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“… Il tiranno, che é uno solo, ed uno contra tutti … ”

Publie le dimanche 8 août 2010 par Open-Publishing

“… Il tiranno, che é uno solo, ed uno contra tutti … ”

“ Aujourd’hui c’est Demain, et Demain c’est Hier…”règle, habitude, routine, usage, coutume, tradition etc.

« … On ne regrette jamais que ce qu’on n’a jamais eu … »
« … Ainsi, la première raison de la servitude volontaire, c’est l’habitude … »

Mais heureusement, il s’en trouve certains qui…

· “ A nous la Liberté ! ”

« … Il s’en trouve toujours certains, mieux nés que les autres, qui sentent le poids du joug et ne peuvent se retenir de le secouer, qui ne s’apprivoisent jamais à la sujétion … »

« … Ceux-là, quand la liberté serait entièrement perdue et bannie de ce monde, l’imaginent et la sentent en leur esprit, et la savourent. Et la servitude les dégoûte, pour si bien qu’on l’accoutre ... »

· Film de René Clair, avec Raymond Cordy, Henri Marchand (France, 1931, N. et B.) Satire du machinisme et du progrès technique au détriment du peuple.

“ La guerre de tous contre tous. ”

« … il suffit de monter les individus les uns contre les autres, en créant des assemblages si complexes qu’à la fin plus personne ne soit à même d’analyser l’origine de cet esclavage généralisé … »

« … C’est ainsi que le tyran asservit les sujets les uns par les autres … »

« … Il est gardé par ceux dont il devrait se garder, s’ils valaient quelque chose. Mais on l’a fort bien dit : pour fendre le bois, on se fait des coins du bois même ; tels sont ses *archers, ses gardes, ses hallebardiers. Non que ceux-ci n’en souffrent eux-mêmes ; mais ces misérables abandonnés de Dieu et des hommes se contentent d’endurer le mal et d’en faire, non à celui qui leur en fait, mais bien à ceux qui, comme eux, l’endurent et n’y peuvent rien … »
* traduisez par, sa garde-rapprochée (un ou plusieurs pelotons de flics spécialisés), des fonctionnaires de police nationaux ou municipaux, des R.G., des gendarmes, des militaires de tous les corps d’armée (des commandos aux barbouzes de l’ancienne DGSE), etc.

« … Vous semez vos champs pour qu’il les dévaste, vous meublez et remplissez vos maisons pour fournir ses pilleries … »

« … vous élevez vos filles afin qu’il puisse assouvir sa luxure, vous nourrissez vos enfants pour qu’il en fasse des soldats dans le meilleur des cas, pour qu’il les mène à la guerre, à la boucherie, qu’il les rende ministres de ses convoitises et exécuteurs de ses vengeances … »

LES TYRANS ET LEURS COMPLICES, AGISSENT SALEMENT POUR NOUS ASSERVIR :

« … ils veulent se rendre possesseur de biens, oubliant que ce sont eux qui lui donnent la force de ravir tout à tous, et de ne rien laisser qu’on puisse dire être à personne. Ils voient pourtant que ce sont les biens qui rendent les hommes dépendants de sa cruauté … »

Cette citation est évidemment en rapport avec l’affaire sarkozy-woerth-bettancourt et le financement occulte de l’UMP. (il est à craindre que les principaux protagonistes de cette sombre affaire soient inexorablement blanchis ; mais tout ce tintouin aura forcément un politique prix ; évidemment !)

Comment pouvons nous combattre efficacement cette guerre ?

« … Il ne s’agit pas de lui ôter quelque chose, mais de ne rien lui donner … »

Seule la reconquête de notre Liberté et un mépris total (pour les déclarations imbéciles, la com’politique apparemment anodine, et certains projets de loi scélérats afférents) pour celles et ceux qui pour mieux régner ou servir le tyran : divisent, démolissent, détruisent et au final tentent de ruiner l’espérance, sera réellement efficace.
En particulier contre celui ( tyran et chef de clan) qui déclare à tout bout de champ “ la guerre de tous contre tous ” et qui sans vergogne, monte les uns contre les autres, dans le vil dessein de semer désespoir et misère.

Les citations entre-parenthèses sont tirées de l’ouvrage de La Boétie «  Discours de la servitude volontaire ou le contr’un  » ; et si vous me le permettez, je vous suggérai de lire l’édition de 1836, tirée de l’édition parue en 1549, transcrite en “ langage moderne ” par Rechastelet pour être plus à la portée de chacun, voir des moins aisés.

Dont l’épitaphe ci-dessous est une pure merveille :
“ Il tiranno, che é uno solo, ed uno contra tutti, ha sempre un interesse non solamente diverso, ma per lo più direttamente a quello di tutti. ”

PS : Quand est-il de la servitude moderne ? Mais lorsque les salariés sont forcés (de quelque manière ce soit) de travailler gratuitement, il s’agit d’esclavage.

Selon *Sylvain Cypel (correspondant permanent aux Etats-Unis (à N.Y. précisément) pour le journal “ Le Monde ”, écrit dans un article dont le sujet traite “ de l’état actuel ” de l’économie étasunienne :

« … son directeur de département du travail (Michael Thurmond occupe ce poste dans l’Etat de Géorgie), a réaménagé un programme tombé en désuétude, intitulé “ Georgia Works ”. Une « initiative innovante pour stimuler les embauches », explique le site… »
« … une vingtaine d’Etats américains envisagent de copier cette expérience », dit George Wentworth, qui travaille dans le Connecticut pour une association de conseils aux chômeurs, le National Employment Law Project (NEL). « Cela revient à payer les gens une misère pour travailler. C’est illégal, mais ça marche, ajoute-t-il. Il y a tant de chômeurs désespérés. »

« … de plus en plus de gens acceptent de travailler gratuitement, dans l’espoir d’être embauchés. « C’est complètement nouveau aux Etats-Unis et les antennes pour l’emploi encouragent ce phénomène. » … »

Salaire revus à la baisse

« … L’élément le plus nouveau est la pression à abaisser les salaires. Elle est forte dans les administrations, Etats américains et municipalités se débattent avec des déficits abyssaux. Les professeurs des universités d’Hawaï ont réduit leurs émoluments de 6,7%. Les employés d4Albuquerque (Nouveau Mexique) de 1,8 %. Le phénomène s’étend au secteur privé. Général Motors a drastiquement réduit ses tarifs à l’embauche. Partout, des entreprises négocient avec les syndicats des baisses de salaire. Le “ New York Times ” ... »
« … Dans de nombreux cas, note le quotidien, les salariés, consultés, préfèrent cette option à l’engrenage des licenciements ou… la menace implicite de la clé sous la porte … »

* il élabore des articles, comme tout journaliste digne de cette profession, mais en tenant compte de la ligne éditoriale de ce quotidien. C’est lui qui a souligné certains passages, mis en italique.

sergio dimanche 8 août 2010