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Pourquoi les médias de masse jouent un rôle politique important et pourquoi ils ne sont plus neutres (I)

Publie le jeudi 12 août 2010 par Open-Publishing
10 commentaires

La télévision est allumée en moyenne par jour 5 h 30, et elle est regardée en moyenne par jour 3 h 25. Et il ne s’agit que de la télévision, pas de la radio, ni d’Internet.

Si nous avons une démarche matérialiste dans l’abord de la personnalité, nous devons être très attentifs à l’emploi du temps des individus, et en particulier à cette partie de l’emploi du temps qui n’est pas consacrée à un travail subordonné, ce travail subordonné dont le patronat veut allonger la durée avec le mot d’ordre « travailler plus ».

On pourrait considérer le temps que les citoyens passent avec les médias audiovisuels comme favorable au développement de la citoyenneté, dans la mesure où on estime que ces médias sont pédagogiques ou ont le souci de développer cette citoyenneté, si bien que le temps consacré au militantisme traditionnel, au porte-à-porte, à la discussion, à la lecture militante, à la participation aux manifestations serait avantageusement remplacé.

Effectivement, on peut avoir des médias qui contribuent à l’émancipation des individus, quand existe par exemple un débat en direct de type pluraliste, ouvert à des intervenants et à un public divers, sans exclusion, avec un animateur soucieux de l’égalité de l’expression de chacun. Chaque participant s’exprime sans privilège d’audience, prenant le risque de sa propre contestation, par souci de rationalité et de vérité, par honnêteté intellectuelle. Chaque participant exprime ses critiques aux autres intervenants, et le débat authentique peut ainsi avoir lieu.

Nous devons cependant bien constater qu’il n’y a plus de débat véritable de ce type. Pour expliquer ce phénomène, il serait peut-être judicieux de s’intéresser au fait que les télévisions et radios privées de masse sont les propriétés de gros actionnaires et que la télévision et la radio publiques françaises sont dirigées par un président dont on connaît le sentiment à l’égard de ces mêmes actionnaires. On peut se permettre alors d’affirmer que les journalistes, mais aussi les créateurs et les programmateurs, ont du mal à s’engager au-delà de ce qui fait consensus entre ces actionnaires.

On peut rétorquer que la concurrence entre entreprises de communication génère par elle-même une certaine liberté d’expression, le capitalisme se moralisant ainsi au moins partiellement de lui-même. Mais alors on oublie un phénomène nouveau essentiel qui est le fait que sont propriétaires de tous les médias de masse, souvent déficitaires, seulement des gros actionnaires, propriétaires par ailleurs d’actions boursières et d’entreprises qui n’ont rien à voir avec le secteur de la communication. Ces actionnaires investissent dans des entreprises peu rentables parce qu’ils ont conscience que ces médias, s’ils ne sont pas contrôlés, risquent de mettre en question radicalement l’existence de l’ensemble de leurs empires.

Face aux possibilités extraordinaires d’émancipation contenues dans le développement de la production et de la mondialisation, ces actionnaires, dont les profits sont proportionnels au temps de travail productif immédiat, ont intérêt à ce que les médias contribuent à réduire le but de la vie des acteurs sociaux à travailler en situation subordonnée toujours plus longtemps, avec l’appât de la consommation de marchandises et de services marchands, les attentes d’émancipation étant orientées non vers des activités créatrices non subordonnées mais vers le divertissement ou le religieux, à moins que ces attentes ne soient bloquées ou freinées par une situation d’insécurité, génératrice de peur et de réactions affectives et irrationnelles.

Cette répartition du capital, concertée ou non, dans la mainmise de ces biens publics que sont la culture et l’information ne peut pas être considérée comme n’ayant que des effets secondaires dans la vie politique, d’autant que cette mainmise est quasiment totale en ce qui concerne les médias de masse, télévisions, radios, journaux.


suite :
 Comment les médias peuvent faire incorporer aux acteurs sociaux les valeurs néolibérales (II)

Messages

  • Pourquoi les médias de masse jouent un rôle politique important et pourquoi ils ne sont plus neutres

    Les médias n’ont jamais été neutres.

