Accueil > 1984

1984

Publie le mardi 25 mai 2010 par Open-Publishing
10 commentaires

de Sergio

Selon Joseph Stiglitz : « l’austérité mène au désastre »
(c’est pourquoi les dirigeants ont décidé les uns après les autres, d’opérer des cures d’austérité drastiques et de nous mener tout droit au suicide collectif ! )

De quel désastre s’agit-il ?

Selon Edgar Morin ( je ne suis plus enclin à citer les sources de certains auteurs, on leur fait assez de pub comme ça ) : « …La voie nouvelle conduirait à une métamorphose de l’humanité : l’accession à une société-monde de type absolument nouveau. Elle permettrait d’associer la progressivité du réformisme et la radicalité de la révolution… » (voir plus bas de quelle manière il envisage la métamorphose de l’humanité)

Ce concept société-monde, est un concept libéral que l’on retrouve sous différents vocables dont : « mondialisation, globalisation, etc. ». Ces mots aseptisés (puisque le sens réel est déformé par leur propagande) et faussement neutres sont l’application méthodique et généralisée (mondialisée) de concepts libéraux.

Le système économico-politique (le libéralisme) et plus encore sa doctrine, tout droit sortie de cerveaux de théoriciens fachos faussement géniaux, que tout le monde connaît : les Schumpeter, von Hayek, Friedman, et consorts, dont nous subissons à l’échelle internationale et quotidiennement les ravages.

La métamorphose de l’humanité ?
Beaucoup de penseurs et de militants honnêtes refusent d’imposer un modèle de société "clé en main", qui n’en doutons serait voué à l’échec ; ils ne pensent pas non plus qu’il faille conservé à tout prix le système actuel (notamment au prix d’un jusqu’au-boutisme suicidaire), dont on constate la pleine décomposition et la parfaite inhumanité,

Contrairement à ce que j’ai lu ça et là, y compris dans le rang d’intellectuels étiquetés à gauche, nous n’aurions rien à proposer en échange. RIEN ?

Au PS ainsi qu’au sein d’appareils politiques tels que les partis, les groupes, les groupuscules ou les associations, globalement étiquetés à gauche, il s’agirait de coller à une certaine réalité.

"RÉALITÉ", qui selon ces appareils et la direction du PS, ne serait autre qu’un realpolitik (du prosaïque "réalisme", au cynisme achevé mêlé d’inébranlables certitudes au nom d’une hypothétique efficience ) et dont on constate aujourd’hui le peu d’efficacité, si ce n’est sa contribution à nous mener à la catastrophe.
Quand à la mystification (véhiculée par de fieffés menteurs), que nous n’aurions rien d’autre à proposer en échange du système libéral en pleine dégradation (le libéralisme économico-financier), relève de la machination et d’une menterie éhontée.
Bien des expériences sont (ou ont été) tentées ça et là, qui ont parfois donné de bons résultats.
Alors que tous constatons que le modèle de société unique est une dangereuse hérésie vouée définitivement à l’échec (voir à ce sujet l’effondrement de l’ancienne zone d’influence de l’URSS, qui aujourd’hui encore persiste dans l’erreur en s’infligeant le pire, le libéralisme) ; malgré cela, ils n’ont pas hésité une seconde à nous le vendre comme la panacée universelle.
Souvenez-vous de leur fameux slogan idéologique "T.I.N.A." (There is not alternative), et des montagnes de misères qu’il a pu engendrer dans le vaste Monde.
Ils triomphaient, n’avaient-ils pas soit-disant gagné la bataille de l’idéologie ! (dixit Sarkozy, Fillon qui pérorait et consorts) ; on voit très clairement où cela nous a mené !

