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Les gens sérieux ne discutent pas la version officielle des attentats du 11 septembre 2001

Publie le mercredi 5 mai 2010 par Open-Publishing
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Les administrateurs de l’Université du Québec à Montréal (UQÀM) disent qu’ils vont développer une politique formelle pour les groupes extérieurs qui louent de l’espace sur le campus pour certains événements après qu’une conférence controversée sur les événements du 11 septembre 2001 ait soulevé la colère du personnel académique.

Mais l’université francophone a défendu son droit de recevoir des conférenciers controversés sur le campus comme étant de la liberté d’expression, soulignant qu’il est approprié de débattre des idées, en autant qu’elles n’incitent pas à l’émeute.

La conférence de lundi dernier, présentée par World for 9/11 Truth, a attiré environ 700 personnes qui sont venues entendre deux professeurs américains qui nient que les attentats du 11 septembre 2001 aient été perpétrés par des terroristes.

Les chercheurs – David Ray Griffin et Richard Gage – croient que le gouvernement états-unien a joué un rôle majeur dans l’orchestration des attaques meurtrières sur les tours jumelles à New-York et sur le pentagone à Washington, D.C.

Griffin and Gage demandent une enquête indépendante sur ces attentats qui ont fait 3000 victimes. Leurs théories – alignées sur la démarche des chercheurs pour la vérité sur le 11 septembre, mouvement formé suite au 11 septembre – ont été maintes et maintes fois discréditées par les scientifiques et les experts en ingénierie civile.

Certains professeurs de l’institution universitaire montréalaise disent que les théories du complot n’ont pas leur place à l’UQÀM.

Julien Tourreille, qui détient la chaire Raoul-Dandurand en affaires stratégiques et diplomatiques, a déclaré aux médias montréalais que les chercheurs de la vérité sur le 11 septembre étaient intellectuellement malhonnêtes.

"Je crois que c’est une honte de voir l’UQAM associée à un tel mouvement." Tourreille a déclaré au journal montréalais La Presse la semaine dernière. "Cela n’aide pas à la crédibilité d’une institution de recherche qui essaie de démontrer qu’elle emploie des gens sérieux."

Des experts de la politique américaine de d’autres institutions québécoises, incluant Steven Saideman du McGill University et Louis Balthazar de l’Université Laval, ont également parlé publiquement contre la conférence.

Griffin et Gage ont donné la même conférence à l’Université de Toronto le week-end dernier.

http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=18994

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