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Les pilleurs contre les "bloqueurs"

Publie le vendredi 29 octobre 2010 par Open-Publishing
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Les pilleurs contre les "bloqueurs"

A présent nous savons tous que rien ne sera comme avant ; il y aura eut « octobre 2010 »…

Le peuple souverain a épousé la liberté ( celle d’Ariane Mnouchkine tout de blanc vêtue, belle, imposante ). Il a recouvré la parole, il revendique, il exige haut et fort. Dorénavant c’est lui qui décide, et c’est bien !

Pas besoin de maître ou de tribuns, aussi habiles fussent-ils, il est debout, il est libre et sans entrave.

Il a compris que, les banquiers, les spéculateurs ou la clique à sarkozy n’étaient plus légitimes, qu’ils ne feraient plus la loi ; la légitimité, la légalité dorénavant c’est lui !

Le coup de la "réforme" des retraites c’était la réforme de trop ; le slogan « boulot, métro, tombeau » résume l’inacceptable, et ça c’est pas négociable !

Les autres peuples, en Europe ou dans le monde entier, le soutiennent et envient son courage, sa révolte, et savent qu’il est dans le vrai, que sa cause est juste.

la clique à sarkozy, les dirigeants européens, les banquiers, les spéculateurs feront tout pour le dissuader (faux semblant, discours stériles, dialogues sans fin) et ils essayerons (peut-être ?) en désespoir de cause de le détruire. Ils crieront que c’est de la folie, que cet entêtement ne le mènera nul part !

Qu’importe les médias aux ordres, qu’importe les dirigeants européens et leurs diktats, qu’importe ce monde (hors de la réalité) de banquiers et de spéculateurs cupides.

Son discours est vrai, il a les idées claires et sa cause juste.

Il a forcément raison et l’aimons ainsi.

sergio

Messages

  • Je ressens la même chose et il n’ y a pas de raisons d’être pessimiste sur le devenir de ce qui est lancé.

    Mais nous devons faire le point : plus haut un poste de yapadaxan sur "électoralisme et absence de projet" qui critique justement le réformisme sans aller jusqu’au bout puisque nos syndicats sont précisément on ne peut plus réformistes.
    Evidemment que nous n’avons d’autre choix que de nous syndiquer et d’agir en nous appuyant sur les syndicats mais les actions lancées sur des bases erronées peuvent coûter cher et l’absence de contrôle de la bureaucratie aussi.

    Bases erronées : l’intersyndicale fonctionne sur des objectifs a minima, en l’occurrence non pas lutter contre l’exploitation généralisée non pas contre la régression, le départ plus tardif, la baisse des pensions, mais contre "cette réforme" parce "que tout le monde sait qu’il faudra réformer" ( ce qui est faux : sur cette base-là, on peut dire aussi : nous devons être compétitif et rapprocher nos salaires de ceux du tiers-monde).

    Avec ce genre d’objectif, impossible d’étendre la lutte aux salariés en lutte dans tel ou tel secteur et la bureaucratie de la CFDT peut condamner sans vergogne les blocages au non de "la liberté de circulation "des biens et des personnes" sans que la bureaucratie de la CGT ne moufte "parce qu’il faut préserver l’unité"

    Avec ce genre d’objectif, on continue jusqu’à ce que la loi soit votée, puis jusqu’à ce qu’elle soit promulguée, limites imbéciles des légalistes.
    Oui, et après ? Après, on fait risette à Parisot, nous dit Chérèque !

    La bureaucratie syndicale a été définie comme "l’organe de direction de l’État bourgeois sur les ouvriers." par quelqu’un que je ne cite pas à cause de Kronstadt. Est-ce faux ?

    Le moment est peut-être venu d’être clair : la lutte ne peut pas être limitée à des objectifs ponctuels, le syndicalisme ne peut se défendre d’être politique ou il se condamne.
    Il n’y a pas de grain à moudre comme disait l’autre et si les bureaucraties se défendent de vouloir changer le système, c’est qu’il leur convient !
    Et ce n’est pas ceux qui attaquent ces bureaucraties qui affaiblissent le mouvement syndical ! C’est le contraire !