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Régionales : les élus PG ne participeront pas aux exécutifs régionaux

Publie le samedi 27 mars 2010 par Open-Publishing
12 commentaires

Le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon, allié du PCF aux élections régionales dans le cadre du Front de gauche, a annoncé vendredi que ses élus "ne participeront pas" aux exécutifs régionaux.

Pas d’AFP sur Bellaciao SVP,
L’AFP ne le VEUT PAS !

La suite donc :

http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/regionales-elus-pg-participeront-pas-aux-executifs-regionaux-7631

Messages

  • Le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon, allié du PCF aux élections régionales dans le cadre du Front de gauche, a annoncé vendredi que ses élus "ne participeront pas" aux exécutifs régionaux.

    Quand on pense que c’est ce point qui a fait obstacle à l’alliance avec le NPA, et qu’au final le PG adopte la même position que le NPA vis à vis des exécutifs dominés par le PS, ça laisse rêveur... Qui cherche quoi, exactement ???

    Chico

  • Manifestement la consigne n’a pas l’air être respectée partout car sauf erreur de ma part les élus Front de Gauche de l’Aquitaine participent à la commission permanente et regrettent voir sud ouest aujourd’hui de n’avoir qu’une délégation à la culture en la personne de Gérard Boulanger.Il faut dire que ceci explique cela car à la lecture de l’appel du front de gauche pour voter PS au deuxième tour il n’y posait aucune condition.

    Ci joint le lien pour voir la composition de la commission permanente au Conseil régional d’Aquitaine.http://aquitaine.fr/actualites/archives/2010-03/assemblee-pleniere-du-26-mars.html
    Nota au deuxième tour j’ai mis une enveloppe vide : un pressentiment sans doute

  • L’histoire est légèrement differente.

    Le parti de gauche comme le PCF se sont tortillés dans tous les sens dans les discussions pré-électorales pour ne pas s’engager sur l’indépendance vis à vis des politiques du PS et des exécutifs régionaux.

    Si le NPA a eut un soucis c’est bien d’avoir mal mené ce genre de questions en acceptant des discussions politiciennes avec la gauche de gestion libérale.

    Il aurait été moins politicien qu’il aurait mieux favorisé des évolutions dans le PC et le PG .

    Il aurait moins cédé à l’électoralisme sous la contrainte de sa droite qui’l aurait été plus utile à la recomposition politique.

    Là où, aux Européennes, le NPA faisait 2 à 3 fois plus de voix ouvrières que le front de gauche , il a trouvé moyen de diviser par 7 ou 8 les voix dans cette classe. Entre les deux le discours mi chou mi chèvre de ce parti.

    Avec une constante, 75% des prolétaires qui se sentent proches du NPA et de l’extreme gauche , n’ont pas voté .

    Il est utile de comprendre tout cela pour saisir les problèmes posés aux uns et aux autres.

    Mais disons que pour l’instant, les premiers à être sortis de leur parti dans ces élections ont bien été au PdG (démissions collectives dans certaines départements) et le PCF par le départ d’un des bantoustans nomenclaturistes qui le travaillent depuis longtemps.

    Pour le NPA, sa droite sort à nouveau les plats du chantage à la sortie du parti. A un moment ce qui représente une faction publique va bien finir par le faire.

    Le PG national a rapidement compris le résultat des élections et l’épisode singulier du Limousin où ce qui est apparu comme une concurrence vis à vis du PS même au 2e tour vis à vis des plus grandes masses a été payant électoralement.

    Ou autrement dit, en Limousin, les abstentionnistes d’extrême gauche (notamment du NPA) semblent être sortis du bois apparemment avec l’illusion d’une indépendance vis à vis de la gestion libérale.

    C’est un enchainement des circonstances qui a fait cela dans le Limousin , un enchainement qui ne doit pas grand chose à la volonté des acteurs mais beaucoup à une erreur tactique du PS.

    Apparemment le PG semble avoir compris cela pour sa direction , mais apparemment c’est plus difficile avec certains de ses élus qui semblent souhaiter continuer à être gauche casse-croute.

    Bizarre quand même hein, l’indépendance vis à vis du PS bourgeois, jusqu’au bout , a créé une avancée d’un camp.

    C’est à dire l’inverse de ce que n’ont cessé de défendre le PC et le PdG, voir le NPA qui a plié en partie sur cette question.

    Le PdG a compris peut-être cela, à moins que Melenchon ne décide d’allonger certaines oreilles là dessus.

    Ce qui ne change rien du caractère fondamentalement institutionnel de ce parti.
    Une fois Mélenchon a dit que ce qui le séparait de Besancenot était la révolution.

    De fait, si on a des doutes sur le positionnement du NPA, il n’y en a pas du côté du PCF et du PdG : anti-révolutionnaires pour leurs appareils.

    Mais dans ce cadre institutionnel qui est un des terrains (mais le principal terrain est ailleurs, c’est ce qui fait difference), il est utile qu’un parti indique qu’il ne veut pas gérer aux côtés du PS. Même si dans les faits il semblerait que des élus de celui-ci aillent quand même à la soupe.

    De même il est utile que des morceaux du PCF n’aillent pas également à une soupe sans principes.

    Mais ce n’est pas là l’orientation nationale du PCF.

  • Au delà du débat sur la participation ou non aux exécutifs (qui va se poursuivre) nous avions décidé en Ile de France, malgré ce débat, de constituer un groupe Front de Gauche commun... Ce que ne dis pas le texte de Delapierre c’est que le PG voulait faire de ce groupe un tête à tête avec le PCF alors que nous voulons que ce groupe permette à la diversité d’exister avec la gauche unitaire, Les Alternatifs et Alternative Citoyenne... Le PG a refusé de participer au groupe car à 4 élus sur un groupe de 18 ils voulaient 2 des 5 places de la commission permanente, 2 présidence et vice présidence de commission sur 4... et Delapierre voulait la Présidence d’une base de loisirs dans l’Essonne... bref la course aux postes !

    GABRIEL MASSOU, conseiller régional d’Ile de France,
    Président du groupe Front de Gauche, Parti Communiste, Gauche Unitaire
    Et Alternative Citoyenne et Les Alternatifs

  • En Ile-de-France, le communiste Gabriel Massou a été élu vendredi président du groupe Front de gauche au conseil régional, qui comprend 14 élus (dont 11 PCF), a-t-il annoncé à l’AFP.

    Les quatre élus du parti de gauche, qui font partie des 18 élus du Front de gauche

    de 14 élus, on passe à 18 ? ou inversement ?

    le sérieux journalistique, il est où ???

    tant que vous vendez vos feuilles...