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Finkielkraut récidive dans la provocation raciste

Publie le jeudi 24 juin 2010 par Open-Publishing
3 commentaires

Après le spectacle désolant donné par l’équipe de France de football en Afrique du Sud, de nombreux médias ont cru bon de laisser la parole au polémiste Alain Finkielkraut.

Ce dernier a donné une fois de plus libre cours à ses fantasmes et à ses haines. Refusant de prendre en compte les dérives du sport-spectacle il a explique la déroute par une analyse racisante et communautariste de la situation.

Il avait déjà regretté en 2005 que l’équipe de France ne soit pas assez « blanche », il explique maintenant les conflits dans et autour de cette dernière par des divisions ethniques et religieuses.

Montrant sa morgue de caste et méprisant ceux qui ne parlent pas le français comme lui, il oppose « la Cité » et les cités, assimilant ces dernières à la « caillera ». Il ne critique pas les footballeurs pour ce qu’ils font, mais pour ce qu’ils sont, ce qui relève du racisme.

Le MRAP ne peut que condamner cette analyse, dont la dangerosité n’a d’égale que la stupidité.

Le MRAP regrette le crédit et la place accordés par les grands médias à un tel personnage et plus généralement déplore l’audience donnée aux tenants de provocations racistes et des extrémistes qui entretiennent et cultivent la stigmatisation et la division.

Paris, 22 juin 2010

– Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples
43 bd Magenta – 75010 Paris – Tél. : 01 53 38 99 99
Site web : http://www.mrap.fr

Messages

  • Faire une relation entre les piètres résultats sportifs d’une équipe et l’origine sociale ou "etnique" de ses membres relève d’une pensée de type raciste.

    La France est toujours mal à l’aise avec sa diversité. Quand ça marche, elle sait dire bravo comme en 1998 en faisant penser que le succès des joueurs est le succès de la société française. Mais, quand c’est l’échec, des voix s’élèvent pour sortir des analyses vaseuses sur l’origine des membres de l’équipe. Le foot est pourri par le fric, le bling-bling et l’individualisme. Et cela ressemble de plus en plus à la France de Sarkosy.

    • Finkelkraut, c’est l’idéologie de classe des Kollabos du Figaro certes, c’est en plus les idées fascistes de la caste des "êtres supérieurs", en réalité le Conformisme bourgeois poussé au plus haut point, ennemi des idéaux de la République . C’est un inconscient anti-humaniste, un pousse au crime dont l’esprit borné par un communautarisme délirant met en danger des millions d’innocents victimes passées et à venir des pogroms de toutes formes : le grand Capital lui laisse débiter complaisamment son discours " plus blanc que blanc", sur ses médias aux ordres, laissant remonter des égouts de l’Histoire les mêmes haines qui alimentèrent les exactions de la"Bête Immonde" enfin "réhabilitée" par ceux là même qui se prétendent les mieux placés pour la combattre.