Les révolutions, les vraies, (pas ces révolutions de pacotille, type "révolution" orange, organisées et financées par le camp occidental pour mieux asservir les peuples dupés par de trompeuses promesses) sont souvent de sinistres carnages ; et le peuple les paient au prix fort ; il suffit de constater ce qu’il est advenu du peuple thaïlandais et des évènements qui se sont déroulés il y a peu dans la capitale thaïlandaise, Bangkok. Les "Chemises rouges", après plus de neuf semaines de résistance pacifique, furent massacrées (au moins 82 morts et plus de 1.800 blessés), ceci après que leur stratège, le général Khattiya Sawatdiphol, eut été assassiné par des tueurs à la solde des putschistes.
Malheureusement sans ce stratège, l’occupation pacifique du centre de Bangkok était voué à l’échec !
Ils ont perdu une bataille, mais pas la guerre crient-ils haut et fort.
En province (le Nord) cela risque d’être une autre paire de manche. Ne sont-ils pas le grenier de la Thaïlande ? Ils tiennent là une position stratégique !
Malheureusement, après ces massacres la Thaïlande risque de glisser inexorablement vers l’insurrection puis la guerre civile.

Leur vocable est infiniment trompeur.
Il y en a bien d’autres mots tels par exemple, la « gouvernance » ( la nouvelle gouvernance, etc.), les « délocalisations », les « dérégulations », les « déréglementations », la « flexibilité », la « polyvalence », mots apparemment insignifiants, mais issu de la même doctrine criminelle (les très nombreux suicides sont là pour l’attester) et dont les réformes aboutissent à la catastrophe mondialisée que tous les peuples subissent actuellement.

Qui assumera pénalement tous ces crimes ?

Bien sûr Edgar Morin est bien trop malin pour passer sous silence les conséquences de cette doctrine criminelle, aussi déclare-t-il ( je ne suis plus enclin à citer les sources de certains auteurs, on leur fait assez de pub comme ça ) : « … Il nous faut élaborer une Voie, qui ne pourra se former que de la confluence de multiples voies réformatrices, et qui amènerait, s’il n’est pas trop tard, la décomposition de la course folle et suicidaire qui nous conduit aux abîmes… »

On pourrait ajouter : « en klaxonnant ! », « Nous fonçons dans le mur… en klaxonnant ! »

Ces multiples voies réformatrices, quelles sont-elles ?
Une portion de socialisme édulcoré ( en tout cas pas celui de notre cher Jean Jaurès ), un peu de communisme additionné d’un peu de marxisme, plus un zeste d’anarchie (l’utopie… ça ne fera de mal à personne !)

Ensuite vous remuez le tout ( les divers réformismes ) puis vous attendez.

En attendre quoi ? Vous le saurez en achetant le prochain (et ultime ? ) bouquin d’Edgar Morin, pardi !

Stiglitz c’est un autre genre…
Stiglitz pense, parle ou écrit simultanément à différents niveaux. Un peu comme ces joueurs d’échecs qui font une partie avec des échiquiers transparents, et jouent avec 64 cases multipliées par X échiquiers. C’est-à-dire qu’on ne sait plus très bien à qui s’adresse les messages qu’il émet, ni de quel stratégie il s’agit.
Sont-ils réels, virtuels, subliminaux ? Ont-ils un impact direct ou indirect ? Sont-ils à bandes, et si oui à combien de bandes ? Sont-ils codés ou au contraire du premier degré ?

On n’en sait rien ! Mais lorsque vous découvrez la ribambelle de gus qui dans le vaste monde ont participé à l’élaboration de son dernier livre ( je ne suis plus enclin à citer les sources de certains auteurs, on leur fait assez de pub comme ça ), c’est ahurissant !
Une véritable multinationale.
Des personnalités politiques locales, nationales, internationales, des spécialistes en tous genres, c’est tout bonnement sidérant !

En découvrant la liste des participants à l’élaboration de son dernier livre ( pratiquement tout ce qui compte parmi les activistes et les théoriciens de la supercherie libérale ) ; ce qui m’amène à poser la double question :
« Qui n’a pas participer à l’élaboration de ce livre ? ( je ne suis plus enclin à citer les sources de certains auteurs, on leur fait assez de pub comme ça ) » « Qui ? »

Sarkozy, Attali, et Minc n’y sont pas ! Curieux, non ? Serait-ce l’un de ces regrettables oublis ?

Tout le banc et l’arrière banc de la nomenklatura des libéraux ( ils y sont tous, ou presque ! ), largement diffusé et traduit en de nombreuses langues précédé d’une monstrueuse retape sur tous les médias inféodés, la grosse propagande libérale. Du jamais vu !

