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Zebda (video)

Publie le lundi 13 septembre 2010 par Open-Publishing
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Les artistes qui composent ce groupe sont tous issus de Toulouse, ville qui les a vus grandir, et au sein de laquelle ils se sont beaucoup engagés culturellement et politiquement. En 1985, une association toulousaine Vitécri, réalise le film Salah, Malik : Beurs qui raconte les déboires d’un groupe de musique, les « Zebda Bird », pour trouver un local où jouer. Les artistes sont joués par les jeunes Magyd Cherfi, Pascal Cabero et Joël Saurin. Après le tournage du film, le groupe se crée réellement et adopte le nom Zebda et accueille Mustapha et Hakim Amokrane, Vincent Sauvage et, plus tard, Rémi Sanchez.

Le nom du groupe vient du mot arabe zebda, qui signifie beurre. C’est un jeu avec le mot beur, qui désigne les arabes (arabe en verlan (à l’envers) devient beur) bien que les chanteurs du groupe soient d’origine kabyle.

Musicalement, Zebda est un métissage de sons, d’influences rock, rap, raï et reggae. Avec Noir Désir et Manu Chao, le dynamique groupe toulousain est le fer de lance de l’engagement pour des causes diverses. Magyd Cherfi rédigeant la plupart des textes du groupe, s’inscrit dans la lignée des chanteurs à textes. Ils marquent également un engagement politique et social, allant jusqu’à reprendre un discours de 1991 de Jacques Chirac sur le bruit et l’odeur provoqués par les immigrés dans les HLM, dans la chanson Le Bruit et l’Odeur, et en utilisant le terme de « lutte de classe » dans Le Chant des partisans.

Le résultat de cet engagement politique a mené à la création et à la participation d’un mouvement citoyen qui a abouti à des listes électorales dans différentes villes de France, lors des élections municipales de mars 2001, sous le nom de Motivé-e-s. Ce mouvement a rassemblé bon nombre de notables toulousains, tous secteurs confondus et, avec 12,38 % des voix, il a obtenu quatre sièges au conseil municipal.

Le groupe a connu un grand succès en 1999 avec sa chanson Tomber la chemise (extraite de l’album Essence ordinaire et n°1 au Top 50 pendant trois semaines d’affilée, et présente dans le classement durant 26 semaines consécutives), qui s’inscrit dans la grande tradition française de l’hymne festif. C’était la première fois qu’une chanson de ce type était lancée par un groupe se réclamant de l’immigration (Henri Salvador, en effet, était Guyanais). Elle s’inscrivit rapidement au patrimoine national et francophone. Un autre single issu de cet album a également bien marché, il s’agit de Y’a pas d’arrangement (n°27 au Top 50).

En 2003, le groupe décide de faire une pause pour s’essayer à d’autres projets. L’album solo de Magyd Cherfi sort ainsi en 2004, année où Mouss et Hakim reprennent Le Nougat avec Brigitte Fontaine, sur l’album Rue Saint-Louis en l’île. En 2005, les frères Amokrane sortent dans la foulée leur premier disque sans Magyd : Mouss et Hakim ou le contraire. En 2007, Pascal Cabero, le guitariste, publie un livre sur l’histoire du groupe (Tomber la chemise, éd. Danger Public).

En février 2008, le groupe annonce sa reformation et laisse entrevoir la possibilité de sortir un nouvel album. En décembre 2008, Magyd Cherfi précise : « Nous avons juste l’envie de recommencer ensemble, on prépare le terrain. Mais pour l’instant, nos emplois du temps catastrophiques nous empêchent d’aller plus loin. ». En septembre 2009, le groupe se réunit pour mettre en image sa reprise de Jacques Brel Jaurès : Mouss, Hakim, Magyd et Vincent se retrouvent pour ce clip réalisé à l’occasion du 150e anniversaire de la naissance de Jean Jaurès. En 2010 Mouss se fait entendre tous les jours à 13h00 sur la radio le Mouv’ avec l’émission « francosonik » consacrée à la scène musicale indépendante et alternative.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Zebda


Utopie d’occase est le quatrième et dernier album studio du groupe rock français Zebda, sorti en 2002. Il fut suivi un an plus tard d’un album live, après quoi le groupe fut dissout.

Après le succès d’Essence ordinaire, les membres de Zebda ne voulaient pas tomber dans le pop et décidèrent pour cet album de laisser plus de place aux paroles, en gardant toutefois bien présentes la musique rock et l’influence raï.

Les paroles, écrites surtout par Magyd Cherfi, concernent des thèmes chers à Zebda comme l’immigration, le racisme, la violence, la pauvreté et l’injustice sociale.

L’album s’est classé n°3 au Top 50 mais n’est resté présent dans le Top 200 que 20 semaines consécutives, ne renouvelant pas l’exploit de son prédécesseur ; il a cependant atteind la 36ème place dans le Top 50 suisse.

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