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Europe, mouvement social et perspectives, point d’étape et perspectives

Publie le jeudi 30 septembre 2010 par Open-Publishing
12 commentaires

de Copas

A l’occasion d’une comparaison entre le mouvement français et le mouvement espagnol de résistance aux plans de la bourgeoisie en Europe, un certain nombre de remarques peuvent être faites.

Sur la grève générale qu’il y a eut en Espagne on remarque des differences non négligeables en intensité, et un certain nombres de généralités communes.

Piquets devant les usines

Differents de chez nous où cela n’a pas été une priorité (mais cela a existé)

Mais forcément, ça aide à la suite :

D’après l’organisation syndicale (l’UGT), la grève était suivie "à plus de 70 %" et par plus de dix millions de salariés dans le pays, voire à 100 % dans des secteurs comme la sidérurgie, l’énergie et les services de propreté.http://www.lemonde.fr/europe/articl...

10 millions de grévistes c’est le nombre de grévistes de Mai 68 en France

C’est donc un mouvement 4 fois plus puissant qu’en France et le mouvement que nous connaissons.

Par contre, l’auto-limitation du mouvement est éclatant :

- pas d’appels aux occupations illimitées des lieux de productions, de commerce et de services)

- Service minimum accepté

- Pas d’appels à l’auto-organisation généralisée

- une coordination réelle des batailles en Europe, en retard sur les necessités

"Je salue la responsabilité avec laquelle la grève est suivie", a déclaré le ministre du travail, Celestino Corbacho, relevant que les services minimum étaient respectés à 98 %.
Les centrales CCOO (Confédération syndicale des commissions ouvrières) et UGT avaient accepté de garantir, pour la première fois, des services minimum dans les transports, avec par exemple au moins 20 % des vols internationaux et 25 % des trains de banlieue.

Il y a donc un potentiel énorme qui existe toujours en France, en Espagne et en Italie.

Mais celui-ci est barré par des directions qui restent sur le terrain des "grèves-pressions" en Espagne , des grandes démonstrations populaires en Italie et des "mouvements-pression" en France.

Ces directions sont en phase avec le sentiment moyen d’une partie des travailleurs qui rêvent toujours de gagner sans réelle bataille ou en en laissant prendre le risque à d’autres.

Mais cet aspect ne doit pas occulter l’immense nervosité qui monte dans d’autres parties des travailleurs et que des orientations insensées dilapident en grande partie.

Sur le diagnostic, les "journées" existent maintenant depuis des années et sont devenues des exutoires de décompression de la tension sociale mais ne semblent pas capables de faire reculer le capitalisme.

Face à une bourgeoisie déterminée , avec des directions tactiques agressives et violentes de celles-ci, socialistes en Espagne et en Grèce, droites autoritaires en France et en Italie, droite en Allemagne et Grande-Bretagne, ces mouvements sont totalement insuffisants et ne correspondent pas aux défis de l’heure.

Ils sont suffisemment puissants pour durcir la bourgeoisie, mais pas assez pour la faire reculer. On ne fait pas peur impunément à la bourgeoisie sans avoir des actes qui correspondent avec.

- Absences d’outils de lutte communs et unitaires, centralisés, dirigés directement par les travailleurs, de telle façon que l’unité dans la bataille existe du bas vers le haut, et ne supporte aucune centralisation qui ne soit l’expression démocratique des travailleurs.

Quand on n’a pas la centralisation, on n’a rien, ce sont d’autres qui la font à notre place et décident.

L’objet est bien de créer des expressions organisées qui soient d’un 4eme type plus vastes que les 10 factions syndicales nationales existantes, qui soient ressenties par la classe populaire comme leurs organisations unitaires.

Il ne s’agit pas de rajouter un énième syndicat, ni des comités minoritaires, mais bien de travailler à l’élargissement de l’organisation des travaillieurs.

Les fractions syndicales dirigeantes en France, relativement adaptées à des batailles limitées ou des gestions en période d’équilibre entre bourgeoisie et classe popualire le sont moins pour des grandes batailles où le capitalisme est hyper agressif.

Les formes unitaires qui permettent l’élargissement de l’organisation de lutte à des travailleurs qui rentrent dans le mouvement est un enjeu centra actuel. A des endroits cela sera des syndicats entiers qui pourront êtlre maîtres d’oeuvre de ces objectifs d’organisation massive de la classe populaire.

Leur absence pèse sur la suite.

Ces formes de démocratie exécutives ne sont pas contre les syndicats, elles englobent les périmètres de ces derniers ainsi que d’autres formes d’organisations de la classe populaire.

Ce sont les seules aptes à gagner et faire reculer le gouvernement de Neuilly.

Elles ont la puissance de ce qui se fit dans la jeunesse à de nombreuses reprises par le passé, avec beaucoup de succès (le dernier le CPE).