    Dés le titre il y a un soucis ...

    Pour ce qui est des médias qui comptent télés, radios, net, et quotidiens régionaux, le ticket d’accès (sauf pour le net) est à un prix qui exclue totalement d’autres intervenants que des groupes capitalistes puissants, appuyés sur des banques.

    Ce phénomène s’est accentué au cours du temps avec, en plus, un phénomène sur la télé qui évite toute concurrence et oblige à être autorisé par des autorités sous influence.

    Il faut comprendre le déplacement, par contre, des moyens de la bourgeoisie, pour dominer idéologiquement.

    Il n’est pas vrai que la question des médias est la question de la libre concurrence. Nous sommes réellement dans des stratégies compliquées et tortueuses de contrôle des moyens de propagande (le Bushisme l’a fait, en Grande Bretagne ce fut la même chose pour pousser Tatcher et Blair, Berlusconi est lui-même propriétaire de médias, et en France Sarko est une pure créature de la propagande des médias).

    Souvent les grands médias ne sont pas ou peu rentables mais adossés à des grands groupes bancaires et financiers qui sont derrière et signent les traites des danseuses médiatiques (interets bancaires et financiers, hum ?).

    La stratégie de l’extrème droite américaine pour arriver à pousser les Bush à la présidence fut une longue bataille pour posséder les médias, puis déverser une propagande obscurantiste préparant le terrain à des régressions sociales et humaines, à l’arrivée de leurs poulains au plus haut de l’état.

    ca ne signifie pas que les médias soient totalement étanches à ce qui se passe, ni ne puissent faire des erreurs, ni ne puissent ici ou là connaitre des fractures de contrôle absolu, mais la question du contrôle des télés, des radios et des journaux réellement lus est très très importante pour les grands groupes capitalistes.

    D’autant plus importante que quand on descend dans l’arsenal de contrôle des couches populaires par la bourgeoisie on se rend compte de deux phénomènes qui ont fragilisé la domination idéologique de la bourgeoisie :

    1) la destruction ou la disparition des relais de "proximité" de l’idéologie réactionnaire :

     l’école qui dresse et apprends à obéir n’existe plus (le phénomène est ambivalent mais il signe en partie la disparition d’un niveau efficace de dressage (les hurlements permanents de la bourgeoisie là dessus expriment bien sa nostalgie)

     une certaine conception de la famille bourgeoise n’existe plus (l’homme en haut, la femme au foyer, le dressage des enfants à la place de l’éducation), le phénomène est également ambivalent mais un des relais d’apprentissage de la soumission n’existe plus.

     la disparition de l’armée de conscription a signé la fin d’un système où 40% d’une classe d’âge, les hommes, apprenait à obéir sans réfléchir aux ordres les plus irrationnels avant de passer dans le monde de l’entreprise.

     la disparition de l’appareil religieux et ses auditoires qui maillait la France il y a encore quelques dizaines d’années et permettait d’avoir un appareil idéologique.
    conservateur de proximité

    2) la destruction des couches et classes sociales avec lesquelles la bourgeoisie s’alliait pour dominer la classe ouvrière, ou la normalisation dans la classe ouvrière de couches sociales particulières du monde du travail

     Les classes intermédiaires, paysannerie, petite bourgeoisie, petits commerces et artisanats ont été laminés ces dernières dizaines d’années , par la productivité, par le fait que la bourgeoisie a voulu récupérer directement des champs de profits et par le fait qu’elle a estimé ne plus avoir besoin de dépenser de l’argent pour avoir ces alliés.

     une série de couches de la classe popualire qui étaient auparavant largement choyées ou traitées distinctement ont (ou sont ) été laminées matériellement et passées à la potion commune : fonctionnaires, travailleurs de l’High tech, ingénieurs , techniciens, etc... Même l’encadrement a été laminé du point de vue de ses ressources.