Message perso. : Celle ou celui qui aura saisi la signification profonde des développements contenus dans le dernier livre de Stiglitz ( je ne suis plus enclin à citer les sources de certains auteurs, on leur fait assez de pub comme ça ), peu intervenir en fin d’article pour nous éclairer sur les tenants et les aboutissants ; toute participation sera la bienvenue, merci.

Ils possèdent tout ! Que veulent-il de plus ?

Petit rappel "historique" :
Si vous demandez aux Chinois de la rue : « Qui est le président de la France actuellement ? », à peu près un Chinois sur mille sera susceptible de citer le nom du locataire de l’Élysées mais très approximativement, par exemple : Tsarkozy, ou Zarkozky, etc., alors que lui et madame ont très récemment effectué un voyage officiel en Chine !

Encore plus incompréhensible ; On s’étonne de l’abaissement ostentatoire dont fait montre Stiglitz, quand il passe la "brosse à reluire" au sujet d’une "bonne" décision qu’aurait pris Sarkozy ( je ne suis plus enclin à citer les sources de certains auteurs, on leur fait assez de pub comme ça ).

Sarkozy aurait convaincu Angela Merkel de la nécessité de "sauver" la Grèce ! Rien de moins.

A ceci près ; tout le monde a pu enregistrer par l’intermédiaire des médias les affirmations de l’inénarrable Lagarde face à un parterre de journalistes, justifiant sa position (plus encore celle de Sarkozy) déclarant d’un air narquois que ce "sauvetage" de la Grèce n’en était pas réellement un puisqu’il ne coûterait pas un euro à la France (sauf en cas de défaut), d’ailleurs, précisa-t-elle, celle-ci touchera au passage de substantiels bénéfices, grâce à des taux d’intérêts très avantageux pour la France.

En somme, la France tout en se portant au "secours" de la Grèce réaliserait simultanément 1) une bonne opération financière (sauf en cas de défaut),
2) qu’en haut lieu, le gouvernement Sarkozy s’empressait d’exploiter sous le meilleur angle possible, c’est-à-dire, en faisant passer cette fausse solidarité envers un pays membre de la zone euro pour une solidarité entre membres de la Communauté européenne.

Qui se résume ainsi : un sacré beau coup financier sur le dos du peuple grec.

Est-ce là ce qu’on nomme la « solidarité » et dont Stiglitz parle si bien ?
Il ne semble pas.

Nous verrons ( un peu plus bas ) qu’Attali doute de la solvabilité de la Grèce ; il craint que le défaut ne prévale sur toutes autres probabilités ; Stiglitz ne pense pas autrement.
Comment voulez-vous qu’un pays puisse s’en sortir, si on ( le FMI, le Banque mondiale, la Commission européenne) lui inflige une cure d’austérité carabinée ?
Le service de la dette aura tôt fait de la conduire à l’insolvabilité !
Tout le monde s’accorde là-dessus y compris les spéculateurs qui parierons à fond sur l’effondrement de la Grèce, de la zone euro, et du système libéral.

A quel jeu joue l’Europe et tout particulièrement la France ?

Attali doute aussi des engagements pris par la France lors des conférences de presse (n’étions nous pas sur le terrain de prédilection du gouvernement Sarkozy, qui à chaque fois qu’il en a l’occasion (c’est-à-dire continuellement) joue la carte de la com’politique ; c’est apparemment sans risque pour lui, un effet d’annonce jamais suivit d’actes réels…

Mais la réalité le rattrape toujours !

De la poudre aux yeux pour amuser la galerie.
D’autre part, nous savons tous qu’il est parfaitement incapable de prendre de vraies décisions, autres que les pseudos-réformes dont il nous abreuve abondamment et dont plus personne, lui encore moins qu’un autre de son entourage ou à l’ump, ne peut expliquer précisément quels bouleversements elles engendreront dans la vie quotidienne des Français.

Le registre dans lequel il excelle est sans conteste, (sur ce point tout le monde ou presque est d’accord) l’aplomb dont il se pare pour servir son baratin habituel (usé jusqu’à la corde, tout de même !) et la parfaite maîtrise de ses tours d’illusionniste.