- Objectifs restant dans le flou sur les conditions de la victoire sur les motifs de la bataille , ce qui entraine des conceptions auto-limitatrices. On ne conçoit pas les journées comme des moyens de préparer une bataille bien plus vaste, massive et faisant réellement mal aux interets de la bourgeoisie mais comme si ces journées étaient une fin en soi. On crée alors de la désillusion.

Des journées qui évitent soigneusement les centres commerciaux, les zones de production, les centres de service, pour des manifs en dehors de tout objectif utile à l’élargissement du mouvement , relèvent de l’auto-limiation.

Quand une écrasante majorité de travailleurs soutient un mouvement, que la jeunesse est favorable à plus de 80% (2 sondages en ce sens, 80.5% et 87%, comme l’objet d’un des deux sondages n’était pas de favoriser le mouvement, on le prendra en compte), et qu’on retrouve 3 millions de personnes dans la rue, et que la grève n’est pas généralisée c’est que des difficultés autres que la peur de perdre une journée existent (probablement la peur de perdre pour rien une journée , entre autres).

Nous savons que la colère pénètre pas à pas la classe populaire.

C’est qu’il nous faut infléchir la mobilisation de telle façon que les travailleurs bloqués dans leurs petites, moyennes et grandes entreprises soient libérés par des cortèges et délégations de travailleurs.

C’est qu’également des absences totales existent dans des zones populaires, comme les quartiers populaires (qui représentent une fraction significatives de la classe populaire)

- Absence de partis politiques, intellectuels collectifs du prolétariat moderne, comme courants dans le mouvement ouvrier, se battant pour l’autogestion généralisée et travaillant sur tout ce qui permet à la classe hyper majoritaire de prendre confiance en soi, qui travaille à préparer les batailles, en tirent des bilans sérieux, qui mènent bataille idéologique réelle.

Ces partis politiques doivent avoir comme objectifs en permanence l’apprentissage de l’auto-organisation, le developpement de formes de démocratie des travailleurs, comme outils de luttes efficaces et comme premiers pas vers le pouvoir des travailleurs.

il manque des partis politiques ayant également des objectifs politiques qui permettent à la classe populaire française de sortir de l’embrigadement mortel vers des séquences électorales peste ou choléra, auxquelles se rajoutent maintenant depuis 2002, les séquences "peste brune".

A cette fin et en tenant compte des objectifs centraux cités avant, il y a deux objectifs politiques à rendre populaires :

Les règles de la société ne correspondent pas à l’interet de l’immense majorité , il faut refonder tout cela, une assemblée constituante, n’ayant d’autre objet que cette refondation, peut être un de ces objectifs qui travaille à la "démocratie prolétarienne".

Un gouvernement ayant comme objectif le développement du pouvoir populaire démocratique, le soutien à l’auto-organisation généralisée des travailleurs et de la classe populaire, la satisfaction des revendications populaires et des mesures contre les droits et pouvoirs de la classe capitaliste.

Ce gouvernement devrait être un gouvernement des organisations se réclamant du pouvoir des travailleurs, d’une façon ou d’une autre.

Pour l’instant cela s’écrirai comme un gouvernement du PC, du PdG, du NPA et de LO ayant comme objectifs la satisfaction des revendications de la classe populaire et pour le développement de l’autogestion.

Ces objectifs , chacun les décrira comme il le souhaite, mais au fond ils sont intangibles :

- Aider à la naissance d’un pouvoir démocratique des travailleurs indépendant des institutions telles qu’elles sont (qu’on l’appelle de toutes les façons possible, de démocratie prolétarienne ou auto-organisation, conseils de travailleurs ou coordinations démocratiques, etc). Cet objectif transcende les autres.

- Satisfaire les revendications de la classe populaire intégralement.

- "désarmer" la classe capitaliste

- préparer une assemblée constituante

Ce gouvernement de transition, né dans un système et préparant l’accouchement d’un autre système, n’est pas une fin en soi, il combat pour une société où les hommes et les femmes aient maitrise, pouvoir , libertés sur leur vie et leur destin.

Ces objectifs politiques ont pour ambition de completer et donner de l’énergie au mouvement social.

En même temps ils sortent la classe populaire de la désespérance politique que constituent le fatalisme de voir se succéder des gouvernements de gauche ou de droite au service des patrons, les uns proposant de couper un bras aux travailleurs et les autres deux bras.

Le problème là des gouvernements de "gauche", vient qu’ils laissent les travailleurs plus faibles qu’ils n’étaient avant que la gauche ne vienne aux "affaires".

L’articulation entre les batailles du mouvement social, la montée en puissance des organisations démocratiques unitaires de la classe populaire de lutte de classe, terrain central politique de l’affrontement avec la classe bourgeoise, et les objectifs d’un gouvernement des travailleurs au service du mouvement social peut aider à éclaircir l’horizon.