    Ces phénomènes ont eu pour conséquence de rendre extremement étroites les bases sociales et alliances passés par la classe bourgeoise par saupoudrage de fric sur d’autres classes ou couches sociales.

    Quand on prend les deux phénomènes on comprend mieux l’importance vitale pour la bourgeoisie de contrôler d’une façon absolue les grandes télés et les grands journaux , c’est un des derniers relais idéologiques et ils l’ont fait devenir sur-puissant.

    On comprend mieux également ainsi l’espèce de paranoïa contre Internet qui agite la classe politique bourgeoise, les dandis bourgeois qui prostituent la culture, et les mercenaires obéissants des prime time, variétés , émissions "d’infos", de "débats".

    Le net est la seule fracture dans le dispositif de contrôle idéologique et la bourgeoisie bosse dure pour en prendre un contrôle absolu .

    Par rapport à cela, la gauche bourgeoise, n’a une stratégie que de rêve de calife à la place du calife et accepte de se voir dicter ses orientations par les grands groupes financiers et bancaires qui contrôlent les traites des grands groupes de médias, elle n’opère pas une volonté de rupture de l’organisation de ceux-ci et n’ pas de plan de libération révolutionnaire des médias.

    La question du net la laisse également completement paralysée du même type de peur qui agite les verticalistes bourgeois de droite.

    (ce qui ne signifie aucunement que le net soit en soit un outil de libération, mais il pourrait l’être).

    Répondre à la question des grands médias c’est regarder un peu les modes de domination idéologiques et matériels d’une classe dominante.

    Si on oublie ce qu’il y a derrière, une classe poussant méthodiquement une stratégie de domination du monde (et qui trouve les hommes, à paillettes ou pas, nécessaires à cette ambition), on comprend mal ce qui s’y passe.

    • De plus, je crois que beaucoup trop de camarades surestiment ce que les médias ont de décisif dans la façon dont l’individu se"positionne" sur la réalité.

      Pour parler clair, dans la Lutte des Classes, on ne combat pas une idée fausse par une idée juste.

      .
      Trop de pôtes balancent "Tant que la Télé martèle la propagande, "nous" on est fichu avec nos tracts, nos porte à porte etc etc.."

      Deux exemples de "connerie" que ça peut donner :

      En Italie le PCI avait sa chaine de Télévision.comme les grands Partis..

      Au Pc nous sortions le déni de lutte pour le pluralisme de l’info avec l’"énorme" invention de Juquin -le- Modeste"Fermez la Télé, lisez l’Humanité"..


      Si les médias avaient ce pouvoir..les sièges des Comités locaux du PCUS ne seraient pas devenus des Banques pour blanchiement du fric d’ "ex" apparatchiks reconvertis dans les"affaires" , ou des Mc Do voire des cinés pornos..

       :)

      AC

    • Une mauvaise stratégie fait de mauvais outils de propagande.
      Pour ce qui est du PCI, il était passé alors du côté de l’ordre bourgeois et ça n’a rien changé au fond.

      De plus, je ne suis pas sur que ce soit une bonne conception d’une réponse idéologique quand on supporte le capitalisme comme le faisait à cette époque le PCI.

      De plus, la fragilité de cette "possession" d’une télé de gauche demeure dépendante de son "bon" comportement. On ne peut pas respecter les règles du jeu.

      Mais, bon, cette histoire est close il n’y a plus de PCI. Ce parti s’est suicidé.

      La conduite des médias actuels par la bourgeoisie est fine en matière de propagande. Mais c’est en même temps une grande faiblesse.

      Ce que je voulais signaler en creux c’est le raccourcissement drastique des relais idéologiques d’une bourgeoisie qui mise en grande partie sur sa police et son appareil de médias pour dominer .

