L’enquête sur Indymedia Italia a été demandée par le parquet de Bologne

Le réseau international d’information on-line Indymedia ­ qui a été réactivé après l’intervention du FBI qui a exigé la consigne des disques durs au server Rackspace à Londres ­ a déclaré sur son site que cette opération de censure a été demandé par un magistrat de Bologne qui enquête sur la Federazione Anarchica Informale (FAI), groupe qui a revendiqué une série d’attentats parmi lesquels l’envoi d’un colis explosif au président de la commission de l’Union européenne Romano Prodi, le 12 janvier 2004, l’explosion de deux conteneurs de poubelle sous son habitation à Bologne et l’envoi de colis-bombe à plusieurs répresentants des institutions européennes : auprès du siège de Eurojust, organisme de justice européen, à La Haie et un autre adressé au président de la BCE, Jean-Claude Trichet.

La parquet de Bologne a effectué un monitorage sur les messages envoyés au site Indymedia Italia et ils ont trouvé un texte considéré « intéressant » pour la suite de l’enquête. Le PM Morena Plazzi, du parquet de Bologne, affirme avoir demandé une rogatoire internationale afin d’obtenir des informations supplémentaires sur le groupe anarchiste et repérer la personne qui a envoyé les message sur le site italien d’Indymedia.

Sur le site, Indymedia précise que sur les disques durs il y a toutes les informations publiées librement par des milliers d’activistes mais il n’a pas les indicateurs (log) de connexion au site : « Il n’est donc pas possible d’identifier les utilisateurs. Indymedia par choix politique (policy) ne garde pas les données sensibles d’accès au site et par conséquence il n’est pas possible d’identifier les personnes, cela dans le respect de la vie privée de ceux qui utilisent Indymedia. »

Cette censure pose toujours des questions auxquelles les mystérieux responsables de l’opération internationale par le biais du FBI n’ont pas encore donnée de réponse.

Source :
http://www.reporterassociati.org