Ce monsieur Stiglitz c’ est un vrai mystère ? ! ?
Pour être honnête, Stiglitz aborde le sujet de la solidarité européenne ( je ne suis plus enclin à citer les sources de certains auteurs, on leur fait assez de pub comme ça ), préconisant même la création d’un fond de solidarité pour la stabilité, au cas ou (force majeure, etc.) mais en évitant soigneusement d’aborder les sujets qui fâchent, c’est-à-dire, une réelle volonté politique que cette initiative supposerait (sous-entendu, l’abandon du libre arbitre de chaque Nation ainsi que l’abandon de la souveraineté de chaque État membre, au profit d’un gouvernement (d’une gouvernance) supranational, bref des changements radicaux de Constitutions).

Aux dernières nouvelles, l’Europe n’en prendrait pas exactement le chemin, car avant de céder aux injonctions de Sarkozy, l’Allemagne exigeait l’exclusion de la Grèce de la zone euro. Quand à Sarkozy, comme à l’accoutumée, il fomentait en catimini le projet d’une Europe à deux voir trois vitesses, sentant instinctivement qu’en liant indissociablement son sort à celui de l’Allemagne, il aurait plus de chance de faire oublier nos propres déboires (mais ils sont tellement nombreux, qu’il aura beaucoup de mal à les faire oublier.)

Quant à Edgar Morin, la (re)-lecture du célèbre roman visionnaire de Georges Orwell "1984", dans lequel l’auteur prédit que notre Monde se diviserait en plus ou moins quatre parties, que des guerres perpétuelles les déchirerons ad aeternam, etc.

Comme dans le roman précité, nous constatons que notre Monde se divise en plus ou moins quatre parties (contrairement aux délimitations arbitraires de types idéologiques, économico-financières, etc., qui commodément mais faussement, divise notre Monde en zone d’influences économiques. Ces genres vous les connaissez bien, il s’agit de la "Chinamérique", du "BRIC", des "PIGS" et autres fadaises ; comme de bien entendu, ces divisions économico-politiques corroboreraient les vues tronquées et étriquées que souhaiterait voir imposer "au reste du monde" le FMI (dont le directeur un "socialiste", DSK), la banque mondiale (dont le directeur un "socialiste" Lamy, a rempilé une seconde fois…) et le directoire européen ( que les dirigeants allemands, anglais et français contrôlent ) ; qu’elles sont et demeurerons en guerre (économique ou en conflits armés si nécessaire) perpétuelle, les unes contre les autres ( les alliances n’étant que conjoncturelles et illusoires, dans un récent sondage, les Allemands à plus de 60 % regretteraient leur ancienne monnaie, le Deutschemark.)
"Au reste du monde", expression péjorative (ce n’est pas la seule, car il parle aussi "des pauvres du monde") dont use et abuse Attali dans son dernier livre ( je ne suis plus enclin à citer les sources de certains auteurs, on leur fait assez de pub comme ça ).

Reculer pour mieux sauter !
Le monde-village, la fin de l’Histoire, etc., etc., etc. , ne sont que des contes tout droit sortis de la tête de théoriciens et de gardiens de l’idéologie occidentale ; ces desiderata sont dépassés. Il n’est que d’analyser les réactions en ordre dispersé (et c’est peu dire), suite à la crise majeure qui a percuter les économies mondiales, et de constater que le monde est réellement divisé en plus ou moins quatre zones d’influence. Les pseudo-accords et autres pseudo-décisions "collectives" à l’échelle mondiale ( G2, G7, G8, G20, G27, etc. ) ne sont là que pour rassurer et amuser la galerie.