      La bourgeoisie a actuellement une base sociale très étroite et dépend beaucoup d’un appareil idéologique concentré.

      Pour qui observe, il y a une très grande fragilité dans la domination de la bourgeoisie, jamais vue (par le fait même de l’euphorie qu’elle a ressenti d’avoir cru gagner définitivement elle s’est imaginé n’avoir plus besoin d’alliances et d’un maillage de proximité).

      La disparition, par rapacité, des miettes qu’elle laissait à d’autres classes pour se les allier , la disparition des miettes à des couches significatives de la classe populaire pour lui faire croire en l’existence de "classes moyennes" , ont contribué à isoler la classe bourgeoise.

      De même, les relais idéologiques de proximité ont largement sauté.
      Ceux plus bas qui confondent un renouveau idéologique d’une poignée de chrétiens fondamentalises (à surveiller) avec la puissance de l’église, son maillage à une époque, ses multiples relais, ignorent tout de la société d"hier.

      Même chose sur la question de l’armée de conscription qui apprenait à obéir aveuglement aux ordres à la moitié d’une classe d’âge (un contradicteur confond le fait intéressant d’appendre à la moitié d’une classe d’âge à se servir d’un fusil avec l’appareil idéologique qui existait dans l’armée).

      Et encore la même chose sur la famille "bourgeoise" structurée autour d’une répartition des tâches , hommes/femmes, oppressions internes, sévérité , apprentissage de l’autorité et de l’obéissance, etc.

      Ca ne veut pas dire que la famille déstructurée actuellement c’est le panard, mais qu’un relais idéologique de proximité (la domination bourgeoise structure toutes les formes d’organisation , famille, armée, etc, relations hommes femmes en relais de son idéologie). ce n’est pas un hasard si Sarko a de multiples fois, comme le reste de la bourgeoisie, montrer les dents contre 68.

      C’est la perte des relais idéologiques de proximité qu’il pleure et qui apprenaient soumission et autorité.

      l’évolution de ces 40 dernières années exprime un mouvement complexe là dedans d’une bourgeoisie s’imaginant avoir gagné définitivement et croyant pouvoir se passer de beaucoup de choses (et pleurant le lait versé quand ça se tend).

      La bourgeoisie est fragile, sa domination idéologique n’a jamais dépendu de si peu de canaux de propagande.

      Son appareil de propagande est trop concentré même si il est formidablement affuté (le travail sur la sécurité et pour développer la xénophobie c’est de la dentelle).

    • Que les médias n’aient jamais été véritablement neutres, il s’agit en effet d’une erreur de dénomination.

      On est arrivé à un tel point de domination idéologique que la censure d’Ancien Régime apparaît comme beaucoup moins efficace, même si, comme tu le dis, il y a des fractures, des talons d’Achille, dans la propagande.

      Comme tu le dis aussi, il n’y a pas seulement la possession des médias, mais aussi les autorisations, les problèmes financiers et aussi surtout la difficulté des stratégies de contrôle dans le domaine de la culture et de l’information.

      Ce qui est intéressant aussi dans ce que tu dis, c’est de replacer ce problème de la possession des médias, et donc de leur contrôle, dans le cadre du contrôle des couches populaires par la bourgeoisie, dans le cadre de leur contrôle par des relais de proximité, des relais d’apprentissage, et par des alliances de classes. Que la famille, la religion et l’école soit des appareils idéologiques de moins en moins performants, c’est en partie vrai, mais il y a la question de la remise en cause l’IVG et le creusement de l’inégalité entre les hommes et les femmes pour les salaires et pour les pensions de retraite, l’histoire du curé qui est plus important que l’instituteur et toutes les transformations des programmes scolaires en histoire, avec la colonisation positive, en sciences économiques, en littérature ou en philosophie, avec une pression accrue sur les enseignants, en particulier en augmentant leur charge de travail. Rien n’est laissé au hasard. Tout est coordonné.

