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Vive la Résistance

Publie le vendredi 28 mai 2010 par Open-Publishing
3 commentaires

de Sergio

L’État sarkosiste se caractérise par deux activités principales :

1) soutenir les intérêts de groupes financiers privés (jouer les intérêts du privés contre l’intérêt général-national (nous savons tous que les capitaux se sont internationalisées, et que les sociétés admises à la cotation du CAC 40, ainsi que les autres, n’échappent pas à la règle). La défense d’intérêts soit-disant nationaux à travers le prisme d’entreprises françaises côtées au CAC 40, n’est pas crédible !

2) et placer systématiquement les membres de son clan dans des sociétés financières et banquières (y compris dans tous les fromages de la République) ;

Lorsqu’en présence d’Obama, Sarkozy goguenard se glorifiait, (bien qu’Obama rencontrait de sérieuse difficultés au Congrès face à des conservateurs déterminés à ne rien lâcher, alors qu’il tentait de faire passer sa réforme de couverture médicale pour tous), de gouverner un pays qui depuis déjà plus de cinquante ans avait le privilège de détenir l’une des meilleures couvertures sociales au monde. Cela ne cesse de m’étonner. Prendrait-il Barak Obama pour un demeurer ? Car contrairement à sarkozy, ce fut un brillant universitaire et qui plus est a sérieusement étudié l’ingénierie sociale.

Tout le monde sait que la couverture sociale dont Sarkozy est si fier et que le monde entier nous envie, n’est pas grand chose à voir avec lui. C’est un secret pour personne, et on peut l’affirmer sans être démenti, que lui et son clan s’acharnent sur cet acquis historique national, le dynamitant soigneusement ; cette couverture sociale dont il s’octroie indûment le mérite est le fruit de la seule volonté du C.N.R. (Conseil National de la Résistance) qui en 1944 créa un programme dont le peuple français est l’exclusif héritier.
Sarkozy s’arroge un mérite et détourne un acquis national qui ne lui appartiennent pas et dont le peuple français en est l’unique gardien (ceux qui ont participé à son élaboration ne disent pas autre chose).
En conclusion, il n’appartient pas à Sarkozy et à son clan de l’en dépouiller, sauf si celui exprimait clairement la volonté de s’en séparer.

Rappel historique :
Les représentants des organisations de la Résistance, des centrales syndicales et des partis ou tendances politiques groupés au sein du C.N.R., délibérèrent en assemblée plénière le 15 mars 1944, et décidèrent de s’unir sur un programme (programme du C.N.R.) qui comporte à la fois un plan d’action immédiate contre l’oppresseur et des mesures destinées à instaurer, dès la Libération du territoire, un ordre social plus juste.

C’est pour cela qu’aujourd’hui, après les déclarations de guerre (que certains représentants des nantis qualifient eux-mêmes de "guerre de classes", et l’auraient soit-disant gagné) aux peuples du Monde par les nantis et leurs relais politiques et médiatiques, nous sommes en droit de nous défendre et de résister à l’oppression par tous les moyens possibles dont nous disposons. Il en va de notre sécurité, car ces attaques sont sans précédent dans l’histoire de l’humanité.

Nous constatons que :

1) Le peuple est rejeté et dépouillé de sa souveraineté !
2) Le peuple est rendu à l’impuissance et de ce fait privé de parole ; tous les grands médias locaux, nationaux, et internationaux ont été confisqué et sont entre les mains des groupes d’oppresseurs.

Nous savons que le peuple a le sens de l’Histoire, qu’il est l’Histoire !
Nous savons aussi que sans l’Histoire, il n’y a pas de mémoire (c’est pour cette raison que le clan sarkozyste tente d’interdire les filières d’histoire-géographie).

Conclusion provisoire :

Sarkozy aimerait se "refaire" au dépend du peuple français… (le comble du cynisme !) dans le contexte de crise mondialisée ; tout le monde s’accorde pour dire que cette crise et les désastres qu’elle engendre, incombe de la responsabilité exclusive des banquiers, des financiers ainsi que du personnel politique, et que le peuple en est la victime !

Sarkozy tente par tous les moyens de faire oublier au peuple français sa responsabilité dans la situation désastreuse actuelle. C’est des cadeaux aux ultra-riches (le bouclier fiscal), son clientélisme débridé (par exemple, la baisse de TVA profitant aux seuls cafetiers et restaurateurs), etc., etc.

Les moins friqués ont trinqués et sont passés, plus qu’à leurs tours à la caisse, et si on le laisse faire, il est quasiment certain que la saignée risque de s’amplifier ! Et comme l’écrivait Boris Vian : « … Faut qu’ça saigne, faut qu’les gros puissent se goinfrer… » et j’ajouterai « … et qu’les p’tits se fassent saigner ! … »

Comme à l’accoutumé il fuit ses responsabilités, gesticulant de plus belle.