Suicide collectif.
"Rassurer les marchés" est le maître mot de toutes ces manœuvres.
Ce leitmotiv repris en cœur par les dirigeants du monde entier, pour soit-disant éviter l’effondrement final, la catastrophe intégrale, etc., et qui n’aurait d’autre but que de rassurer les marchés pour mieux spéculer ( puisque le temps serait compté… on notera que certains spéculateurs joueraient et parieraient l’effondrement du système ). Un suicide collectif en somme.
Il parait que cet incroyable déploiement d’énergies et ces grossiers mensonges, devaient faire reculer l’échéance fatidique ?
Jusqu’à présent ils n’ont pas été très efficaces. Ces chimères ne servirent-elles qu’à retarder l’effondrement inéluctable du système libéral ou à maintenir le personnel politique au pouvoir ?
Comme il est dit dans le fameux dicton, « reculer pour mieux sauter ! » résumerait beaucoup mieux la situation.

N’ont-ils pas essayé, entre autres joyeusetés, de nous vendre la mondialisation/globalisation de la culture dominante en la marchandisant pour mieux l’uniformiser ?

Dernière mouture propagandiste, celle qu’à pondu Attali ( comme Stiglitz, il n’est plus seul à monter ses mystifications ) dans son dernier ( je ne suis plus enclin à citer les sources de certains auteurs, on leur fait assez de pub comme ça ) Cet homme, qui comme son alter-ego Minc, ils ne sont hélas pas les seuls, ce sont trompés et nous ont trompé (en tout cas pas moi) avec cette remarquable application qu’on leur connaît, sur à peu près tous les sujets qu’ils ont essayés de (mal)traiter.
Quelle constance ! Quelle écœurante pugnacité…
Minc, ne se servirait-il pas de l’influence qu’il exercerait auprès de Sarkozy pour monter de méchantes magouilles au détriment de l’intérêt national ( ou collectif ) ?

Dans son dernier livre ( je ne suis plus enclin à citer les sources de certains auteurs, on leur fait assez de pub comme ça ), il y cause doctement de la dette publique, étayé de schémas et courbes de toutes provenances, il y regrette, semble-t-il, l’absence d’un "État de droit planétaire" ?

C’est une constance chez ces gens là. Ils ont essayé de nous vendre l’Europe des européïstes, et se sont lamentablement vautré.

Étant donné que leur Europe libérale s’effondre, et qu’ils auront grand mal à la rafistoler ( du moins ce qu’il en restera ) tellement elle est vasouillarde. Étant donné que les piliers idéologiques européïste, ( l’euro, la concurrence libre et non-faussée, l’ultralibéralisme, et tutti quanti ) suite aux conséquences de la crise systémique, ont salement morflés.
De plus, dès qu’un gros problème surgit c’est le "sauve-qui-peut" et le "chacun-pour-soi" généralisé, on peut se poser la question : « Mais que restera-t-il de l’Europe ou de la zone euro après cela ? »

Les donneurs de leçons.
En ce qui concerne le dernier livre d’Attali ( je ne suis plus enclin à citer les sources de certains auteurs, on leur fait assez de pub comme ça ), il s’agit comme son cher ami et ancien voisin neuilléen Sarkozy, de sauver le Monde et le système capitaliste, du moins s’il n’est pas déjà trop tard.

Ces donneurs de leçons n’en sont pas à leur coup d’essai, tous plus foireux les uns que les autres.

Attali bavasse sur les dossiers que ses collaborateurs collationnent, ce qui en ressort n’a pas d’intérêt (par exemple page 110, il écrit : « …Incroyable situation où les "pauvres du monde" financent désormais le train de vie des riches… » Quelle découverte ! C’est ahurissant ! Les gens démunis se feraient dépouillé par les nantis… C’est à peine croyable !

Aussi vais-je vous transmettre deux informations un peu plus sérieuses fournies par Stiglitz dans son dernier livre ( je ne suis pas enclin à citer le titre et le reste de la source de certains auteurs, on leur fait assez de pub par ailleurs ) et qui ont une extrême importance pour comprendre le déroulement de la situation actuelle ( l’effondrement du système libéral ).

Première information :
Par rapport à la situation de crise finale actuelle, il pause la question :
Que faire ?
Page 291 : « …Il existe un remède simple : la responsabilité conjointe et solidaire de tous les participants au marché sur les places boursières – tous ceux qui utilisent la Bourse devront obligatoirement donner tout ce qu’ils ont avant que les contribuables ne sortent un centime. ( j’ai l’impression que cette mesure pourrait aboutir à la fin du marché : cela prouverait que le marché n’existe que parce qu’on peut puiser dans l’argent public pour le soutenir)… »

Les sociétés boursières sont des sociétés privées comme vous le savez.