Messages

  • On ne conçoit pas les journées comme des moyens de préparer une bataille bien plus vaste, massive et faisant réellement mal aux interets de la bourgeoisie mais comme si ces journées étaient une fin en soi. On crée alors de la désillusion.

    Tu as tout résumé dans cette phase et surtout dans "le fait de faire mal aux intérêts de la bougeoisie" ce qui a totalement été occulté dans le débats sur les retraites.

    En effet, ce fut jusqu’à maintenant qu’n combat revendicatif dans lequel la part politique de cet enjeu est absente, voire aussi celui idéologique. Donc, les travailleurs qui luttent aujourd’hui pour leurs retraites le font que pour ce cas spécifique et ne l’englobent pas dans une réflexion idéologique, et c’est là qu’il y a un énorme travail à faire pour amener cette prise de conscience.

    C’est d’ailleurs un travail que ne feront pas pour divers raisons les syndicats, qui ont plutôt cherché une unité de facade et illusoire s’écartant du problème de fond. Est-ce que les vrais partis politiques de gauche -qui jusqu’à maintenant ont été dans le même sens que les syndicats pour soi-disant créer une masse suffisante par l’union consensuelle afin de containdre le pouvoir- vont enfin s’appercevoir qu’il faut radicaliser la lutte, durcir les mouvements, et virer les brebis galeuses comme la CFDT et le PS...

  • Pardon, COPAS , de ne pas saisir alors que je partage l’essentiel de ton diagnostic , en quoi ce"gouvernement" que tu proposes est en lien avec ce que je partage de réflexions sur la démocratie et les différents aspects de la LDC.(-même si je suis beaucoup moins que toi, "enthousiaste" sur cette grève d’hier en Espagne..

    Mais j’y reviendra peut être.)

    Ce qui me "dérange" c’est que tu avances -comme moi d’ailleurs- ce besoin du PARTI révolutionnaire ou le militant maitrisera de A à Z, projet, stratégie, alliances et que , pourtant, tu "finis" sur une chute institutionnelle ou un" Gouvernement de gauche de gauche"

    (c’est du moins ainsi que je le "sens" ) pourrait être un tant soit peu un "morceau" du processus révolutionnaire..)

    En quoi sa base programmatique serait elle moins de risque"piège à cons" que tel accord entre FDG et PS gauchisant leur discours pour 2012 ?

    Faut que je relise..mais c’est très confus dans ma tête comme lien LUTTE-/COMMUNISME

    • Je me doutais bien qu’il y aurait ce type d’interprétations, je m’étais fendu de précisions dans le texte....

      1)

      Pour l’instant cela s’écrirai comme un gouvernement du PC, du PdG, du NPA et de LO ayant comme objectifs la satisfaction des revendications de la classe populaire et pour le développement de l’autogestion.

      Celà n’a jamais été, même du temps du défunt programme commun.

      2)
      Je ne finis pas par une chûte insitutionnelle. J’ai écrit cela à ma façon qui n’inclu nullement que la fin du texte soit la conclusion :

      L’articulation entre les batailles du mouvement social, la montée en puissance des organisations démocratiques unitaires de la classe populaire de lutte de classe, terrain central politique de l’affrontement avec la classe bourgeoise, et ...........

      ....les objectifs d’un gouvernement des travailleurs au service du mouvement social peut aider à éclaircir l’horizon

      Le terrain central politique est donc en deux parties :

      - Les batailles du mouvement social

      - la montée en puissance des organisations démocratiques unitaires de la classe populaire... (voir ce que j’en dit, auto-organisation, etc).

      3)
      Il ne s’agit nullement de faire croire que les institutions sont l’endroit où on va changer la société, mais celui où des représentants des revendications des travailleurs et leurs objectifs viennet occupper un terrain taillé pour la bourgeoisie et la nomenclaturisation des expressions du mouvement d’émancipation de la classe ouvrière.

      C’est un des terrains à occupper politiquement. Et une bataille de légitimité.

      C’est un terrain où on pousse les contradictions et limites de la démocratie étriquée bourgeoise. Convaincre de ces limites la grande majorité de la classe populaire ne ressort pas seulement du discours, mais également que l’expérience se fasse en même temps qu’existe l’axe principal politique.

      Mais cela ne se conçoit pas sans la montée et le travail de l’essentiel aux travers des batailles sociales (la montée des organisations de la classe populaire vers le pouvoir des travailleurs).

      Sortir par le haut du complexe Allende c’est également ne pas se tromper, un gouvernement dans la cadre d’un état capitaliste n’a de sens que si il est au service de l’auto-organisation démocratique qui a ambition de diriger le pouvoir le plus puissant dans notre société, les entreprises.

      4)
      Il ne s’agit pas non plus de maitriser de A à Z la bataille politique, mais quand même d’avoir une stratégie globale cohérente.

