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Nique ton président !

Publie le lundi 28 juin 2010 par Open-Publishing
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HUMOUR

Dessin tiré de l’album C’est l’histoire du Mec à la rolex (de Victor Obscur et GJ Le Hézo- Editions Paroles de Lorrains)

La mode est à la grossièreté. Dans un exercice solitaire (quoique fort encadré par des fliquouilles en grappes serrées), la noctuelle sarkosienne s’est prise une belle réplique encanaillée où il était question si j’ai bien tout compris d’exercices fellatoires à entreprendre dans l’instant. Dans la lumière diffuse des réverbères, le bel oiseau de nuit est venu tenter le diable pour ne pas qu’i’ fut dit qu’il n’ait pas osé y aller. Je résume mais en gros, c’est ça. C’est le vrai motif de cette visite nocturne dont on ne peut pas penser qu’il s’agissait plus bonnement de voir si le kärcher avait bien été passé. En fait, depuis sa sortie toujours sous les brandons pour vitupérer contre la canaille, rien n’a changé, si peut-être mais en pire.

En matière de sécurité (comme dans beaucoup d’autres domaines du reste), la politique de sarko s’apparente à un pet sur une toile cirée ; ça glisse et ça continue à sentir mauvais. Donc les insultes sont devenues monnaies courantes. Avec ou sans paroles du reste. A côté du cass’toi pauvr’ con, qui sonnait comme une réplique boulevardière et ma foi presque sympa, ou du descend si t’es un homme, très pernod-ricard, que dire de la terrible insulte qu’a constituée à mes yeux la réception de l’autre judas, thierry henry, à l’élysée alors que le petit peuple de la rue défilait en gros bataillons… et que sarko avait dû annuler une réunion avec des ONG pour recevoir le lèche-cul !!!

Que dire encore de cette petite équipe en bleu qui refusait de jouer à la baballe en or massif pour protester contre l’exclusion d’un joueur lambda ? Voilà une vraie grossièreté ! Et que dire encore et toujours de tous ces gens qui se gobergent de cigares, de grande bouffe, de palace, de jet privé, de logements de fonction, ou de permis de construire illégal…Que dire enfin de tous ceux qui fricotent avec les grosses fortunes, jouant de passe-droit, vivant comme des champignons saprophytes sur la bête ? Et refusant de reconnaître leurs erreurs dans cette république de l’impunité des puissants ? C’est dégueulasse, comme dirait amara.

N’importe où ailleurs, dans des états qui ne sont même pas des républiques, ces farfouilleurs aux mains sales auraient été démis de leurs fonctions. En France, où tout est possible, même les trafics d’influence, où tous les coups sont permis quand on est du côté du manche, où un homme public peut tout se permettre et rester en place, où toutes les règles sont journellement bafouées… où s’instaure un climat délétère… en France donc, on s’offusque d’un « enculé » qui n’est finalement qu’un mot, une expression un peu chargée (on en entend d’autres dans les cours de récré), alors qu’on laisse courir une pratique d’une rare violence… celle des profiteurs de tous poils et tous acabits qui ont mis nos libertés et nos consciences en coupe réglée.

La république irréprochable voulue par le nouvel élu de l’élysée est devenue une vraie foire d’empoigne, un banquet des goulus, la fête des parvenus, un lupanar des profiteurs, un monde de loups… les vrais gros mots, c’est bien connu, sont ceux qui ne se prononcent jamais qu’entre initiés pour dilapider le butin. Audiard écrirait : il est temps qu’on les disperse façon puzzle tous ces tontons friqués !!!

Le H., juin 2010.

http://parolesdelorrains.jimdo.com

Messages

  • Bien dit. Il est vrai qu’ils sont à vomir et que de toute façon ils n’en ont rien à foutre des autres, car seul leur ego surdimensionné prévaut.

    Toutes les orgies se terminent un jour ou l’autre, et là ils auront chaud au cul.

    A vous lire prochainement, c’est sûr.