La réflexion placée entre-parenthèses est une révélation en soi. Sans la complicité du personnel politique, la Bourse n’aurait pas d’existence !

Seconde information :
Toujours dans le cadre « la vie des parasites financiers et banquiers ».
Page 278, 279 : « …Volcker met l’accent sur l’une des réformes cruciales pour les grandes banques garanties par l’État : il faut restreindre leurs transactions en « capital propre » – les paris qu’elles font pour leur propre compte en sachant qu’il y a un butoir de l’État s’ils tournent mal. Il n’y a aucune raison de fusionner ces risques. Cependant, maintenant que les banques sont devenues encore plus grandes, d’autres problèmes se posent : quelques-unes ont, de fait, une « information d’initié » dont elles peuvent profiter.

VOUS LISEZ BIEN !

Elles savent en particulier ce que sont en train de faire beaucoup d’autres acteurs du marché, et elles peuvent utiliser cette information pour réaliser elles-mêmes des gains aux dépens des autres.

C’EST A DIRE LES AUTRES JOUEURS (LES PIGEONS) QUI PENSENT QUE LES REGLES DU JEUX SONT LES MEMES POUR TOUS LES JOUEURS !

En créant un « terrain de jeux inégal », elles ont simultanément deux effets sur le marché : elles imposent des distorsions et elles minent la confiance qu’on a en lui.

LA CONFIANCE, MAITRE MOT PAR EXCELLENCE ; TOUTES CES REUNIONS N’ONT PAS D’AUTRES BUT, (RE)GAGNER LA CONFIANCE DES ACTIONNAIRES-JOUEURS, SINON LE SYSTEME S’EFFONDRE.

De plus, elles bénéficient d’un avantage injuste quand elles émettent des CDS et d’autres produits de type « assurance ». La faillite d’AIG a fait mieux prendre conscience de l’ampleur du « risque de contrepartie », la possibilité qu’apparaisse une situation où l’assureur est en défaut de paiement. Mais cela confère un gros avantage aux grandes banques, puisque chacun sait qu’elles ont la caution de l’État. Ce n’est peut-être pas un hasard si la part des grandes banques dans les émissions de CDS est si importante.
Il en résulte une dynamique malsaine : les grandes banques ont sur les autres un avantage compétitif qui ne repose pas sur une force économique réelle mais sur les distorsions induites par la garantie implicite de l’État. Avec le temps, le risque existe d’avoir un secteur financier de plus en plus distordu… »

Voilà nous y sommes, qu’il soit distordu, tordu, etc. le résultat est le même ; il s’est bel et bien effondré ! Rien ni personne ne peut plus intervenir sur un cadavre. Ce système est mort !

Sarkozy est l’ami exclusif de banquiers et de financiers (des ultra-friqués en général).
En lisant les quelques lignes divulguées plus haut, vous comprenez pourquoi Sarkozy place systématiquement les membres de son clan dans les fromages financiers et bancaires. Vous comprenez pourquoi l’obsession malsaine de s’entourer de banquiers (de soi-disant conseillers, grassement payés avec les deniers publics) et autres parasites financiers.

Retenez ceci : « Le peuple lui sert d’alibi au moment de l’arnaque électorale, point ! » Et en ce qui le concerne tous les cinq ans.

C’est pourquoi j’ose espérer de tous ceux qui ont compris cela ( l’effondrement de ce système pourri ) qu’ils agissent en conséquence.

dimanche 23 mai 2010
sergio

Messages

  • la réalité c’est que c’est peut être ( contre toute attente ) la panique dans les élites économiques .

    les élites économiques capitalistes seraient elles en fait semblables aux élites staliniennes ?

    en attendant, plus que la révolution, c’est la barbarie que nous risquons.

    les peuples sont naifs , les élites ont une haine du peuple telle que pour eux notre vie n’a pas de sens.