      C’est dans les batailles d’une classe aujourd’hui en résistance au capitalisme que se fait la résistance à l’extortion de la plus-value et la préparation à la fin du parasitisme capitaliste.

      Les formes d’organisation utilisées préparent la classe ouvrière à assumer le pouvoir sur son propre sort.

      C’est donc l’essentiel et non un terrain de lutte comme un autre. C’est ce qui le distingue des autres "fronts", électoraux par exemple. Ce n’est pas un mépris des autres terrains de bataille, ni mêmes sur les rôles libérateurs de celles-ci, contre l’islamophobie très en vogue dans la gauche même dans les plus révolutionnaires comme NPA ou LO, pour le féminisme, contre les oppressions nationales, pour la défense de l’environement, etc etc etc...

      La question institutionnelle telle que la bourgeoisie l’a façonné, se pose dans une société longuement éduquée à penser que c’était le seul horizon.

      5)
      L’articulation entre objectifs politiques de fond et les batailles sociales, c’est donner du coeur à l’ouvrage, donner une raison de plus à la classe ouvrière et la jeunesse de résister (1936, ne se comprend pas sans le vieux rêve très puissant à l’époque du pouvoir des travailleurs "ce vieux rêve que d’âges en âges on remettait pour dieu sait quand " et sans 15 ans de propagande en faveur des soviets).

      La bataille de partis révolutionnaires :

       Objectifs politiques de fond (le pouvoir aux travailleurs, route vers le communisme),

       batailles sociales du moment avec travail pour doter d’organes efficaces et massifs à la classe populaire, indépendants et non inféodés à un gouvernement, qui construisent l’apprentissage du pouvoir sur son propre sort à une classe

       Couler du ciment dans les pieds des casemates (appareil d’état, édifice institutionnel, etc). Comprehension du rôle de l’état, des institutions, etc.

      6)

      En quoi sa base programmatique serait elle moins de risque"piège à cons" que tel accord entre FDG et PS gauchisant leur discours pour 2012 ?

      satisfaction des revendications populaires, certes, mais surtout soutien aux organisations de masse de la classe populaire avec un objectif qui vide une grande partie du pouvoir des institutiosn telles qu’elles sont.

      Bref un gouvernement qui sera en soutien de quelque chose qui va prendre le pouvoir.

      7)

      Faut que je relise..mais c’est très confus dans ma tête comme lien LUTTE-/COMMUNISME

      pas mieux...

    • on approfondira tout ça..
      Je m’autorise un peu de chancognisme ?

      Entre deux ou trois coupures de courant !

      (Depuis que j’ai foutu le feu à ma cuisine et que je vis en "clochard" dans le séjour de mon appart dévasté ... chaque fois que je me fais cuire un steack sur un feu provisoire électrique...ou c’est le frigo qui disjoncte, ou l’ordi..ou même toute l’installation..Putain ! Et Liliane qui me propose pas de faire mes valises !!

      Vous vous en foutez tous ?

       :))

      Z’avez pas tort !

       :))


      Sur cette question de gouvernement éventuellement en phase avec les Luttes..ce sacré Mélanchon fait (presque ) dans l’inconciente reconnaissance de sa nocivité !

      .

      Sur son blog il annonce

      "Dans quelques jours va commencer la campagne autour de la sortie de mon livre « Qu’il s’en aillent tous ! Vite, la révolution citoyenne » chez Flammarion. Dix euros.

      Impayable ce mec !
      (oui, 10 euros c’est donné..)

      OUi, qu’ils s’en aillent !!
      VITE.!

      TOUS !

      .
      Parce qu’en l’état des choses, des rapports de force et hélas de ce que l’antisarkosysme nourrit de "vite passer à autre chose"..je ne vois aucune différence entre une démarche qui inclurait Front de gauche et celle qui exclurait , à prori le PS..


      Tout est à inventer, en fouillant davantage ce qui peut être d’apport de concepts d’"autogestion , de ce que certains appellent -démocratie participative" et des modes totalement inédits d’intervention "de masse" dans un processus inter-actif "citoyen -gouvernances" , qui casse le moule "délégataire" tout en affirmant que la Lutte des classes n’est pas contradictoire avec le pluralisme et le suffrage universel..

      .
      Qui ne fige pas non plus, avec le seul regard du passé et du présent... ce que les luttes peuvent faire "bouger" au sein des formes-partis actuelles..

      En même temps qu’ils sont un frein au communisme en processus, ces Partis sont. ...-malgré la désaffection en militants eten votes populaires- des repères de "changement" pour des millions de "petites gens"..

      Oula !..COPAS..arrête STP... de pondre des articles qui font gamberger, merde !!