      C’est vrai que certaines fractions de la gauche se voient dicter leur orientation.

    • La religion n’ a jamais été un "appareil" : c’ est l’ église, en tant qu’ institution et organisation qui était et est toujours un appareil. La religion, en tant que telle, on peut lui faire dire ce qu’ on veut et c’ est vrai que l’ église a diffusé une lecture de la religion favorisant l’ aliénation du peuple. Cela n’ a, toutefois, pas suffi puisque ça n’ a empêché ni les jacqueries ni la révolution de 1789.

      La théologie de la libération est une autre lecture du christianisme donnant une argumentation religieuse en faveur de la résistance des opprimés et de leur émancipation.

      L’ expression "religion = opium du peuple" n’ est pas juste parce qu’ elle confond le texte et l’ interprétation qui en est faite. Puisqu’ on sait fabriquer des choses épouvantables, on pourrait aussi dire que la science est épouvantable et Rabelais déclarait, déjà, que "science sans conscience n’ est que ruine de l’ âme". L’ URSS a opprimé des peuples, interné des millions de gens et massacré à tour de bras au nom du communisme : faut il rejeter le communisme et et le marxisme ou seulement l’ interprétation qui s’est, malheureusement imposée ?

  • Texte trés caricatural donc de peu d’intéret

    un exemple : le couplet sur le service militaire qui avait pour but "d’apprendre sans obeir" ,il ne faut jamais avoir fait "l’armée" pour sortir de telles bêtise

    et il y en a d’autres...

  •  L’école peut apprendre non pas à obeir bêtement mais... entre autres, à lire, à écrire, à compter, où se trouve la Picardie, pourquoi et comment a eu lieu la Révolution Française, etc ;. L’inculture et l’analphabêtisme des esclaves en fait une main d’oeuvre plus docile, contrairement aux apparences : le fouet ou le taser font obéir les ignorants à coup sûr Et même "penser", inculture aidant, que celui qui les manie a raison.

     L’armée de conscription apprenait à chacun à nettoyer et à manier au moins un fusil. Plus d’armée de conscription égale place libre aux milices et aux mercenaires, qui, eux savent faire, tuent sans "état d’âme", du moment qu’on leur donne de l’argent. On obtient ainsi aussi des esclaves desarmés et ne sachant même pas ce qu’est une arme ni par quel bout ça s’attrappe.

     La pratique de la religion catholique est en baisse, mais pas celles de l’Eglise Evangélique américaine.

    Sur le pouvoir des medias et la manipulation qu’on peut obtenir grâce à elles, voir les "conquêtes" d’Edward Bernay, neveu de Sigmund Freud et "inventeur" du terme "relations publiques"(!). : http://www.editions-zones.fr/spip.p...

    • Rien à dire sur les bienfaits de l’éducation et de la scolarisation, de l’élévation du niveau d’instruction indispensable pour faire des hommes et des femmes libres...

      Ce n’est pas l’école que j’attaque, au contraire, c’est la partie dressage qui prévalait à une époque et en faisait , en large partie, un relais idéologique de la soumission.

      Il y a eu un grand progrès après 68 de l’école, mais il ne faut pas voir l’école au travers de son évolution des années 70 et 80, mais regarder sur un plus long terme et son rôle de relais qu’elle a souvent accompli d’un ordre dominant (malgré les batailles exemplaires des instituteurs).

      L’enseignement était ambivalent, la perte des systèmes d’apprentissage de la soumission à l’autorité n’a pas que des inconvénients . Elle rend fragile la domination d’une classe bourgeoise qui ne tient que parce que les gens sont habitués à obéir au fond d’eux mêmes (en caricaturant).

      La contradiction des phénomènes autour de l’école ne peut cacher un fait, l’idéologie bourgeoise ne passe plus trop par l’école mais par d’autres canaux.