    Avez vous vu la réaction des bourgeois du XVIème à l’annonce de futurs HLM dans leur arrondissement ?

    leur attitude et leurs déclarations valent tout discours : la haine de classe au grand jour !

    alors quand est ce qu’on s’y met vraiment à leur botter le cul ? ( et plus si affinité ...... )

  • Comme d’habitude Sergio, c’est un plaisir de vous lire même si votre si lucide analyse fait mal au bout du compte. A chaque fois que je vois apparaître Minc ou Attali ; je zappe ou j’éteinds le poste. J’aimerais tant croire que les plus nombreux d’entre nous ; salariés, retraités, jeunes et vieux, chômeurs précaires de toute l’Europe, allons nous lever comme un seul homme et leur botter le cul, comme dit jaja, et plus si affinités à tous ces beaux messieurs ! Enfin, ces tristes sires, plutôt. Il faut y croire et relever le défi. Une nouvelle société est à construire demain ! Allez, au boulot ! Et pourquoi pas ?

  • Ils possèdent tout ! Que veulent-il de plus ?

    (((- :

    Mais il veulent le garder, mon cher !!!

    Et faut reconnaître qu’avec quelques milliards de peigne-culs crève la faim prêts à tout pour vivre un jour de plus ç’est pas facile.

    Non, c’est pour rire. Ils ne sont hélas pas "prêts-à-tout" ces derniers. Pire, ils se flinguent eux-même ou entre eux, au lieu de flinguer ceux qui les font crever.

    Dans le cas contraire y aurait longtemps que le problème aurait été règlé.

    Bien ou mal... Mais règlé.

    G.L.

    • ce qui montre que la problématique lutte des classe est un ressort important , mais pas le seul .

      j’aimerai bien lire quelque chose sur ce sujet : pourquoi les classes opprimées se soulèvent elles si peu ? ( si peu au regard de l’exploitation qu’elles subissent ) Enfin une autre explication que l’explication avant-gardiste ........

    • oui voila le point noir du mouvement ouvrier,l’aveuglement sur Le moteur de l’histoire : la lutte de classe.
      je dis aveuglement car il empéche de voir D’autres explications.

      l’interet de classe n’est PAS suffisant pour changer le monde dans le sens d’une libération.

      il faut chercher du coté des sciences psychologiques,,de l’évolution ,de la contruction d’une morale humaine,et l’articuler avec les luttes de classes.

      des milliards d’humains ont interet au changement ,ils ne font quas i rienou si peu,et des millions voient en l’autre eux mêmes un ennemi.

    • Si le nombre de voyous que tu représente, c’est à dire le MEDEF est aussi important que nous tu aurais écrit ton nom camarade...

      T’es payé potablement pour écrire aussi tristement ?

      Caland

    • Mais là G. L t nous raconte le moyen âges les clercs et les serfs. Ben oui nos contemporains ne sont pas foutus de se rendre compte qu’il n’y a plus besoin de fers aux pieds... La suggction a fait son boulot... !

      Va t’en rêver de liberté les neurones enchainés ou carbonisés ???

      Carland

  • Je ne sais pas à qui s’adressent ces questionnements ? Mais puisque ce site, Bellaciao, s’y prête, (étant à peu près les seuls a m’avoir accueilli sans restriction, merci à toi cher collectif) où des intervenants proposent des sujets de fond, émettent quelques réflexions, plus rarement des propositions, je souhaiterai vous parler de gens qui m’intéressent au plus haut point.

    Ils sont noirs, arabes, jaunes, et parfois blancs-blancs, habitent des HLM pourris ( j’y ai moi-même toujours vécu) ; ils sont rejetés de tous (de vrais parias), en particulier par les politiques (ce n’est pas en pointant le bout de leur museau au moment des échéances électorales que cela changera quoi que ce soit !) et surtout de toutes celles et ceux qui en croquent.

    J’ai toujours scrupuleusement veillé à militer en marge (grosso-modo depuis la fin des années soixante), comme disait si bien le rossignol sétois, Brassens : « dès qu’on est plus de trois, on est une bande de cons », sauf évidemment quand il s’agit d’actions ciblées.

    On peut sans se tromper (ni tromper avec des discours mensongers) considérer qu’ils sont abandonnés de tous, et n’attendent plus rien des autres.

