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"IL FAUT" aller voir le film "Solutions locales pour un désordre global" de Coline Serreau

Publie le vendredi 23 avril 2010 par Open-Publishing
7 commentaires

Cela fait qq années que ce terme de "Il faut.." ...magace.

Il est le plus souvent employé comme ça : tu dis à un copain que tu as tel problème, il te répond : "il faut que tu... ". Mais si justement tu pouvais, tu n’aurais pas ce problème ?! C’est bien parce que tu n’y arrive pas que tu lui en parles...

Ces "il faut " ne mènent nulle part.

Mais là , je le dis : il faut que vous alliez voir ce film, massivement.

Ce n’est pas pour botter en touche sur vos problèmes, une fois de plus les oublier, faire comme si encore une fois cela devait venir de vous : NON.

C’est pour vous donner du baume au coeur.

Vous sentir en symbiose avec le vivant, et le social. Car c’est ça le social, non ?
Comprendre ensemble et faire ensemble, pour VIVRE, et en symbiose avec le vivant : la terre qui nous nourrit, nous héberge, nous fait coexister.

Ce film parle de la vie, de nos vies.

Il est plein de nos intelligences, de nos savoir-faire, de notre imaginaire, de notre esprit et de notre âme, de notre histoire, de nos corps.

Et s’il est branché sur l’agriculture, il pourrait l’être sur l’architecture, sur l’éducation, la santé, la culture ... toutes les choses humaines en fait !

Et oui, la logique, celle qu’on nous refuse, est la même et c’est ce qui est magique dans ce film. A quelques engagés qui se renvoient la balle, ils parviennent à nous montrer le possible, ce à côté de quoi notre société passe chaque jour, tuant un peu plus d’elle-même et parfois beaucoup, tout en clamant haut et fort le contraire de l’évidence naturelle.

La vie n’est pas si difficile sur terre, pour peu qu’il n’y ait pas ces luttes de pouvoir. Le droit de chacun à profiter de la générosité de la terre, la capacité de chaque être humain à intégrer une compréhension du système global naturel, sont suffisants pour être en paix.

Ceux qui font la loi et défont la terre, et notre terre, n’ont rien compris, rien senti, ne peuvent pas être heureux...

Allez voir ce film, vous serez heureux. Vous emporterez avec vous un peu ou tout de ce bonheur commun, partageable, appropriable : la terre, la musique, les images, les gens, LES GENS. L’humanité, la vraie, l’internationale, la planétaire.

Et vous serez plein et pleine d’espoir, et vous aiderez à construire cette société dont nous avons tous et tant besoin, et vous et nous le concrétiserons, parce que nous sommes vivants, sensibles, intelligents, aimants.

Avec les jeux de mots !

Je vous aime ! On s’aime ! On est capables, on a hérité de siècles d’humanité ! On peut le faire, ensemble !

On s’embrasse !! A bientôt !

Messages

  • La Belle Verte
    Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre.
    Aller à : Navigation, rechercherLa Belle Verte est un film français de Coline Serreau sorti en 1996.

    Synopsis
    Quelque part dans l’univers existe une planète où les habitants évolués et heureux vivent en parfaite harmonie avec la nature. De temps en temps, quelques uns d’entre-eux partent en excursion sur d’autres planètes. Curieusement, depuis 200 ans, plus personne ne veut aller sur la planète Terre. Or un jour, pour des raisons personnelles, une femme décide de se porter volontaire. Et c’est ainsi que les Terriens la voient atterrir en plein Paris.

    Le film fut attaqué par la presse à sa sortie (du Figaro à Télérama[1]). Le thème du film (un personnage débarqué dans un monde auquel il ne comprend rien) rappelle parfois les Visiteurs, mais le sujet bien moins consensuel (ce qui allait devenir la décroissance et la critique des valeurs de la société de consommation occidentale) ne lui a pas permis de bénéficier du même soutien de la part de la presse.

  • Film en effet très intéressant.

    ARTICLE DE L’HUMA du 7 avril

    Pour l’agriculture en vert et contre tous les gros
    Dans ce documentaire, Coline Serreau prend le pari de l’intelligence de la nature et de la diversité des espèces contre les poulets sans plumes dont il faut chauffer la cage.

    Solutions locales pour un désordre global, de Coline Serreau, France. 1 h 53.