      Amitiés

      AC

    • Copas... comme théoricien tu es très bon et je partage ton analyse du rapport de forces actuel et de l’attitude de la bourgeoisie face à sa crise qui ne lui permet pas de donner du grain à moudre aux salariés en colère . Il faut approfondir la stratégie de la grande bourgeoisie devant cette mondialisation sauvage où la concurrence libre et non faussée fait la loi . Dans toutes nos réunions il y a ceux qui doutent de la volonté du peuple d’aller à l’affrontement radical et ceux qui pensent qu’il faut accentuer les luttes jusqu’à l’affrontement révolutionnaire puisque la crise du capitalisme s’approfondit et ne permet pas un retour au statut quo des années 60 et 70. De plus tout le monde est plus ou moins d’accord qu’un succès électoral de la gauche dite unie ne changera rien à l’affaire.

      Alors le choix du mouvement social est la lutte permanente sous toutes ses formes en fonction des entreprises. Le temps des indemnisations comme à Lejaby est de plus en plus révolu car les entreprises détruites ou délocalisées ne reviendront plus pour fournir de l’emploi et empêcher le chômage. Les salariés commencent à en prendre conscience. La grande bourgeoisie détruit la nation pour aller au plus vite au gouvernement mondial avec le G20, l’union européenne étant déjà révolue. Plus d’entraves aux frontières pour les marchandises et les salariés. L’europe vieillissante ne rapporte plus assez, d’où la stratégie des délocalisations dans des pays jeunes aux salaires faibles et aux semaines de travail à rallonge.

      Le mouvement syndical est au pied du mur et les déclarations de Monks pour empêcher les délocalisations sont improductives. Il faut que les salariés prennent le contrôle de leur boîte , virent l’actionnariat et le dollar et l’euro comme monnaie d’échange commune. Il faut apprendre à concentrer les productions sur notre environnement propre local et passer des accords de coopération avec les régions ou les pays en complémentarité librement consentie par le troc et les échanges d’expériences scientifiques et économiques mutuellement profitables à chacune des parties. Les dirigeants syndicaux et politiciens de gauche et d’extrème-gauche donnent pour l’instant le joujou d’un programme alternatif au sarkozisme . Malgré leurs efforts de communication l’opinion ouvrière est sceptique et peu mobilisable en dehors des militants actifs, ce que nous sommes à Bellaciao. Alors il faut déstabiliser le système capitaliste par la désobéissance civile progressive et consciente de tout le mouvement social. Respecter la 5ème république et ses institutions est révolue , l’auto-organisation des masses populaires peut prendre racine à travers tout le tissu associatif, les militants révolutionnaires peuvent jouer un rôle majeur dans cet enracinement fondamental pour saper le pouvoir bourgeois et social-démocrate. De cette manière nous donnerons un coup de balai à l’idéologie bourgeoise qui martyrise encore les idées des braves gens des quartiers populaires, car sans eux on ne pourra contrer Neuilly et les français inféodés aux idées bourgeoises de l’individualisme et de l’argent-roi.

      Nous vivons le temps de la fin du système capitaliste et par une stratégie intelligente quotidienne nous pouvons en accélérer la fin avec le moins de perte possible en êtres humains . Les valets de la bourgeoisie sont prêts à tout pour maintenir leur pouvoir , mais en ont-ils encore les moyens sans complicité dans nos rangs ? D’où le choix majeur de la voix du peuple au détriment des personnalités de gauche ou d’extrème-gauche que les médias choisissent comme soi-disant porte-parole du populaire . Plus de délégation de pouvoir, il faut l’enterrer à jamais pour le plus grand profit du changement révolutionnaire.

      Cette crise du capitalisme , après un temps de surprise dans les masses , contribue à mobiliser les exploités pour sortir de ce système qui ne leur offre plus rien en dehors du chômage ou d’un boulot précaire sans avenir . Marx avait raison et nous militants avions raison de l’avoir lu et étudié.

      En tous cas Copas poursuit tes analyses, elles nous sont très utiles ...

      Bernard SARTON,section d’Aubagne

    • salut Bernard

      Tu dis et j’approuve :

      ,

      Les valets de la bourgeoisie sont prêts à tout pour maintenir leur pouvoir , mais en ont-ils encore les moyens sans complicité dans nos rangs ?

      heu..heu..

      Si un jours les "damnés de la terre"se posent la question de savoir si ..AU bagne..
      pour rompre les chaines,peut ^tre serait il opportun de ne plus nourrir les gardes , peut être que la question des Valets se posera différemment.
      .
      Je sais que toi et moi sommes communistes.
      Copas aussi.

      Tant d’autres.

      L’ennui quand même, Bernard, c’est que demain à Bordeaux dans la manif, il faudra bien que j’expliqu’ à mon fils étudiant que sur le s trottoirs les politiciens qui montent au front ..de gauche sont ,encartés PC ou PG, élus , objectivement, du même côté de la barricade que Woerh, Parisot, Aubry et autres Chérèques..

      Personnellement je n’ai jamais douté de ta sincérité.

      Excuse moi donc de t’interpeler en camarade.

