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secteur hospitalier allemand : 70.000 manifestants attendus jeudi

Publie le mercredi 24 septembre 2008 par Open-Publishing
3 commentaires

23-09-2008 cf tageblatt

Défense du secteur hospitalier allemand : 70.000 manifestants attendus jeudi

Quelque 70.000 manifestants sont attendus jeudi dans les rues de Berlin à l’appel d’organisations de salariés et d’employeurs de la santé pour le "Sauvetage des hôpitaux" soumis à des coupes budgétaires.

Ils veulent obtenir un financement "solide" et à long terme pour les hôpitaux allemands qui emploient 1,1 million de personnes mais où plus de 100.000 postes ont été supprimés depuis une dizaine d’années, ont annoncé neuf organisations et fédérations réunies au sein de l’alliance "Sauvetage des hôpitaux" (RdK).

Des manifestants doivent lancer un "appel au secours" au pied de la Porte de Brandebourg. Plus de 800 autocars et une vingtaine de trains spéciaux ont été affrétés.

Les près de 2.200 établissements hospitaliers du pays, dont 25% sont privés, dénoncent un manque chronique de moyens financiers et de personnel dans tous les secteurs, des médecins aux infirmières en passant par les aides-soignants. Selon RdK, un tiers des hôpitaux (700) sont déjà dans le rouge, 6,7 milliards d’euros manquent dans les caisses pour 2008 et 2009, et le pire est à venir dès 2010, à cause d’augmentations de salaires déjà prévues. Onze mille emplois seraient menacés l’an prochain. L’alliance exhorte les pouvoirs publics à fournir des conditions de travail "éthiquement" décentes au personnel, dignes d’assurer la sécurité des malades.

"Le citron est depuis longtemps complètement pressé. Les collaborateurs des hôpitaux en ont assez d’être les boucs émissaires de la politique d’économies du gouvernement fédéral et des Länder" (Etats fédérés), relève le président du Conseil de l’ordre des médecins BÄK, Jörg-Dietrich Hoppe. Selon le Conseil, 10% des hôpitaux et 20% des lits ont été supprimés en dix ans tandis que les hôpitaux traitaient 17% de patients supplémentaires. Bilan : les temps d’attente s’allongent pour les malades et le personnel, pour qui "les week-ends n’existent plus", est "au bord de l’épuisement collectif", renchérit le Conseil des aides-soignants (DP).

On comptait en moyenne un aide-soignant pour six patients en 1995, contre un pour vingt actuellement car un sixième des effectifs ont été depuis lors supprimés, soit 50.000 postes, déplore l’organisation. Les heures supplémentaires sont devenues "la règle" dans tous les hôpitaux et 11% d’entre eux ne survivent qu’en concluant des accords salariaux à la baisse, affirme RdK. Les pouvoirs publics assurent avoir pris la mesure du malaise, responsable du départ à l’étranger de plus en plus de médecins du secteur hospitalier. La ministre fédérale de la Santé, Ulla Schmidt, a récemment annoncé la re-création de 21.000 emplois d’aides-soignants sur trois ans.

Et au terme d’un bras de fer de plusieurs mois avec les régions, elle a aussi promis, vendredi, que les caisses publiques d’assurance maladie verseraient à partir de l’an prochain 3 milliards d’euros chaque année aux hôpitaux. Cette somme sera financée par une hausse des cotisations maladie. En Allemagne, le financement des infrastructures hospitalières incombe essentiellement aux Länder, cantons et communes, tandis que les caisses d’assurance publiques assument les frais de fonctionnement. "Ces 3 milliards sont de la poudre aux yeux", dénonce la fédération des directeurs d’hôpitaux (VKD). "C’est une opération d’urgence désespérée, sans perspective de guérison durable", abonde Ellen Paschke, du syndicat de services Verdi.

"Un placebo", renchérit le syndicat de fonctionnaires Dbb.

Messages

    • en te remerciant d’avoir le souci de la C.G.T : c’est vrai qu’il y a qu’un seul syndicat en France,pour ton information la C.G.T APPELLE à la fois les salariés des hôpitaux mais aussi les usagers à construire des convergences de luttes, elle est trés souvent à l’initiative d’adresse aux autres organisations syndicales pour construire des actions le plus unitaire possible toutes ces démarches de ce syndicalisme de lutte nous permet lors des derrnières élections professionnelles dans la santé de confirmer la premiére place de notre syndicat ; je pense que les salariés ne si trompent pas ! cependant je me méfie souvent des gens qui disent que fait la C.G.T JE NE SUIS PAS POUR UN SYNDICALISME de délégation de pouvoir ou de gens qui s’en remette au syndicat, non si la C.G.T A UN ROLE ESSENTIEL DANS LE DEVELOPEMENT DES LUTTE et je t’en remercie d’y faire référence, les salariés doivent prendre toutes leur place sans dire seulement que fait la C.G.T Au fait, si jamais tu souhaites nous rencontrer ne va pas à l’élysée ni à Matignon mais dans les manifs et dans les luttes tu auras plus de chance de nous rencontrer

      En esperant te rencontrer dans les luttes

    • Oui tout à afit le problème ce n’est pas ce que font les miltants CGT de ce côté là ça bosse, ça manifeste, ça pétitionne ça réunione etc
      Mais du côté des familles des patients des personnels on fait QUOI On attends en disant : que faits la CGT ?