Voici quelques exemples significatifs :

Ne voulait-il pas réformer le capitalisme ? On en voit le résultat, le système s’est effondré…

Ne voulait-il pas réformer la finance ? Les banquiers et les financiers se goinfrent de plus belle…

Ne veut-il pas réformer l’Europe (En France il a bien essayé, mais plus personne, lui encore moins qu’un autre, n’est capable d’expliquer le sens de ses réformes) On ne sait pas combien de temps encore elle résistera aux assauts des spéculateurs…

Ne veut-il pas réformer le Monde ? Seuls les dictateurs ont eu cette prétention…

Et pourquoi pas l’Univers pendant qu’on y est ? No comment !

Du vent ! Il brasse du vent, fait de la com’politique, et rien d’autre !

Son dernier coup foireux fut lorsqu’il tenta de vendre aux Français "l’union des droites françaises" lui et le NC ça ne fait pas grand chose (rameutant le banc et l’arrière banc, Villiers, Nihous et consorts), ça ne fait toujours pas grand chose, pour faire croire à la création du "premier" parti politique de France ! Rien de moins…

On allait voir ce qu’on allait voir.

La France a pouffé de rire !

Quelle rigolade !

Jamais je me suis autant marré.

Ce fut un coup minable qui a bien faillit le faire passer derrière le Front national (regonflé à bloc) et Europe écologie (dont l’appétit est proportionnel à ses prétentions).

Encore plus minable…
Pour se refaire à nouveau, il sort de sa manche un joker, Tapie him-self et le microscopique RdG ; (c’est encore plus foireux, mais attendez la suite vous risquez de vous tordre de rire…)
Pourquoi se ridiculise-t-il tant ?
Pour piquer des voix à la gauche.
Avec ça elle ne risque pas grand chose la gauche, sinon que de pisser de rire.
Il s’agit certainement d’un coup fomenté par les très coûteux parasites (auto-proclamés conseillers politiques) qui gravitent autour de lui ?
De franches rigolades en perspective.
Le parcours de Sarkozy n’est pas sans rappeler celui de Giscard, mais en plus foireux (le second avait fait quelques études, ce qui ne lui a pas forcément mieux réussi).

Que veut-il faire oublier ?

C’est la bonne question.
2012, c’est très loin, dans deux ans…
Pourquoi nous emmerder avec ça et maintenant ?
Qu’est-ce que ça cache ?

La réforme des retraites et le non-plan de rigueur, pardi !

Les porte-voix du gouvernement mentent en serinant à l’envie que la journée de protestation organisée par les syndicats est un échec ; pour Chérèque et les chefs syndicaux peut-être (?) D’ailleurs on s’en fout un peu, mais pour ce qui concernent les millions de chômeurs présents et à venir (lorsqu’on entrera dans le dur de la crise) et tous ceux qui ont du travail, rien n’est moins sûr.
Ils auront d’une manière ou d’une autre, leur mot à dire, et pas forcément par le canal syndical.

Sarkozy et ses porte-flingues devraient se méfier, car la suite des évènements risquent de leur réserver quelques mauvaises surprises…

En ce qui concerne 2012, les partis institutionnels lui emboîtèrent le pas sans sourciller, c’est de bonne guerre ; c’est un leurre qui (pensent-ils) fera oublier leur responsabilité collective dans le marasme économique dans lequel nous baignons présentement ; beaucoup en ont rien à foutre de 2012, et en ce qui les concernent seul le présent compte (normal quand tu es dans la merde, les projets d’avenir sont forcément limités). Ce qu’il y a dans le porte-monnaie, le pouvoir d’achat si peu cher à sarkozy (qu’on rebaptiserait volontiers pouvoir de survie), le chômage de masse et tutti quanti...
Alors soyons sérieux, 2012 c’est si loin.

Ils ne veulent absolument pas que vous pensiez au présent, car pour eux, le présent se présente assez mal ; c’est un sac de nœuds qu’il enverrait volontiers par le fond et nous avec.

Si j’ai un conseil à vous donner, évitez de tomber dans ce piège grossier.

C’est de votre avenir dont il s’agit et de celui de vos enfants, ne l’oubliez pas.

Résistez, battez-vous, ne cédez rien, quels que soit les moyens pour y parvenir.

sergio

Messages

  • La chasse aux voleurs de la finance ouverte,la resistance active vie :

    en Grece :

    Mardi 25 mai 2010

    Grèce : Le goût de la rage populaire

    Voici à quoi ressemble la rage du peuple grec : les hommes politiques interpellés, bousculés, pris à partie au restaurant, au café et dans la rue 

    Dans la presse officielle grecque, le dernier marronnier en date est de détailler les difficultés auxquelles sont confrontés les politiciens au moment de se risquer à apparaître en public.