      Tu dis fort justement :

      Les dirigeants syndicaux et politiciens de gauche et d’extrème-gauche donnent pour l’instant le joujou d’un programme alternatif au sarkozisme . Malgré leurs efforts de communication l’opinion ouvrière est sceptique et peu mobilisable en dehors des militants actifs, ce que nous sommes à Bellaciao. Alors il faut déstabiliser le système capitaliste par la désobéissance civile progressive et consciente de tout le mouvement social

      Et si tu destabilisais les porte flingues du prochain second tour de 2012 ?

      Si tu usais du respect que te portes tes camarades pour leur dire qu’il est temps, grands temps, puisqu’il faut en finir avec les Orgas "qui ne donnent que des joujous" pour que le Capital aggrave , même avec périodes de vaseline rose et plurielle , nos conditions de VIE, oui qu’il est temps de ne plus , par des cotisations, nourrir le clan des anesthésistes du mouvement social ?

      Ce n’est pas , tu le comprends, une provocation .

      Longtemps, trop longtemps -je le pense maintenant- j’ai acté avec sentiment fraternel que "ceux " qui étaient encore au PCF ,méritaient que nous soyons encore plus animés de tolérance et de patience cordiale qu’avec d’autres.

      Je continue à le penser pour ceux qui n’ont pas saisi les enjeux., qui continuent de dire"LE PARTI, le PARTI" comme d’autres s’agenouillent en disant"Mon Dieu, doux Jésus"..

      Ce n’est pas ton cas, Bernard,
       : ce serait absolument pas digne de nous que je ne te dise pas, sans prendre de gants., mon sentiment .

      Que je te le dise publiquement et avec toute mon amitié.

      Alain dit le Vieux .
      .
       :)

      AC

    • Le rôle des militants communistes aujourd’hui est de déstabiliser le système et d’appuyer sur le développement des révoltes sans tenir compte d’orientations venus d’en haut. Certains attendent Chérèque au tournant , mais peut-il aujourd’hui faire le coup de 2003 ? La situation est différente en 2010 car le capitalisme ne peut plus donner de grain à moudre avec sa crise finale. Nous sommes en pleine réorganisation sociale avec des luttes de plus en plus dures et durables . Les guerres au moyen-orient expérimentent les forces armées occidentales à la répression et à la guerre de partisans que la grande bourgeoisie ne peut éviter pour garder son pouvoir vacillant. Nos dirigeants le savent et ne veulent pas le dire aux camarades alors qu’au contraire il faut se préparer à contrer efficacement l’offensive bourgeoise violente en cours sous toutes ses formes.

      La montée extrémiste de droite en europe se fait en accord avec le grand capital avec bien sûr le bouc émissaire islamiste très commode aujourd’hui puisque l’Etat Juif est devenu lui-même extrémiste de droite, ce qui est un comble sur le plan historique . Ayant donc bien analysé la stratégie actuelle de nos bourgeois, nous devons nous organiser en conséquence d’une manière lucide et conquérante. La mobilisation syndicale prend de l’ampleur et peut jouer un rôle fondamental dans la prise de pouvoir populaire car les partis politiques sont discrédités. Les communistes sont écoutés hors parti et certains dirigeants de sections de base s’affranchissent du centralisme démocratique qui se meurent d’inefficacité . Le front de Gauche très vite devra être un front populaire où l’autogestion gagnera en puissance et où la délégation de pouvoir se dissipera dans le collectif . L’acteur populaire est de nouveau au premier plan et la gesticulation des "élites" brasse du vent dans les médias discrédités de soumission au pouvoir de l’argent .

      Nous vivons un moment passionnant de lutte de classe puisque la bourgeoisie a décidé de durcir son combat d’exploiteur. En évitant les erreurs des bolchéviks et des camarades asiatiques , y compris des révolutionnaires robespierristes et des communards de 1871 nous pouvons très bien réussir notre révolution et la parfaire au fil du temps avec les nouvelles générations plus instruites et moins dociles aux directives de personnalités pensant détenir le pouvoir de séduction idéologique. Le culte de la personnalité ,aujourd’hui médiatique, peut s’éteindre dans l’euphorie populaire de la construction de la nouvelle société .

      Nous , communistes , prenons des places de responsables en formation révolutionnaire pour permettre à la nouvelle génération de s’inscrire dans l’histoire humaine où Dieu, César et tribun seront des mots de musée.

      Bernard SARTON

    • Tout est à inventer, en fouillant davantage

      ce qui peut être d’apport de concepts d’"autogestion , de ce que certains appellent -démocratie participative"

      et des modes totalement inédits d’intervention "de masse" dans un processus inter-actif "citoyen -gouvernances" , qui casse le moule "délégataire" tout en affirmant que la Lutte des classes n’est pas contradictoire avec le pluralisme et le suffrage universel..

      Non, qaund je parle d’autogestion, je parle de pouvoir des travailleurs.

