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Un navire de guerre israélien tire sur une barque de pêche : 4 morts

Publie le lundi 7 juin 2010 par Open-Publishing
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de Coordination de l’Appel de Strasbourg pour une paix juste au Proche Orient

Hier, "incident" extrêmement banal dans la vie quotidienne des Palestiniens :

Lndi, 7 juin 2010 -6h41 AM

Sur France info ce matin : 12 secondes ont été consacrées à l’information ci-dessus.

Quatre pêcheurs assassinés, c’est presque la moitié du nombre de morts turcs qui ont soulevé, à fort juste titre, l’indignation dans le monde sauf chez les dirigeants français, étasuniens et chypriotes grecs. Un seul Homme d’état, digne de ce nom, a su réagir, comme son peuple s’y attendait : le Premier Ministre Turc.

12 pauvres secondes consacrées à une pratique quotidienne d’une soi disant "armée" qui déshonore son uniforme mais fournit "l’alibi", bien connu il y a 65 ans à Nüremberg, de déclarer qu’elle "ne faisait qu’obéir aux ordres".

Ces ordres donnés par des dirigeants à qui nous déroulons le tapis rouge lors de leurs visites dans notre pays, ces hommes et ces femmes qui, comme hier soir à la télévision française une femme colonel de Tsahal, en grand uniforme, parle des morts de la flottille avec un sourire narquois, un aplomb et une arrogance de robot décervelé.

Pendant combien de temps encore les citoyens français vont-ils tolérer que leurs "représentants" élus défient ainsi l’opinion publique qui, dans sa très grande majorité condamne sans appel les exactions d’un État hors la loi ?

Est-il vraiment subversif de prétendre que la gravité de la complicité est au moins égale à l’acte lui même ? probablement pas car, en commettant ces actes depuis 60 ans, les dirigeants israéliens sont en quelque sorte dans un comportement devenu habituel et routinier alors que, vu de l’extérieur, ils heurtent, mais sans réaction politique, nos dirigeants qui connaissent avec plus de détails encore que nous, les multiples exactions quotidiennes de leurs "chers amis" en poste à Tel-Aviv.

Il y a quelque jours, pendant que les Français faits prisonniers à l’arrivée de la Flottille à Ashdod étaient, après avoir été pillés, emmenés menottés dans une des sinistres geôles israéliennes, "Monsieur L’ambassadeur de la France" ignorant leur appel légitime d’aide au rapatriement, sablait le champagne en remettant à un homme d’affaires israélien la légion d’honneur au nom de la France, c’est à dire en votre, en notre nom !

12 secondes : 4 morts : une indignité ! un crachat sur 4 tombes !

Michel Flament Coordinateur.

http://www.eutopic.lautre.net/coordination/spip.php?article5559

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