    Reconnu dans un restaurant, l’ex-Premier ministre Karamanlis a été interpellé par une femme en ces termes : « Honte à toi, tout ce que tu sais faire, c’est bouffer. » Il y a quelques semaines l’ancien président du Parlement Apostolos Kaklamanis a dû se réfugier dans les toilettes d’un café pour fuir les « félicitations » de la foule à propos des menées de son parti.
     
    Leur presse est dorénavant truffée d’anecdotes dans ce goût-là : là c’est le ministre de l’Économie en second forcé de s’enfuir d’une plage à Athènes ; ici c’est le ministre de la Marine dont la puissance d’antan doit affronter chaque jour les horions d’une bande de gamins sur son île de résidence (Kos). C’est l’invective constante qu’a rencontré l’ex-ministre des Finances Giorgos Alogoskoufis lors de sa récente visite londonienne.

    C’est la maison d’Akis Tsohatzopoulos — autrefois puissante figure du PASOK social-démocrate — devenue un véritable monument du mécontentement, sa façade recouverte de messages de haine. C’est aussi Giorgos Voulgarakis, pris à partie dans un café à Kolonaki — quartier de la classe moyenne supérieure — : « Où est l’argent ? »

    C’est le klaxon désapprobateur des automobilistes devant le Parlement. La police a dû resserrer les mesures de protection des hommes politiques et leur conseiller de se déplacer désormais dans de petites voitures banalisées plutôt que dans les limousines et les SUVs dont ils raffolent....

    http://juralibertaire.over-blog.com/article-voici-a-quoi-ressemble-la-rage-du-peuple-grec-les-hommes-politiques-interpelles-bouscules-pris-a-partie-au-restaurant-au-cafe-et-dans-la-rue-51001076.html
     

    aux USA :

    Les Américains sur le point de lyncher leurs élus
    26 mai 2010 -

    Quoi qu’elle fasse, l’administration Obama n’est plus en mesure de tenir le pays. Le peuple américain est saisi d’une fièvre soudaine contre tout ce qui ne combat pas Wall Street.

    climat pré-révolutionnaire :

    Dans la rue

    Lundi dans le New Jersey, près de 40 000 personnes ont pris d’assaut les rues de la capitale Trenton pour s’opposer aux 10 milliards de dollars de coupes budgétaires annoncées par le nouveau gouverneur Chris Christie. Parmi les manifestants, on comptait de nombreux enseignants, pompiers et policiers, premières victimes de ce plan d’austérité. Mais ce qui a déclenché l’ire populaire, c’est le veto que Chris Christie a opposé à la taxe additionnelle sur le revenu des millionnaires. Le mois dernier, 15 000 manifestants avaient défilé à Chicago et plusieurs milliers à Sacramento pour les mêmes raisons. Partout dans le pays, l’appel des militants du LaRouche PAC à destituer Obama pour ses trahisons multiples, rencontre un succès de plus en plus grand.

    Dans les urnes

    Le Congrès, envers qui le mépris est encore plus grand, est à 15% de popularité, avec 75% des américains souhaitant voir les élus sortants tomber aux élections de novembre. Ces dernier jours, deux importants sénateurs, l’un démocrate et l’autre républicain, ont perdu leur siège après une lourde défaite dans les primaires de leur parti où la base leur a préféré de nouveaux venus. De plus en plus de candidats dans ces primaires déclarent leur soutien au retour de la loi Glass-Steagall, enterré la semaine dernière par Obama et Wall Street.

    Par exemple, dans l’Iowa, le démocrate Thomas Fiegen a déclaré que « si le sénateur Grassley faillit à soutenir l’amendement Glass-Steagall, il signifiera aux Iowiens qu’il est du côté de la cupidité sans bornes de Wall Street plutôt que de la sécurité et la sûreté financière des travailleurs iowiens ».