      La "démocratie participative", c’est moins que la démocratie.

      C’est comme quand on dit : "je t’aime bien", c’est moins fort que "je t’aime", bref là de l’entubage.

      Arrêtes et manges froid....

    • tu en rajoutes, Bernard..!

      .

      Ayant donc bien analysé la stratégie actuelle de nos bourgeois, nous devons nous organiser en conséquence d’une manière lucide et conquérant

      C’est en application de ce principe que tu es encore au PC ?

      Que tu veuilles pas en débattre d’accord mais alors ce serait bien que tu te fasses pas "mal"..

      J’ai" la même en couleurs". question "contradiction"

      Nous, alccolos girondins savons que notre sang est pollué gravement par la bière, le pastis et le Médoc..


      La place de ceux qui veulent vivre sainement est HORS des BISTROS
      ..

      donc.
      .................nous boirons en terrass
      e, loin du loufiat qui nous empoisonne avec un doigt d’honneur quand il aura le dos tourné

       :))
      Amis encartés, veuillez m’excuser..

      @demain à la manif..
      Vivement qu’on tousse ensemble, tousse..ensemble .., Ouais ,Ouais

      Refusant de reprendre du slogan tel que que "front de gauche devenant front populaire"..je suis pour un front dégarni..BERNARD..

      Chauve qui peut !!

      Appareils ..ménagés....trop longtemps..poubelle !!

       :))

      Amicalement

      AC

  • Partout en Europe les initiatives de la base
    en mouvement,sont la recherche de nouvelles formes d’organisation qui passent par la delegation elue et revocable elargie a toutes et tous (syndiqués et non syndiques ,dans les corteges, les piquets, les lieux de vie et de travail) sous controle permanent des bases locales des qu’elles sont representatives et perennes.

     Par ailleurs, le rôle des organisations syndicales est de faire des PROPOSITIONS aux travailleurs (y compris les travailleurs étudiants).
     leur rôle n’est PAS de s’ériger en CHEFS et d’apparaître comme les DIRIGEANTS.
    Le fait que ce soient des INTERSYNDICALES qui appellent à des mouvements est précisément un DÉ
    NI de démocratie.

    Ces appels devraient être le fait de REPRÉSENTANTS DÉLÉGUÉS RÉVOCABLES par les travailleurs.

    Je ne vais pas laisser encore une fois recommencer les "bonnes vieilles" méthodes de manipulation des mouvements dans lesquels les syndicats étudiants...

    Ce n’est pas la CGT qui va décider pour les étudiants (comme le coup de la gare).

    A 30 (présents lors de l’AG du 23) , nous n’étions REPRÉSENTATIFS QUE DE NOUS MÊMES et en AUCUNE FAÇON des étudiants de la FAC !!!

    Julie
    dimanche, à 20:40 ·

    http://revolisationactu.blogspot.com/2010/09/le-role-des-organisations-syndicales.html

    l’instauration de ces bases locales representatives est en contradiction avec le fonctionnement des structures existantes (intersyndicales,directions syndicales et partis) qui freinent leur emergences comme leurs initiatives car elles sont un contre pouvoir a terme .

    Debrayages “spontanés” divers le 29 septembre en Grece malgré la passivite des directions syndicales :

    September 29 : Fuck the sold-out unions, we strike

    Today is the European Day of Action against austerity measures. In Greece, GSEE, the largest trade union in the country, sees not much going wrong and so, they have decided not to call a strike. Luckily, people have started taking matters in their own hands :

     The book worker’s base trade union has called for a sector strike and a strike gathering at 10.30 am at Solonos and Asklipiou Str

     Workers in public transportation are abstaining from work and so, there will be no metro running in Athens from noon to 4pm ; blue buses and trolleys will not run from 11am to 4 pm ; the suburban railway will not run from noon to 5pm and National Rail will be on strike from noon to 5pm.

     Doctors in public hospitals have called for a 24-hour strike ; public hospitals will operate with emergency personnel

     Dock workers are abstaining from work from 7 am to 10 am.

    Finally, GSEE and ADEDY are calling for a demonstration at Klauthmonos Square today at 6pm.

    http://www.occupiedlondon.org/blog/2010/09/29/384-september-29-fuck-the-sold-out-unions-we-strike/

    Les partis existants ne sont pas l’avant garde ni les initateurs,et ne sont pas prets de l’etre.......l’objectif de la Constituante sans definition precise n’est qu’une façon de plus de sauver les structures existantes ,alors qu’elle doit etre une rupture : des constituants elus soit par tirage au sort, soit par les assemblées de base,pas par les directions des partis.

    Ce qui implique que les assemblées de base se posent la question du pouvoir, ce qui est loin d’etre le cas...

  • Tu poses LA question de fond.

    Centralisme et direction.

