretagne
  La vidéosurveillance : une machine infernale
David Forest, avocat
  L’art contemporain dans la ville : un nouveau moyen de gentrification ?
Alain Leduc, Critique d’art et sociologue

Penser la ville antiproductiviste :

  Penser la ville antiproductiviste
Paul Ariès, politologue
  Quelles Villes en Utopie ?
Thierry Paquot, philosophe
  Politiques pour la ville
Thierry Paquot, philosophe
  Cerizay pour le droit à la nuit
Entretien avec Morgane Aubineau, chargée de mission environnement pour la ville de Cerizay
  La ville, espace de dépassement du productivisme ?
Pierre Lucot, architecte, membre du bureau national d’Utopia
  Pour une fiscalité urbaine
Vincent Drezet, Secrétaire national de l’Union SNUI SUD Trésor Solidaires

Etudes de villes

  « Passer de la concurrence à la coopération »
Entretien avec Bernard Genin, maire de Vaulx-en-Velin, conseiller communautaire du Grand Lyon
  « Une ville à la campagne où il fait bon vivre »
Deux questions à René Balme, maire de Grigny (Rhône)
  « La gauche pour de bon, l’écologie pour de vrai, la République pour tous »
Entretien avec Gabriel Amard, Président de la Communauté d’agglomération Les Lacs de l’Essonne et Secrétaire national du Parti de
Gauche
  « La gratuité des services publics comme objectif »
Entretien avec Gabriel Amard
  Entre deux Au
Laurent Paillard, penseur politique
  Quand Lyon se veut une mégalopole compétitive
Gilbert Dumas et Armand Creus
  Le Grand Paris, révélateur de choix de société
Martine Billard, députée de Paris (Parti de Gauche)
  Bouge Toulouse, mais vers où !
Jean-Paul Damaggio
  Les Indésirables de Marseille
Entretien avec Patrick Taliercio, réalisateur du film Les Indésirables
  Quand Bruxelles se « gentrifise »
Trois questions à Bernard Mulliez, le réalisateur d’Art Security Service
  Encadré : Les villes privées
Florence Leray
  Encadré : Emmaüs Lescar-Pau, une ville pour les plus que pauvres
Florence Leray

Messages

  • Excellent thème et très bien orienté.

    Chaque fois qu’un urbaniste, puis un architecte, dessine un quartier, il doit se demander :
     comment faire pour que le piéton soit le personnage principal, et non la voiture ?
     comment les piétons, les habitants, dans les espaces publics, puis dans les parties privées, se rencontreront, apprendront à se connaître, se comprendre, coopèreront et goûteront les joies de la convivialité ?
    C’est la part que ces professions peut prendre à la résolution des dérives de notre civilisation.
    Guy Martin
    Géographe-urbaniste

  • Excellent thème et très bien orienté.

    Chaque fois qu’un urbaniste, puis un architecte, dessine un quartier, il doit se demander :
     comment faire pour que le piéton soit le personnage principal, et non la voiture ?
     comment les piétons, les habitants, dans les espaces publics, puis dans les parties privées, se rencontreront, apprendront à se connaître, se comprendre, coopèreront et goûteront les joies de la convivialité ?
    C’est la part que ces professions peuvent prendre à la résolution des dérives de notre civilisation.

    Guy Martin
    Géographe-urbaniste