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Un retour de manif difficile

Publie le samedi 10 avril 2010 par Open-Publishing

Le samedi 27 mars, lors des manifestation à paris mais aussi à Marseille, Lyon, Grenoble, Dijon, Lille organisée par « le collectif ni pauvre ni soumis » autour d’une revendication centrale : un revenu minimum d’existence égal au Smic. ;
une personne handicapée en fauteuil roulant, est resté restée coincée sur le quai car elle ne pouvait descendre les escaliers du passage souterrain donnant sur la sortie à Saint-Chamond (Loire) : la sortie n’étant pas aménagés.
En effet la gare SNCF de Saint-Chamond n’a pas été classée « Accès plus » .
En d’autres termes elle n’est pas équipée pour recevoir des personnes handicapées.

On a alors signifié » au voyageur handicapé de prendre un TER pour descendre à Saint Etienne et de reprendre un autre train ensuite pour pourvoir descendre du bon coté.
Finalement ce sont le pompiers qui sont venus récupérer la personne handicapée.

Tout cela aurait pu être évité si des économies encore une fois réalisées sur le dos des personnes handicapées n’apparaissaient pas alors qu’il faut des équipements supplémentaires pour rendre accessibles les bâtiments gares comprises.
En effet le manque d’équipements pour recevoir des personnes handicapées dans cette gare est regrettable, d’autant plus qu’ après le recul à l’accès aux soins Pour les personnes en situation de handicap ainsi que les accidentés du travail déjà victimes d’un accident du travail : C’est une régression criante de plus qui se fait entendre.

Déjà confrontés à la souffrance du handicap, les personnes handicapées vivent avec des revenu diminués. L’accès aux soins est rendu plus difficile avec les franchises médicales, le forfait hospitalier, les déremboursements sur les soins et les médicaments. « Beaucoup de médicaments exigés par certaines pathologies sont considérés comme des médicaments de confort »selon Jean Marie Barbier Président de association des paralysés de France. Il ajoute « le plafond pour bénéficier de la Cmu est de quelques euros inférieur au montant de AAH ».

Aujourd’hui le montant de l’allocation adulte handicapé est des 692 euros par mois en dessous du seuil de pauvreté avec un droit de se soigner remis largement comme on l’a pu le citer précédemment. Sans compter qu’avec des revenus aussi faibles les personnes handicapées sont particulièrement touchées par le mal logement ,les logement pas adaptés au handicap et au manque de structures d’accompagnement.

De plus on a connu cette année deux mesures scandaleuse car après la conférence nationale sur le handicap organisé par le gouvernement en 2008 qui avait mis l’accent sur l’insertion des personne handicapés dans le travail l’ éducation nationale d’une part s’exemple de recruter des handicapés et de payer sa contribution à AGEFIGH au motif qu’elle fait appel à des auxiliaires de vie scolaires. Rappelons que les auxiliaires de vie le plus souvent occupent un emploi précaire , sans formation et une rémunération faible.

Et d’autres part en 2009 les entreprises dites PME de 20 à 49 salariés ont été exemptées de payer la contribution AGEFIGH (organisme qui collecte les contributions des entreprise qui ne respectent pas le seuil de 6 % d’emplois de personnes handicapées) ;

Enfin Même si on constate que plus d’enfants rentrent à l’école toujours selon Jean Marie Barbier « des enfants handicapés faute d’accompagnateurs vont rentrer à l’école à la toussaint ».

Ce sons des économises qui sont réalisées sur le dos des personnes handicapées.

Martine Lozano militante associative

http://martinelozano.unblog.fr/