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Lettre aux journalistes critiques

Publie le mercredi 31 mars 2010 par Open-Publishing

Est-il encore possible, pour un citoyen quelconque de s’adresser au politiciens ?
De s’adresser aux juges et à ses concitoyens ?

J’insiste ! Est-ce vraiment possible ???

Ne sommes nous pas dans le leurre total d’une liberté d’expression dans laquelle tout est tellement libre et dilué à l’infini que tout devient finalement partie négligeable du tout ?!
Poussières de l’internet !

Posez-vous vraiment la question, mesdemoiselles, mesdames et messieurs les journalistes, car c’est vous qui avez entre les mains le devenir de chaque livre édité, qui aura ou n’aura pas de place dans vos colonnes !

Etes-vous sincères dans vos choix ?
N’êtes-vous pas responsables du cloisonnement médiatique qui tient certains inconnus à l’écart des flux efficaces des médias ?
N’êtes-vous pas responsables du filtrage total de nos propos et de nos existences médiatiques ?
Faites vous réellement la critique de ce qui mérite de l’être ou bien vous soumettez-vous (serviles et méprisables) à la loi de la masse, au joug des règles médiatiques ?

Pardon ? Que dites-vous ?
Vous n’avez pas le temps, … pas la place ?
Vous devez respecter les règles ? …
Votre oreille se fait plus dure ? …

Passez votre chemin si vous voulez continuer à dormir tranquilles, mais craignez quelque remords si vous poursuivez la lecture de mon papier…. _ Ou mieux, ayez donc le courage - que dis-je, puisqu’il faudra rompre quelques ponts - l’outrecuidance d’aller plus loin !!

En effet la question est : Comment un imbécile heureux de journaliste soi-disant critique peut-il se justifier, face au miroir, lorsqu’il repousse d’un pied dédaigneux tous les ouvrages à compte d’auteur, et ceux qui viennent de tel ou tel éditeur, ou encore ceux de ce parfait inconnu ?

Ne voyez vous pas l’immense pouvoir qui est entre vos mains ?
N’est-il pas temps de réagir ? De l’utiliser ?
Et si pour une fois vous faisiez l’impasse sur le dernier bouquin d’Allègre ou de Copé, ou ceux des nègres patentés d’Estrosi ou Delanoë ?

Et si vous vous penchiez aujourd’hui quelques minutes sur le bouquin d’un auteur parfaitement inconnu édité par un éditeur parfaitement inconnu et qui s’adresse à des citoyens tout aussi inconnus ?

Ils vont encore prétexter le temps, l’espace ou la raison !
Les journalistes…
Oui, je me suis bien trompé de cible, ce n’est pas aux politiciens, ni aux juges qu’il fallait écrire, mais bien aux journalistes, les premiers filtres des médias, ceux qui détiennent la clef, les passeurs !

Journalistes critiques, si vous perdiez 10 minutes de votre temps précieux, peut être que votre âme s’en verrai plus légère, peut-être qu’à un certain moment vous pourriez même ressentir la satisfaction, que dis-je, la jubilation du travail et du devoir accompli !

Etonnant qu’il ne se soit trouvé qu’un unique journaliste, indépendant bien entendu, pour avoir eu la curiosité, le courage, l’audace et par chance pour moi, l’habileté, d’effectuer une critique de la « Lettre aux politiciens, aux juges, au citoyen ». Etonnant, surprenant et presque collaborant de constater le silence glacial de ses frères… faux-frères ?

Allez, je suis bien certain que s’il n’y en a qu’un ou une autre qui en aura le courage,… vous serez celui-là ou celle-là !

A bon entendeur
Salut !
Guy de Quercy

Extraits de ce que vous dédaigniez ( !) :

Lettre aux politiciens, aux juges, au citoyen,


Vos filles et vos fils, curieux artifice,
Qui ont pour origine un commun orifice,
Dans une génétique aux lois controversables
Auraient pour le métier un don inévitable ?

Même les assureurs, pourtant professionnels
Vautours, requins, rapaces, dans l’art et la manière
De plumer le pigeon, génies exceptionnels
Se feraient tous en chœur abuser par l’arrière

Fouillant dans les tréfonds de ton chapeau de fête
Pour vos frasques éponger, tu refermes les doigts
Sur le fond de nos poches et bientôt tu décrètes
« Vulgum et descendants paieront, comme il se doit… » !

Tripotage, manigance, machination, magouille
S’apprennent savamment sur des bancs mérités ;
Le cumul et la clef du succès des fripouilles
Qui empilent fertiles, mandats et qualités ;
...
Minuti-eusement, recomptant leurs jetons
Les administrateurs frisent la performance
Car, cette année encore ces brillants faux jetons
S’emplissent en quelques heures et les fouilles et la panse

Banquier, politicien, pour sceller votre union
Dans un baiser l’entrée à la sortie se fond ;
Soudure hermaphrodite ou leste communion,
La fièvre et l’opulence, hystériques vous font ;

Car vous êtes friands de tout ce qui scintille,
Pour une promotion vous mariez vos filles,
Pour un poste un mandat, champagne et confettis,
Vous mangez votre mère d’un féroce appétit !

Ces quatrains corrosifs qui décapent la croûte
Recouvrant les escarres de la démocratie
C’est mon arme et vois-tu ? Plus que tout je redoute
Que critiques et médias, en leur impéritie,

Ne censurent inconscients ma révolte audacieuse
En collabos immondes, en parfaits tentacules
Prolongeant du pouvoir la fibre silencieuse
Ne taisent à jamais ce vaillant opuscule !

EDITIONS BTFconcept ISBN 978-2-917878-09-5
Prix de vente public TTC 13€

LA critique de l’exégète :
 http://www.come4news.com/lettres-au...

Disponible à la FNAC, sur commande insistante !
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