    Je ne crois pas que l’on puisse recréer une organisation sur le type marxiste-léniniste, tel un nouveau PCF. Ou alors la concurrence est déjà rude !
    Si l’on regarde les mouvements sociaux de ces dernières années - et il ne faut pas seulement observer l’Europe -, comme en Amérique du sud ou aux Antilles, on s’aperçoit que naissent des organisations de masse à caractère syndicaliste (EZLN, LKP...) qui ont un caractère de classe. On rejoint les fondamentaux du mouvement ouvrier du XIXe siècle : l’émancipation des travailleurs sera l’oeuvre des travaiulleurs eux-mêmes. Et de tels leviers permettent d’agir concrètement tout de suite : mettre une entreprise en autogestion, déclencher un mouvement en ce sens car les travailleurs sont déjà structurés sur place (collectifs syndicaux, intersyndicale...
    Pour ce qui est du LKP ou du K5F - dont je fais partie - la perspective est biaisée par une vision syndicale encore trop timorée : ce sont les partis qui devraient proposer des alternatives sur le terrain et non le syndicat. Mais quel parti ? Une multitude de groupes veulent en effet le bien du prolétariat. Et n’ayant eu jamais de prise sur la réalité, il se contentent de suivre les syndicats. Leurs propositions politiques passent pour du verbiage.
    Le Lkp a un peu dépassé tout ça mais pas assez. Il est peut-être en train de payer une absence de perspective (autogestion) qu’il aurait pu développer.
    On verra le 26 octobre. On sera tous sur le tarmac bien sûr.
    Une fois qu’on a un mouvement en route il y a la nécessité d’unifier, de le renforcer, d’aller plus loin. Mais c’’est sur le terrain en avançant vers ce qui parait le plus évident qu’on construit une direction.

    • Les entreprises dans le cadre d’une société capitalistes ne peuvent être en autogestion réelle, car le système et l’environement empêchent que l’autogestion donne sa mesure et son efficacité.

      Toutefois, il existe de nombreuses entreprises en coopératives, des fois répliquant les méthodes de commandement du capitalisme, des fois représentant réellement des tentatives interessantes par le seul fait d’être pratiquement démocratiques, au moins aussi éfficaces (et rentables) que des boites capitalistes .

      Il n’y a pas de solution généralisée comme ça à l’autogestion sans affrontement avec les bourgeois qui ne vivent que de l’exploitation.

      C’est ainsi.

      Par contre il faut ré-intégrer politiquement une partie du mouvement coopératif dans le mouvement social , car il représente une tentative d’améliorer le sort de la classe populaire, expérimenter la démocratie ouvrière, en faisant reculer l’exploitation capitaliste.

      Le ré-intégrer à sa place.

      Sur l’EZLN, je ne la compare pas avec le LKP, la difference est fondamentale car ne touchant pas les mêmes catégories de population.

      Le LKP met en mouvement le prolétariat moderne et essentiellement urbain (même si il a réussi à mobiliser une partie des ouvriers agricoles). Il a réussi à se hisser en aglomérant, au travers d’un front de partis, syndicats, associations, autour de ce prolétariat urbain une grande partie de la société, l’essentiel de la classe populaire (en prenant à son compte les revendications de chaque catégorie).

      Les limites ?

      Elles sont de plusieurs ordres, notamment le LKP aurait bien eut besoin que le feu prenne en métropole , ça l’aurait aidé. L’absence de relais en France par le mouvement syndical (qui passait son temps à ce moment à mettre en garde le NPA, montrant ainsi que la possibilité d’un front n’existait pas).

      Et puis le virage vers une démocratie des luttes n’a pas réellement pris, il y a eut unité de bas en haut, mais il a manqué une structure démocratique de bas en haut, controlée par la base, de tous points de vue.

      J’ai l’impression que la limite a été là et la question coloniale a pesé fortement (île dépendante économiquement de la métropole) pour empêcher une transcroissance politique de ce mouvement vers une prise de pouvoir , la révolution.

      Pour les "trotskystes" ils ont eu enfin leur front unique ouvrier.... (d’ailleurs certains syndicalistes et politiques du mouvement ont un passé ou un présent trotskyste), mais il est démontré que cela n’est pas suffisant.

      Par contre cela est efficace du point de vue résultat.

      Sur les partis...

      Il n’y a plus en France de parti "marxiste-léniniste" au sens qu’on lui donnait à une époque , le sens de l’obéissance des militants à une direction.

      Si il y avait des défauts des partis actuellement , c’est plutôt dans leur absence de rigueur dans leur fonctionnement , dûs à une absence de stratégie.

      Je mets de côté les partis ayant un appareil de permanents où il est difficile de décortiquer une ligne indépendante des interets matériels de la couche de permanents.

      Mais, malgré tout, nous manquons cruellement de partis révolutionnaires, intellectuels collectifs, qui essayent de convaincre et de favoriser une montée en puissance de l’organisation de la classe populaire.