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Bonheur des péquins, magnanimité des dirigeants (zaz)

Publie le vendredi 24 septembre 2010 par Open-Publishing
11 commentaires

Avertissement

Comme le lecteur le sait déjà, la mention "zaz" accompagnant nos textes indique une manière de faire délibérément décalée, qui ambitionne par un éclairage oblique à plus de perspicacité dans le traitement des questions politiques.

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"Terrorisme. La France en alerte depuis jeudi" (le télégramme) : Grand mérite d’Hortefeux

Tout le monde est à nouveau sur les dents avec l’infatigable Hortefeux !

Grande mobilisation partout ! L’alerte durera la semaine, peut-être le mois. Les meilleurs spécialistes pensent qu’elle pourrait occuper l’année.

Bon, je monte dans le TGV, immédiatement je constate que les WC sont bouchées : tu la vois où toi la vigilance ?

A quoi ça sert qu’Hortefeux se décarcasse !? ministre UMP est un sacerdoce, c’est en même temps un vrai boulot de chiotte !

"Retraites : le NPA remet "une casserole d’honneur" à Eric Woerth

De son côté, Clopé reçoit un couscoussier garni pour sa très remarquable action dans l’affaire du voile islamique.

En France l’accablement ne vient pas toujours d’en haut, il vient aussi d’en bas : Que les Français ordinaires soient à l’occasion cinglés, sans pouvoir l’affirmer on ne peut pas l’exclure non plus.

En tout cas, attendez-vous à l’avenir que les futurs présidents posent leurs conditions.

Tous n’admettront pas que des plumitifs lambdas écrivent des livres savants sur le fait que leur femme légitime était antérieurement pute à Tombouctou.

Ou que si ce n’était pas le cas, elle en rêvait certainement.

"Le duel Copé-Bertrand au coeur des Journées parlementaires" (L’Express - ‎Il y a 1 heure)

Ca c’est très bon, comme humour inattendu. On se demande ce qui fait rire ! Rapidement tu comprends que c’est tout simplement l’archétype du clown blanc et de l’auguste.

"Accoyer : Copé/Bertrand : "deux amis"" (Le Monde)

On vous le disait, avec l’UMP on n’a pas le temps de s’emmerder. Accoyer est lui-même connu comme un humoriste de tous les instants.

Le procédé rhétorique qu’il emploie en parlant des "deux amis" est appelé antiphrase il permet de piger aussitôt qu’entre Clopé et Bertrand on fume définitivement le calumet de la plaie.

Anny Duperey et Depardieu sont aussi des amis : "Il faut qu’il ferme sa gueule" a exprimé la belle Anny après la très remarquée sortie de Gégé sur Binoche (TF1 - ‎Il y a 9 heures)

Dans la même émission l’acteur avait également déclaré que les politiques sont tous des cons. Elle a beau parler contre Gérard, l’Anny, il faudrait quand même concéder qu’il a encore de grands moments de lucidité.

"L’histoire de Paul Deschanel est celle d’un président brillant dont le mental se dégrada. Allant pisser nuitamment dans le train il se trompa de porte et plongea involontairement sur le ballast."

Depuis les Français font un rêve : compte tenu du fait que sarko ne sera jamais impeaché, ils se disent que dans l’avion ce serait pas si mal qu’allant au WC il se trompe de porte et se balance dans le vide.

Président c’est plus du sacerdoce c’est de l’abnégation !

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Alain Serge Clary et les Inoxydables philosophes de l’Ocséna vous saluent bien.

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Ocséna, Organisation contre le système-ENA et pour la démocratie avancée

– http://ocsena.ouvaton.org

Messages

  • "En abolissant la peine de mort, on sauve nos sociétés" (L’Express
    - ‎Il y a 11 heures)

    Ouais, peut-être on peut dire ça : certainement même sur un plan individuel et humain. Mais côté droite UMP et politiquement, rien de proprement nettoyant depuis 1789-94, tu vois dans quelle panade ce laxisme constant nous place maintenant !

  • "Fillon : un non « ferme et tranquille » aux syndicats" (Ouest-France - ‎Il y a 1 heure) ‎

    "François Fillon, hier, à Biarritz : « Nous ne retirerons pas ce projet de réforme car il est nécessaire et raisonnable. »

    – Encore la manière forte et unilatérale UMP ! Dans ces conditions ce n’est plus une réforme "raisonnable" c’est une odieuse brutalité.

    En bref, les violeurs de l’UMP sont toujours en liberté !

