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nouvelle répression anti syndicale

Publie le samedi 25 juin 2005 par Open-Publishing

Déclaration de l’observatoire départemental des violences policiéres
constitué de :Ligue des Droits de l’Homme - MRAP - CIMADE - SOS Racisme Indépendant soutenu par le Syndicat des Avocats de France et le Syndicat de la Magistrature

Le jugement rendu ce jour 21 juin par le TGI d’Aix en Provence, présidé par M. Pierre Lajoix contre Louis Bonassi, militant syndicaliste CGT, Colette Bonassi Adjointe au Maire d’Istres et le jeune Renny est un véritable déni de justice qui heurte la conscience des défenseurs des Droits de l’Homme et des Libertés.

Il y a quelques semaines le rapport annuel d’AMNESTY INTERNATIONAL dénonçait la tendance des tribunaux français à assurer une quasi impunité à des policiers coupables de violences.

Cette décision allonge la trop longue liste des bavures couvertes par ceux-là même qui devraient les sanctionner

Marseille le 21 juin 2005

Le T.G.I. d’’Aix-en-Provence vient de prononcer de lourdes condamnations contre Louis Bonassi (1), militant syndicaliste CGT, Colette Bonassi (2), adjointe au Maire d’Istres

Ces citoyens istréens ont pour seul tort d’avoir interrompu, dans leur immeuble, le passage à tabac par la B.A.C. (Brigade Anti-Criminalité) d’un jeune homme Rénny (3) qui n’avait pourtant commis aucune infraction ni délit. L’UD CFDT des Bouches-du-Rhône dénonce ce déni de justice et exprime sa solidarité avec les victimes de ce jugement inadmissible.

(1) 6 mois de prison avec sursis et 3 fois 1000 € de dommages et intérêts en faveur des policiers !!
(2) 3 mois de prison avec sursis et 1000 € de dommages et intérêts
(3) 8 mois de prison dont 1 mois ferme
Marseille le 21 juin 2005

COMMNUNIQUE DE PRESSE DE L’UNION DEPARTEMENTALE CGT DES B.D.R.
Le verdict scandaleux

Le T.G.I d’Aix en Provence a condamné Louis BONASSI, Militant Syndicaliste CGT, à 6 mois de prison avec sursis et Colette BONASSI, Adjointe au Maire d’Istres à 3 mois de prison avec sursis (victimes de l’arbitraire des forces de police et ayant défendu un jeune homme qui n’avait pourtant commis aucun délit ni infraction).

Ce verdict scandaleux interpelle l’ensemble des organisations CGT du Département sur ce déni de justice.

La CGT, fidèle à sa tradition de solidarité et de défense des droits et libertés, entend réaffirmer son soutien aux personnes concernées et participera aux initiatives construites pour que la justice triomphe.

Marseille le 22 juin 2005