Décision payante de virer à droite pour le parti Québécois : le parti remporte la partielle dans Vachon

La décision de madame Pauline Marois, cheffe du parti Québécois de mettre la priorité sur la création de la richesse a été payante hier dans l’élection partielle qui se déroulait dans le comté de Vachon.

En effet, la candidate Martine Ouellet a été élu avec un pourcentage du vote encore plus important qu’à l’élection de 2008.

Sûrement que la décision du parti Québecois d’effectuer un virage à droite en mettant d’abord l’accent sur la création de la richesse avant de s’attarder à la redistribution et de mettre la souveraineté en sourdine a rassuré l’électorat québécois et aider à la victoire d’hier.

Les Québécois comme l’a déjà fait remarquer l’économiste Léo-Paul Lauzon sont des gens qui démontrent beaucoup d’estime pour les milieux d’affaires capitalistes ; davantage même qu’aux États-Unis disait monsieur Lauzon, pays pourtant identifié plus que tout autre au capitalisme.

Il fallait donc que le parti Québécois se repositionne pour espérer de meilleurs résultats et le parti a fait la preuve hier que son pari était le bon.

Le côté individualiste exacerbé du peuple québécois : "ma maison, mon ou mes autos, ma piscine, mon patio etc..." doit toujours être tenu en compte par les politiciens pour se faire élire.

Ainsi ce sont toujours les mêmes, c’est à dire les pauvres et les démunis, qui sont les grands perdants des élections au Québec.

C’est comme à Shawinigan, ville marquée par les fermetures d’usines depuis les dernières décennies et où le taux de chômage est particulièrement élevé et où le nouveau maire, monsieur Angers, tente de redorer le blason de sa ville à l’intérieur des cadres étroits de l’économie de marché capitaliste. On peut lui souhaiter bonne chance.

Il faudrait, comme le suggérait le légendaire syndicaliste Michel Chartrand, exiger des gouvernements un revenu de citoyenneté universel et inconditionnel afin que tous au Québec puissent vivre décemment et accéder au bonheur.

Comme le disait encore Michel Chartrand, ne sommes-nous pas nés pour le bonheur ?

En terminant, par rapport à la partielle d’hier, les grands perdants ont encore une fois été les gens de Québec solidaire qui n’ont pas été capables d’aller chercher 10% des votes avec un programme progressiste et un député qui a pourtant bien fait depuis qu’il est à l’Assemblée nationale. Rien de trop encourageant pour ce parti.