  • "La réforme des retraites sera « votée et appliquée »", affirme Eric Woerth (20minutes.fr)

    Que Woerth ose s’exprimer et le fasse en ces termes représente un énormité d’insolence et d’impudence.
    Ceci en forçant permettrait presque de comprendre la rééducation à la démocratie par les anciens camps de travail.

    Encore un an de Woerth dans ce gouvernement, on comprendra sans doute même les khmers rouges.

  • Certains dans leurs rêves imaginent benoîtement après 2012 la liquidation des UMPistes à l’arme automatique dans les douves de Vincennes

    C’est bien sûr excessif et inhumain : Dans les plus beaux cauchemards il suffit de remplir les douves et les noyer dans le purin ?

  • Dans la réforme sarkozienne des retraites

    Il convient de bien comprendre que les Français ne sont pas tellement opposés à une réforme, ils sont essentiellement opposés à Sarkozy.

  • "Cerveau et la moelle épinière ont leur Institut" (LaDépêche.fr - ‎Il y a 4 heures)

    Depuis l’arrivée du sarkozysme, ‎l’Institut du cerveau a même pris le statut de "conservatoire" national.

  • "Retraites : Octobre rouge ?" (leJDD.fr - ‎24 sept. 2010)‎

    "Au lendemain de la manifestation pour protester contre la réforme des retraites - qui a réuni entre environ un et trois millions de personnes, les syndicats ont annoncé vendredi qu’ils ne comptaient pas en rester là."

    – Ce titre un peu inattendu du JDD, nous conduit à poser la question suivante. Nous sommes assurément quelques centaines à savoir en théorie organiser en France au vu des expériences du passé une révolution parfaitement fiable et maîtrisée.

    Pourquoi cet événement n’a-t-il en fait jamais lieu, même à titre partiel ou virtuel, même à titre de frime et pour leur faire peur un peu ? Cette incapacité, ce non-passage à l’acte est un gros mystère !

  • "Villepin plaide pour le "compromis" sur les retraites" (LePoint.fr)

    C’est effectivement la solution naturelle dans une authentique démocratie. Mais sachant que nous sommes dans la 5e république, sous sarkozysme, autrement dit dans une démocratie en vérité d’ancien régime et purement "nominale", qu’est-ce qu’alors on fait pour s’en sortir ?

  • 25 sept. 2010 ... Éric Besson dit avoir "envie de rester au gouvernement"(Le Point.)

    En d’autres termes, pour parler plus exactement, il a envie de rester ministre : On le comprend ! quand on a trouvé un bon job, valorisant, bien payé, on tient à le garder.

    Surtout quand tu sais à quelles sommes imbéciles normalement les autres en général émargent.

  • "HLM : l’Etat plafonne la hausse des loyers" (Le Figaro - ‎Il y a 15 heures)

    Le sarkozysme qui va si mal a beaucoup clignoté ces derniers temps pour complaire à la vieille droite radicale et même extrême avec tout un tas de gloireux bidules sécuritaires : on a vu depuis comment lesdits bidules tournaient finalement complètement foireux. Le sarkozysme tenterait-il à présent une percée populaire imprévue sur un territoire traditionnel de gauche ?

    Là il s’agit seulement des HLM, heureusement c’est limité. Si demain Sarko bloquait pour nous l’ensemble des loyers du secteur privé, il y aurait risque de retournement, on pourrait craindre qu’il soit plébiscité par l’ensemble des péquins dont nous sommes nous-mêmes.

    Cette tournure fatale des choses, version "poule au pot - sardines à l’huile protégées- Sarko p’tit père du peuple" n’est seulement qu’un merveilleux cauchemard. Le communisme passera peut-être encore par nous mais pas le sarkozysme, même s’il la jouait apparenté avec des pancartes Stalingrad ou Normandie-Niemen !

  • "Le sarkozysme se résume en trois mots : il est le début de l’effondrement depuis si longtemps prévisible de la France, il est le début de la fin."

    Mais Sarko est pour peu dans tout cela, même si symboliquement il n’est pas négligeable. La conjonction UMP condense économiquement et intellectuellement tout qui est supposé le meilleur dans les affaires et l’université et qui est en réalité le plus conventionnel, le plus passé et le plus mauvais.

    Mais nos Grandes Ecoles et aussi Sciences Po, ne le nie pas, c’est quand même le top niveau !

    Oui incontestablement ! La France meurt donc précisément de ses grandes Ecoles et de Sciences Po. On ne voit pas ce qui pourrait enrayer cette chute : c’est la chute par le haut.