    Voilà le constat !

    Maintenant, chacun s’organise comme il peut ; si les gens dans la merde n’arrivent pas à comprendre, que personne d’autre qu’eux les sortira du merdier dans lequel ces enfoirés de politiques les ont jetés, qu’ils crèvent !

    Aux dernières élections, Clichy-sous-Bois a battu tous les records d’abstention. Plus de 70 % ne veulent plus voter, ils s’en foutent des élections ; dixit un habitant : « ça sert à rien ! »

    Lorsque vous aurez compris ce que ça signifie, vous aurez tout compris. C’est pas compliqué, non ?

    • Evidemment Sergio que c’est infiniment plus compliqué que tu ne le penses !

      Si c’était plus simple... ça se saurait. Non ? ;-)

      La réflexion de 80.**.35.*** postée le 26 Mai, à 9h39, me semble être une piste intéressante. Il parle du ‘Point aveugle’ qui empêche Le Mouvement ouvrier de voir que « l’interêt de classe n’est PAS suffisant pour changer le monde dans le sens d’une libération ».

      Je suis, pour ma part, plutôt d’accord, en effet, avec l’ idée que *construire une éthique strictement humaine capable d’embrasser, dans sa réalité, l’humanité toute entière* est en train de devenir une véritable urgence planétaire.*

      Qu’en pensez-vous ?
      Qu’en pensons nous ?

  • Premièrement, à l’exemple du peuple Islandais, refusons de payer pour les turpitudes des banquiers, qu’ils assument leur cupidité !

    Cette dette n’est pas la nôtre !

    Ensuite à l’instar des peuples grec, espagnol, portugais, (malgré la censure exercée par et sur les médias), résistons par tous les moyens, (TOUS LES MOYENS) à l’engrenage des plans d’austérité.
    La retraite n’est qu’un aspect spectaculaire de ces plans iniques et les autres sont autant de provocations...

    En ce qui me concerne, il est clair que ce qui se déroule actuellement dans les cités (et malgré la quasi censure totale, sauf bien entendu, lorsqu’il s’agit de stigmatiser une partie de la population pour l’opposer à l’autre, grande spécialité du clan sarkozyste), une forte résistance à l’Etat français sous tous ces aspects, sont des exemples à méditer :

    «  ils ne veulent pas de nous, nous ne voulons pas d’eux ! »

    Sarkozy promettait de nettoyer les banlieues au Karcher…

    1) la ségrégation sociale en l’un des aspects du racisme ordinaire ; tout le monde sait que le mot "racaille" ostracise une grande partie de la population (de nombreuses familles sont directement visées par ses propos immondes) en particulier celle parquée des les citées HLM ;

    2) c’est l’un des moyens dont disposent Sarkozy, dirigeant populiste par excellence, (la marque se devrait exiger des excuses publiques pour propos diffamatoires envers des groupe ethniques de citoyennes et des citoyens ordinaires) c’est dans la même veine que le fameux "croc de boucher" etc., aussi, retournons lui le compliment et engageons-nous à nettoyer les palais de la République à jets d’eau surpuissant…

    3) Guéant et Alliot-Marie, veulent "électrifier" les polices municipales ? L’Allemagne est le premier importateur européen de ces flingues électriques en vente libre (beaucoup plus performants que la marque étasunienne d’ailleurs). Qu’ils essaient d’en interdire l’exportation pour voir !

    4) Etc., etc.

    Ecrire que c’est plus complexe que cela n’y paraît, houais, pourquoi pas, mais encore ? Vous connaissez le proverbe : « il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut rien entendre ! ».

    Fuyez les médias inféodés, fuyez les organisations et autres structures, qui ne sont là que pour canaliser, contrôler, diriger et finalement étouffer.

    Ecoutez, voyez, et agissez en conséquence (organisez-vous autour de gens sûrs, etc.). Voilà.

    PS : j’espère que vous aurez compris qu’en employant l’expression : « Qu’ils crèvent ! », je ne souhaite pas la mort de gens inertes face à l’adversité, mais que cela exprimait une profonde lassitude.