    Il est des coïncidences qui dépassent le hasard pour se faire l’écho réciproque de préoccupations universelles. Ainsi, le Spécial collectivités joint à l’Humanité Dimanche de cette semaine titrait « Comment nourrir la planète en 2050  ? », pour éclater en articles et rubriques comme « La planète a faim », « Quand la surproduction affame », « l’Alimentaire à vendre », « l’Enfer vert des agrocarburants », on ne cite que les premiers. Cela pourrait tout aussi bien servir de sommaire au documentaire de Coline Serreau qui sort officiellement aujourd’hui. Officiellement car, tandis que paraît ce mercredi le livre portant le même titre chez Actes Sud, vingt mille personnes ont déjà applaudi ce beau travail, grâce aux avant-premières organisées par la cinquantaine d’associations soutenant le film, visant à transformer chaque spectateur en autant d’acteurs du refus de l’épuisement de la planète au bénéfice du grand capital. Voir www.solutionslocales-lefilm.com

    L’image qui résume le mieux l’ensemble est la première, une fourmi transportant sur son dos une feuille de papier de belle taille. Le papier n’a pas son mot à dire, pas plus ici que la défense. Il s’agit d’un procès à charge et rien qu’à charge, mais instruit par des gens comme Pierre Rabhi, participant à l’élaboration de la convention des Nations unies pour la lutte contre la désertification, Claude et Lydia Bourguignon, du Laboratoire d’analyse microbiologique des sols, Vandana Shiva, auteur de livres comme La vie n’est pas une marchandise  : la dérive de la propriété intellectuelle, Devinder Sharma, membre de l’Asia Rice Foundation, Dominique Guillet, un des pontes de la biodiversité, Joao Petro Stedile, du MST (Mouvement des sans-terre) au Brésil, ou Antoniets Semen Sviridonovirch, professeur ès sciences, héros de l’Ukraine et décoré de l’ordre d’État pour avoir obtenu, en pratiquant l’agriculture biologique à grande échelle, des résultats bien supérieurs à ceux de l’agriculture conventionnelle.

    Le discours catastrophiste qui pourrait nous laisser anéantis semble un temps de rigueur quand on nous rappelle que la première Guerre Mondiale, puis la Seconde ont sonné la fin de la paysannerie en France et en Allemagne, mais cela va vite se dissiper. Plus nouvelle (nous retrouvons la féministe) est la thèse comme quoi nous sommes passés d’une agriculture individuelle et féminine à une de masse et masculine. Comme il se doit, Monsanto et les multinationales en prennent pour leur grade, on ne s’en plaindra pas. D’où le plaisir de rencontrer à leur place ces résistants qui, dans le refus des hybrides et des OGM, cultivent et conservent ces semences anciennes, ne figurant plus sur la liste des espèces autorisées par Bruxelles, mais alimentant pourtant les plus grands restaurants étoilés, ceux où font bombance les légistes qui dans le même temps les interdisent.

    J.R.

    • Les conséquences écologiques de la consommation de viande.
      Produire 10 copies et les distribuer autour de soi.
      Les conséquences écologiques au niveau mondial sont importantes. Elles n’ont malheureusement suscité que trop peu d’attention jusqu’à présent. […]
      Pour produire un kilo de viande, il serait possible dans un même laps de temps et pour une même surface de sol de cultiver 200 kg de tomates ou 160 kg de pommes de terre. […]

      Surfaces de sol nécessaires pour la production d’un kilo de :
      Bœuf, y compris le fourrage...........................323 m2
      Bœuf de pâturage..........269 m2
      Poisson.......................... 207 m2
      Cochon............................. 55 m2
      Poulet d’engraissement..53 m2
      Oeufs................................ 44 m2
      Riz..................................... 17 m2
      Pâtes................................ 17 m2
      Pain.................................. 16 m2
      Légumes/
      Pommes de terre...............6 m2
      Source : WWF Suisse

      7 à 16 kg de graines de soja sont nécessaires pour produire 1 kg de viande. Voilà bien la manière la plus efficace de gaspiller la nourriture ! Cette extension artificielle de la chaîne alimentaire due à la transformation de céréales en viande entraîne une perte de 90% des protéines, 99% des hydrates de carbone et 100% des fibres.
      En plus, seule une petite part du corps de l’animal abattu est utilisée pour produire la viande consommée : 35% du poids d’un bovin adulte, 39% d’un veau (sans les os). […]
      L’azote (N), disséminé sous forme d’ammoniac (NH3), responsable en grande partie de la mort des forêts, est causé pour 85% par les excréments du bétail.
      L’azote, qui est le principal nutriment pour les prairies, les forêts et la vie aquatique, peut mener à une sur-fertilisation s’il est présent en excès. Ce phénomène a hélas été constaté trop tard. En effet, les forêts ont d’abord poussé plus rapidement avec le surplus d’azote, puis ont commencé à dépérir lorsque le sol est devenu saturé. […]
      Si les européens consommaient 20% de viande en moins, la quantité de céréales économisée pourrait nourrir 1 milliard de personnes souffrant de la faim. […]

      Depuis 1970, plus de 20 millions dhectares de forêts tropicales  et équatoriales ont été détruits pour faire place aux pâturages pour lélevage de bovins.
      Worldwatch Institute

      Solution : Accepter de payer le même prix pour trois fois moins de viande. Les flux d’argent restent les mêmes. Aucune personne n’est lésée. Le nombre de têtes de bétail diminue considérablement. Saler, sécher, fumer, épicer les stocks un peu anciens au lieu de les jeter.

      « L’ignorance est mère de tous les maux ».
      François Rabelais.