  • Merci Sergio ; Nous les microbes qui manquons d’air te remercions de tes fines analyses et cet appel à la résistance intelligente et constructive ne peut que nous faire chaud au coeur ! D’ailleurs le seul commentaire de l’article nous conforte dans l’idée que tout nous est caché. On nous cache tout on nous dit rien. Grâce à BELLACIAO, ALTERINFO, CONTREINFO, AGORAVOX : vont avoir du mal à nous tenir au secret ! Bon la seule chose c’est qu’effectivement, le pouvoir de survie s’amenuisant ; pour beaucoup d’entre nous la mort nous guette faute de soins, faute de bouffer à sa faim... Et puis tout ça ; Ça use ! Pourquoi ne pas organiser par l’intermédiaire du Net des appels à manifester européens, voire internationauxs comme on peut voir des gens sur un signe se mettre à danser où s’immobiliser ou qu’ils soient pendant 5 minutes ! Merde, on trouve le moyen de lancer des apéros géants (et avec peine, puisque là aussi ils sont interdits) et perso c’est pas si mal (sauf pour les comats éthyliques mais bon y’en a tous les samedis soirs partout). Par contre on laisse le Triste Sire organiser (4 millions d’euro) les Champs Elysées à la Campagne, et là on convie tout le monde à y aller ! Là vous pouvez ; Apéro Géant : Pas bien - Champs Elysées Vert : Bien ! Et merde. Ni dieux, ni maître, mais pas sans idées ; Résister c’est créer et créer c’est résister ; Alors, qu’est ce qu’on attend !!!

  • Des infos dépouillées de censure, voilà c’qu’est bon ! (merci au Jura-libertaire)

    La situation présente n’est pas sans rappeler une histoire d’esclavagisme moderne que je m’empresse de vous narrer…

    … Il y a peu en Inde, dans l’une de ces nombreuses villes moyennes, à l’heure du déjeuner, (l’action se déroule dans un anciens comptoirs français situé sur la côte Sud-ouest de l’Inde) un homme hurle sur deux enfants apeurés, empressés d’apporter des plats à la clientèle d’un petit restaurant, attablée sur une place en plein air ; cet homme qui les houspille, c’est le patron de la gargote.
    Il a réussi un bon coup, les deux enfants (10 et 12 ans) sur lesquels il exerce sa tyrannie sont ceux d’un couple qu’il a "ferré", les endettant de manière à ce qu’ils ne puissent plus le rembourser, puis a exigé que leurs enfants travaillent de dix à douze heures par jour, en plus de leur travail évidemment, afin de rembourser la dette.

    Pratique moyenâgeuse ? Pas tant que cela…vous lirez plus loin pourquoi.

    Ils ne seront évidemment jamais payés jusqu’à la fin du "contrat" bidon, dont cet esclavagiste a lui-même fixé la durée ; elle sera de cinq ans voir plus, car les intérêts de la dette cours plus vite que le principal. Et ainsi de suite…

    Deux petits esclaves qu’il exploitera jusqu’à l’os, du moins tant qu’il n’auront pas la force de lui foutre sur la gueule. On rêve pour eux, qu’un éléphant déchaîné passe par là et écrase bêtement la tête de ce bourreau d’enfants…

    En quoi cette malheureuse histoire nous concerne-t-elle ?

    Les banquiers et les financiers mettent à mal leur système économique (grâce aux paradigmes issu d’une doctrine criminelle, le libéralisme, (notre loyal et courageux ami, Jean Ziegler, n’est pas seul à le désigner ainsi), et grâce à la complicité active du personnel politique qui a voté des lois protectrices pour couvrir ses crimes), et contraignent les États de leur apporter une "aide", suite au chantage simpliste mais efficace qui suit : « …Si vous refusez de porter secours aux banques et aux sociétés financières trop grosses pour faire faillite, vous assumerez les conséquences politiques de l’effondrement mondialisé du système et du chaos généralisé qui ne manqueraient pas de suivre… ».
    Ces filous entretinrent sciemment (tout en contrôlant les effets) un semblant de panique, le personnel politique s’exécuta sans trop rechigner et reçurent une aide faramineuse (du jamais vu) et sans contrepartie !

    Quelle arnaque !

    Cette aide historique est tellement énorme que les États ce sont allégrement endettés pour des générations ; nous, nos enfants et probablement leurs enfants, seront mis à contribution pour rembourser leurs dettes.

    Car ces filous imposent aux peuples européens le remboursement d’une dette qui n’est pas la notre mais la leur.

    Ils (le personnel politique) contribuent largement à l’insécurité sociale et sacrifie sans vergogne, une voir deux décennies ; qu’elles soient diplômées ou pas d’ailleurs, elles n’auront pas ou peu de revenus décents ; malgré l’opulence scandaleuse de quelques uns, ainsi que du personnel politique, et tout particulièrement du "roi" républicain et de sa cour…

    Les Français (comme ce malheureux couple d’Indiens) n’auraient pas d’autre choix que de sacrifier leurs propres enfants et en faire des esclaves modernes…

    Quelle monstrueuse perspective !

    Aussi il est grand temps de refuser l’inacceptable ! Dorénavant, nous n’avons pas d’autre choix que de lutter à mort, étant condamnés à ne rien lâcher… C’est eux ou nous !

    A bon entendeur !