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Le Québec - Un État policier

Publie le mercredi 9 juin 2010 par Open-Publishing
1 commentaire

Pendant que tout le Québec, y compris son premier ministre, nous entretenait des pauvres, des miséreux, des sans voix... Que les Montréalais jouaient dehors avec leurs becicles (vélos pour ceux qui sont trop jeunes pour connaître cette expression), la SRC nous informait, en exclusivité, un dimanche en soirée, que les Québécois seraient dorénavant surveillés, et cela même avec la complicité des ambulanciers, des pompiers, etc... Qu’un drapeau exposé sur son balcon peut faire l’objet d’une enquête sur la personne. Et j’en passe.

Et tout cela sous la supervision de la GRC et au nom du terrorisme.

Lorsque le Parti québécois a pris le pouvoir en 1976, à la suite du gouvernement Bourassa, n’avait-il pas réduit en poussière les 30 000 fiches de Québécois suspectés de tous les maux ?

Cette nouvelle fait dresser les cheveux sur la tête et donne froid dans le dos.

Je ne commenterai pas plus parce que vous êtes assez grands pour vous faire une opinion et d’y voir tout ce qu’il y a derrière cette entente entre la GRC, la SQ, la police de Montréal et sans doute d’autres corps policiers.

 http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2010/06/07/002-programme-antiterroriste.shtml

voir l’article original à :
 http://www.vigile.net/Le-Quebec-Un-Etat-policier

Messages

  • Pas surprenant...

    Les deux partis au pouvoir au Canada et au Québec sont tous deux voués corps et âme à la défense des structures qui assurent des profits aux grandes entreprises et aux banques.

    Ce sont des partis politiques qui ont une conception bien particulière de la prospérité, celle que décrit si bien l’humaniste anglais du 16e siècle Thomas More :

    "La prospérité, disait More en parlant des pouvoirs politiques de son temps, ne se calcule pas d’après le bonheur de chacun mais d’après le malheur des autres."